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18/08/2021

Entente OPQ et Praticiens en hypnose (Loi 21)

 

Entente entre OPQ et Praticiens en hypnose (Loi 21)
Protection du public concernant lhypnothérapie

Une entente intervenue entre l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ) et les Associations professionnelles, relativement aux services pouvant être offerts en conformité avec les dispositions du projet de loi 21 par les praticiens en hypnose qui ne sont ni psychologues, ni médecins, ni détenteurs d’un permis de psychothérapeute. Cette entente, initialement négociée entre l’Ordre des Psychologues du Québec et Monsieur Normand Sévigny de l’EFPHQ a été entérinée en juillet 2015.

L’entente définit clairement les limites des praticiens en Hypnose qui ne sont ni psychologue, ni médecin, ni détenteur d’un permis de psychothérapeute. Ce qui vient encadrer la pratique de l’hypnose au Québec. Donc, inutile d’appartenir à un ordre professionnel pour accompagner des personnes en hypnothérapie.

Elle englobe l’ensemble de la pratique et toute personne qui exerce la psychothérapie illégalement sera sanctionnée par l’OPQ et verra son adhésion à son association professionnelle révoquée. L’hypnothérapie tient toujours une place de choix et tous les membres des associations professionnelles pratiquant cette technique doivent l’exercer selon les normes établies par l’OPQ.

Les interventions suivantes ne constituent pas de la psychothérapie au sens du deuxième alinéa de l’article 187.1 du Code des professions (chapitre C- 26) section IV

1. La rencontre d’accompagnement qui vise à soutenir la personne par des rencontres, qui peuvent être régulières ou ponctuelles, permettant à la personne de s’exprimer sur des difficultés. Dans un tel cadre, le professionnel ou l’intervenant peut lui prodiguer des conseils ou lui faire des recommandations ;

2. L’intervention de soutien qui vise à soutenir la personne dans le but de maintenir et de consolider les acquis et les stratégies d’adaptation en ciblant les forces et les ressources dans le cadre de rencontres ou d’activités régulières ou ponctuelles. Cette intervention implique notamment de rassurer, prodiguer des conseils et fournir de l’information en lien avec l’état de la personne ou encore la situation vécue ;

3. L’intervention conjugale et familiale qui vise à promouvoir et à soutenir le fonctionnement optimal du couple ou de la famille au moyen d’entretiens impliquant souvent l’ensemble de ses membres. Elle a pour but de changer des éléments du fonctionnement conjugal ou familial qui font obstacle à l’épanouissement du couple ou des membres de la famille ou d’offrir aide et conseil afin de faire face aux difficultés de la vie courante ;

4. L’éducation psychologique qui vise un apprentissage par linformation et l’éducation de la personne. Elle peut être utilisée à toutes les étapes du processus de soins et de services. Il s’agit de l’enseignement de connaissance et d’habiletés spécifiques visant à maintenir et à améliorer l’autonomie ou la santé de la personne, notamment à prévenir l’apparition de problèmes de santé ou sociaux, incluant les troubles mentaux ou la détérioration de l’état mental. L’enseignement peut porter par exemple sur la nature de la maladie physique ou mentale, ses manifestations, ses traitements y incluant le rôle que peut jouer la personne dans le maintien ou le rétablissement de sa santé et aussi sur des techniques de gestion de stress, de relaxation ou d’affirmation de soi ;

5. La réadaptation qui vise à aider la personne à composer avec les symptômes d’une maladie ou à améliorer ses habiletés. Elle est utilisée en autre, auprès des personnes souffrant de problèmes significatifs de santé mentale afin de leur permettre d’atteindre un degré optimal d’autonomie en vue d’un rétablissement. Elle peut s’insérer dans le cadre de rencontres d’accompagnement ou de soutien et intégrer par exemple, la gestion des hallucinations et l’entrainement aux habiletés quotidiennes et sociales ;

6. Le suivi clinique qui consiste en des rencontres permettant l’actualisation d’un plan d’intervention disciplinaire. Il s’adresse à la personne qui présente des perturbations comportementales ou tout autre problème entrainant une souffrance ou une détresse psychologique ou des problèmes de santé incluant des troubles mentaux. Il peut impliquer la contribution de différents professionnels ou intervenants regroupés en équipes interdisciplinaires ou multidisciplinaires ou multidisciplinaires ;

7. Le coaching qui vise l’actualisation du potentiel, par le développement des talents, ressources ou habiletés d’une personne qui n’est ni en détresse, ni en souffrance, mais qui exprime des besoins particuliers en matière de réalisation personnelle ou professionnelle ;

8. L’intervention de crise qui consiste en une intervention immédiate, brève et directive qui se module selon le type de crise, les caractéristiques de la personne et celles de son entourage. Elle vise à stabiliser l’état de la personne ou de son environnement en lien avec la situation de crise. Ce type d’intervention peut impliquer l’exploration de la situation et l’estimation des conséquences possibles, par exemple, le potentiel de dangerosité, le risque suicidaire ou le risque de décompensation, le désamorçage, le soutien, l’enseignement de stratégies d’adaptation pour composer avec la situation vécue ainsi que l’orientation vers les services ou les soins les plus appropriés aux besoins.

Les hypnothérapeutes qui ne sont pas psychothérapeutes utilisent l’hypnose pour :

La gestion de la douleur L’hypnose peut être utilisée à des fins analgésiques ou antalgiques, dans le but d’aider certaines personnes à mieux gérer la douleur, et ce, tant pour des douleurs ponctuelles que pour des douleurs chroniques. Utilisées en dentisterie ou en préparation à un examen médical ou à un accouchement. L’hypnose contribue ainsi à abaisser l’anticipation de la douleur par la gestion du stress qui y est relié. Avant de proposer à son client de telles techniques, le praticien en hypnose doit s’assurer que le client ait d’abord eu un diagnostic médical expliquant la source, la cause ou la provenance de la douleur à soulager.

