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27/09/2021

Cerveau (2) Circulation de l'information


Cerveau (2) Circulation de l'information

Il lui faut s'adapter pour vivre. Et vivre, c'est s'adapter.

Certaines personnes réagissent positivement, d’autres négativement.

Ça semble plus facile de s’adapter pour certains et plus difficiles pour d’autres.

La vie est-elle si compliquée ?

Tout part de notre cerveau qui doit, réfléchir et prendre la bonne décision.

Le cerveau nous permet de voir, de bouger, de penser, d’avoir des émotions. Il contrôle tout notre corps que ce soit pour la pensée ou pour les mouvements.

Pourquoi l’information reçue arrive à un résultat de bien-être chez certains et de panique chez d’autres ?

Selon MacLean, notre cerveau est divisé en trois couches (de la plus ancienne jusqu’à la plus récente) : reptilien, limbique, néocortex.

En fait, le cerveau est comme une maison à trois étages. Chaque étage a ses particularités et lorsqu'au cours de l'évolution un étage supplémentaire s'est construit, il a modifié le fonctionnement de ceux du dessous. Ce qui a été acquis en premier (reptilien) est situé profond dans le corps.

 

 

Troisième étage (néocortex ou cortex) : le raisonnement par association, le contact avec le présent et la projection dans l'avenir.

 

Deuxième étage (cerveau ou système limbique) : la mémoire et les émotions.

Premier étage (cerveau reptilien) : l'instinct, la pulsion.


Lorsqu'une information de l'extérieur arrive par l'entremise des cinq sens, elle est transportée jusqu'au cerveau sous forme de message nerveux.

Le problème, c'est que cette information doit arriver au néocortex ou cortex cérébral (où se gèrent les décisions) mais qu'elle doit passer d’abord par le reptilien (domaine des instincts, des impulsions et des compulsions), ensuite par le limbique (où se gèrent nos émotions) et arriver au cortex cérébral.

Malgré notre évolution, il n’y a pas d’intégration véritable entre ces trois étages. Nous restons parfois bloqués au premier ou au deuxième étage, sans parvenir au troisième.

MacLean estime que l’être humain doit corriger l’absence d’intégration physiologique par une intégration psychologique des fonctionnements de ses cerveaux, en intervenant par l’introspection, c’est-à-dire : avoir conscience de son propre fonctionnement, s’observer et apaiser notre mental, s’(auto)analyser

Il faut comprendre que la raison (3e étage) n’exerce pas sans effort sa domination sur les émotions (2e étage) et les instincts (1er étage). Il arrive même fréquemment que les instincts et les émotions exercent, au contraire, une domination sur la raison. Ne dit-on pas : Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas ! On ne cherche pas à comprendre, à analyser avec notre cortex, on bloque… on reste avec notre reptilien ou notre limbique.

Au départ et durant les trois premières années de sa vie, l'enfant est principalement un cerveau 1 et un cerveau 2. Quand il a faim, il a très faim, il est la faim. Quand il a peur, il est terrorisé. Comme un traumatisme envahit la totalité d'une personne, chaque sensation en provenance du système limbique réduit l'enfant à ce qu'il ressent.

Les expériences qu'il va traverser - le fait de trouver quelqu'un pour le rassurer quand il a peur par exemple - vont permettre le développement harmonieux de son troisième cerveau. Ce sont ces expériences qui vont grandement influencer ses comportements futurs.

En fait, l'ensemble des propriétés développées par les 3 cerveaux rejaillit profondément sur nos façons d'être.

Lorsqu'on veut enseigner à l'enfant une notion ou une règle de conduite, il faut le faire lorsqu'il est calme, reposé, en cerveau néocortex, et non quand il vit des émotions fortes ou négatives ou est hors de lui (cerveau limbique ou cerveau reptilien).

Un enfant qui se sent menacé ou qui vit des émotions trop fortes ou négatives ne peut pas apprendre. Par contre, celui qui se sent en sécurité et ressent des émotions positives a toutes les conditions pour être réceptif et intégrer de nouveaux apprentissages.

Examinons de plus près comment l'information nerveuse arrive au néocortex.

En premier, elle arrive dans le cerveau REPTILIEN. Si la survie de l'organisme n'est pas menacée, l'information passe.

Par contre, si l'organisme a faim, parce qu'on a oublié de prendre son petit déjeuner par exemple, l'information est ralentie, freinée voire bloquée si la faim est énorme !

Vous ne captez plus rien du cours, si génial d'habitude, car, c'est bien connu : ventre affamé n'a pas d'oreilles.

Si, autre exemple, d'un coup le réveil survie de l'espèce a sonné l'alarme avec un coup de foudre amoureux, et bien, comme par hasard, vous ne voyez plus rien du cours : l'amour rend aveugle.

Enfin, de toute façon, n'exagérons rien, très souvent, il n'y a pas de barrage au niveau reptilien.

 

L'information arrive alors dans le système LIMBIQUE, qui rime avec ça se complique

Eh oui, car le cerveau limbique analyse l'information pour savoir si elle est agréable ou désagréable.

Si elle est jugée agréable, il la laisse passer au cortex, et ouf ! peut-être aurez-vous enfin la réponse à votre problème.

Mais s'il la juge désagréable, dans le pire des cas le système limbique ne laissera pas l'information aller jusqu'au cortex… Échec garanti !

Comment fait le système limbique pour juger l'information comme désagréable ou agréable ?

Eh bien il compte combien il y a de plus + et combien il y a de moins -.

Pour chaque pensée désagréable, c'est un -, pour chaque pensée agréable, c'est un +.

Pensons à un problème de maths. Si vous vous dites ou vous pensez que : vous êtes nul en maths, c'est un - ; en plus il ne vous aime pas, c'est encore un - ; de toute façon ce prof est un gros nul, c'est un - ; dans la famille vous n'avez jamais été bons en maths, c'est… encore un - ;

En fait, vous ressassez ce qui vous écœure, vous ruminez (des idées noires ou sombres…) et vous restez dans votre limbique ! Si vous restez avec tous ces -, vous serez dans la situation : l'échec appelle l'échec.

Si vous décidez de positiver, là vous créez des +.

Pour continuer la métaphore de la maison et des étages, disons qu'il y a une porte pour passer du système limbique au néocortex. Alors que les + essaient d'ouvrir la porte, les - essaient de la fermer. L'équipe la plus nombreuse remporte la partie…

Un entraîneur d'équipe avant un match dit à ses joueurs : on va gagner (+), on est les meilleurs (+), etc.

 

 

Comme ça, l'information passe directement au CORTEX sans rester longtemps dans le limbique… et l'équipe, si elle s'est bien entraînée, peut gagner, ou en tout cas, jouer au mieux de ses possibilités.

C'est ce que dit un vieux proverbe limbique : si tu pars perdant, t'es sûr de perdre… complété par ce vieil autre proverbe limbique : pars gagnant si tu veux gagner !

En fait, quand une information est jugée agréable ou très agréable par le système limbique (parce qu'il y aura beaucoup de +), non seulement le limbique la fait passer au néocortex, MAIS EN PLUS le néocortex la traite EN URGENCE !

Un peu comme si le limbique mettait un post-it URGENT sur l'information !

Cela explique pourquoi quand un élève a une bonne note, il aura facilement une autre bonne note : car il a positivé son limbique, du coup l'information passe mieux au cortex et il réussit…Et plus il réussit et plus il réussira… D'où l'adage limbique : le succès appelle le succès, car le système limbique se positive de plus en plus, le néocortex peut travailler davantage et du coup nous réussissons.

Si vous avez l'habitude de vous parler dans votre tête en vous disant que vous êtes nul, que vous n'y arriverez pas, pourquoi ne pas utiliser la possibilité de se parler mentalement pour faire autre chose : se parler des choses positives comme :

Bon, si le prof a donné cet exercice, c'est qu'il est faisable ; je passerai peut-être du temps mais j'y arriverai ; je suis aussi intelligent qu'un autre ; mon père (ou ma mère, sœur, mon frère…) est peut-être nul en maths mais il sera épaté si je deviens bon en maths…

L’important, c’est la gestion de notre stress et ça commence par une bonne respiration… !

Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - Maitre-praticienne PNL (Approche Bonhâme) - Technicienne en Hypnose Humaniste


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Reçu : En naturopathie, reçu électronique - Membre de l'association Ritma

Bibliographie

http ://schwann.free.fr/coursstress.html
http ://www.chambon.ac-versailles.fr/science/sante/stress/spasmo/tetanie.htm
http ://www.destination.ca/~margog/maslow.htm
http ://www.lepoint.fr/sante/document.html ?did=69933
http ://www.radio-canada.ca/par4/gr/gr0606.htm
http ://www.rava-reny.com/articles/cerveau_triunique_MacLean.htm#_ftn3#_ftn3
http ://www.webwiller.com/stress/stress02.htm
https://tpehypnosedouleur.wixsite.com/scientist-site/blank-rgv4q#:~:text=L%27activit%C3%A9%20c%C3%A9r%C3%A9brale%20sous%20hypnose.%20L%E2%80%99hypnose%20provoque%20une%20reconfiguration,diff%C3%A9remment%20sous%20l%27%C3%A9tat%20hypnotique%20et%20sous%20l%27%C3%A9tat%20normal