L’insomnie L’hypnose peut être utilisée afin de faciliter le sommeil. L’utilisation sous hypnose de certaines techniques permettant la gestion du stress, l’augmentation de la confiance en ses capacités à trouver le sommeil ou l’enseignement de l’autohypnose et de techniques de respiration, par exemple, permettent au praticien d’aider le client aux prises avec des difficultés liées au sommeil à se détendre et à mieux faire face à ses difficultés. Pour ce faire, le praticien peut, une fois le client sous hypnose, utiliser la suggestion hypnotique, le renforcement positif ou la visualisation afin notamment de cibler certaines difficultés relatives aux habitudes de vie. Par exemple, ces techniques peuvent favoriser une meilleure gestion du stress ou augmenter la confiance en ses capacités à modifier ses habitudes de vie. D’autre part, le praticien peut utiliser des suggestions hypnotiques ciblant l’arrêt des pensées obstruant l’arrivée du sommeil ou enseigner l’utilisation de signe-signal afin d’aider à freiner les bruits environnants qui perturbent le sommeil.

Les problèmes de dépendance et les habitudes de vie

• Dans certains cas, ces interventions (la suggestion hypnotique, le renforcement positif ou la visualisation) suffiront pour changer certaines difficultés relatives aux habitudes de vie ou de consommation, comme cesser de fumer, réduire la consommation d’alcool, réduire le temps passé sur les réseaux sociaux ou sur Internet, etc. Les problèmes de dépendance nécessitant un suivi professionnel en parallèle avec l’hypnothérapie englobent tous les types de dépendance aux substances (drogues, médicaments, alcool et autres substances similaires) et également celles non liées à des substances (affective, sexuelle, jeu compulsif, cyberdépendance, etc.).

L’hypnose peut être utilisée pour agir sur des manifestations ou soulager des symptômes associés aux phobies (la peur des animaux, des hauteurs, de prendre l’avion, des foules, des endroits clos, etc.). Le praticien en hypnose, dans ces cas, ne cherche pas à identifier ou traiter la phobie. Il cherche plutôt à diminuer les appréhensions et le stress lié aux situations qui génèrent de la peur.

L’hypnose peut être utilisée pour agir sur des manifestations ou soulager des symptômes associés à l’anxiété. Pour ce faire, le praticien peut, une fois le client sous hypnose, utiliser notamment la visualisation, la suggestion hypnotique et d’autres techniques permettant la gestion du stress et favorisant l’amélioration de la confiance en ses capacités à faire face aux situations génératrices d’anxiété. Il peut aussi enseigner l’autohypnose et des techniques de respiration. L’objectif est de mieux outiller le client et l’aider à mieux composer avec les manifestations de l’anxiété.

L’hypnose peut également être utilisée auprès des personnes ayant reçu un diagnostic de dépression ou de burnout pour agir sur des manifestations ou soulager des symptômes qui y sont associés. Le praticien utilise, pour ce faire, différentes techniques lorsque le client est sous hypnose, notamment, la visualisation, le renforcement positif et l’ancrage afin de favoriser une meilleure gestion du stress situationnel, la détente, l’augmentation de la confiance en ses capacités et une amélioration de l’optimisme au quotidien.

C. Comment respecter le cadre légal et protéger notre clientèle entourant la pratique de l’hypnothérapie La cueillette de données revêt une importance capitale. L’entrevue d’accueil (l’anamnèse, la première rencontre) représente le moment de créer un lien authentique avec le client. C’est le moment privilégié afin de faire connaissance avec la personne derrière le client. Il est essentiel d’accueillir le client et prendre le temps de vous présenter.

Une fois un certain lien établi, le thérapeute doit focaliser le client sur la raison pour laquelle il consulte. Explorer avec lui ce pour quoi il est venu vous voir. Vous pouvez directement lui demander s’il sait pourquoi il est venu vous voir. Qu’il explique dans ses propres mots ce qu’il vit. Est-ce que la situation est un problème pour lui ? Si ce n’est pas le cas, il sera difficile, voire impossible, d’obtenir sa collaboration ainsi que des résultats. D’ailleurs, dans les cours de relation d’aide et méthodologie nous voyons des outils adaptés qui permettent de bien identifier une problématique chez les clients incertains. Il est à noter que le client ne sera souvent pas capable d’exprimer ses émotions et que souvent c’est par de la somatisation que s’expriment les tourments.

S’assurer d’une consultation médicale par le client afin d’obtenir un diagnostic en cas de symptômes physiques ou psychologiques.

En général, prévoir un minimum de trois séances par problématique afin d’assurer un suivi efficace. Si le problème amenant à consulter a des effets plutôt légers chez le client, alors une seule rencontre pourrait être suffisante. Cela est plutôt rare, car il est fréquent que de nouvelles questions surgissent entre les consultations. Pour cette raison, les rencontres de suivis débuteront généralement par un échange et même parfois par un changement ou une évolution de la problématique.

Je vous attends, prenez rendez-vous...
Sylvie Savard, pédagogue et hypnothérapeute

Maitre-praticienne PNL (approche Bonhâme) et Technicienne en Hypnose Humaniste. 

Contact - 819-347-7664 (Message ou Texto) ou sybille6936@gmail.com
Les rencontres se font en présence ou en ligne (internet) via Zoom, Skype ou Messenger... 
Tarif : 80 $ / rencontre. Paiement en argent ou via Transfert par courriel.
Reçu : En naturopathie, reçu électronique -Membre de l'Association Ritma

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