Le
stress (1) Introduction, historique et c’est quoi le stress
Introduction
Notre but dans la vie, n’est-ce
pas d’être heureux ?
Au lever ou au coucher ou à tout
moment, nous avons le pouvoir sur le déroulement de notre journée ou de notre
nuit : joies, peines, plaisirs, déplaisirs ? Certains diront qu’ils n’ont pas
le choix, que c’est ça la vie ! Est-ce possible de voir autrement ? C’est notre
choix. C’est nous qui décidons.
Certaines personnes vivent des
événements douloureux, difficiles ; elles appréhendent, anticipent,
scénarisent… et c’est souvent le pire qu’elles imaginent, elles broient du
noir. D’autres prennent mieux les événements, cherchent des solutions, apprécient
ce qu’elles ont, ce qu’elles sont, dosent… vivent le moment présent et sont
heureuses ; elles voient la vie en rose. Pourquoi cette différence d’attitude
ou de vision ?
Notre hérédité, notre éducation,
notre environnement familial, social, professionnel, les gens rencontrés ou
croisés depuis notre naissance (même avant pour ceux qui y croient), les
événements heureux ou malheureux qui parcourent notre vie, nos valeurs, nos
croyances, notre perception de nous-même et du monde qui nous entoure … ce cadeau
laisse des empreintes, des traces plus ou moins profondes et
influence notre vie actuelle. Est-ce possible de changer ou d’améliorer cela ? C’est
à chacun de décider. C’est son choix.
Nous pouvons tirer une leçon de
ces événements au lieu de nous y accrocher, avancer au lieu de
reculer, accepter au lieu de refuser de voir la vérité, accepter au lieu de nier
notre pouvoir, pardonner (et pardonnons-nous) au lieu de juger (et de nous juger),
autoriser au lieu de condamner, prendre le temps de réfléchir au lieu de nous
disperser. Soyons l’observateur de notre vie au lieu de nous y noyer, retenons
ce qui est utile, voire essentiel, et rejetons ce qui est inutile, voire
accessoire, pour notre bien-être. Intéressant, tentant ! C’est à chacun de
décider. C’est son choix.
D’abord, nous pourrions répondre
à ces questions : ai-je le goût de changer, de voir autrement, est-ce que je veux
: être heureux, m’améliorer, évoluer, vivre dans un environnement sain, m’investir…
?
Si nous répondons positivement
à l’une de ces questions et si cela a un sens pour nous, abandonnons-nous
au bonheur. C’est à chacun de décider et de prendre la décision de son
évolution.
Nous pouvons, dès maintenant,
tirer un trait sur notre passé, nous servir de ces leçons de vie pour
avoir un futur tel que nous le souhaitons. C’est à chacun de décider.
C’est son choix.
Ce que je propose ne coûte
rien, vous devrez tout simplement investir en vous, pour vous.
Vous devrez vous autoriser un moment d’attention pour une autocritique, pour
croire en vous et en votre pouvoir d’atteindre le bonheur que vous désirez.
Pour parvenir à ce bonheur, par
où faut-il commencer ? Gérez toutes les informations qui vous arrivent de toute
part, qui vous causent un stress, et sachez prendre les meilleures décisions.
Plus facile à dire qu’à faire, vous me direz ! Suivez-moi, vous verrez bien !
Vivre, c'est s'adapter.
S’adapter à quoi ? Au stress
! ! !
Historique
C’est un médecin canadien d’origine hongroise, Hans
Selye (1907-1982), qui découvrit ce phénomène physiologique et lui attribua
le nom de « stress ». Sa première publication scientifique sur le sujet date de
1936. Le stress, syndrome général
d’adaptation, ou syndrome d’adaptation de Selye, désignait à l’origine la
réponse ou réaction non spécifique de défense se déroulant à l’intérieur de
l’organisme. Puis la signification du terme s’élargit pour englober l’agent
responsable de cette réaction.
Les causes du stress
sont extrêmement nombreuses, variables d’un sujet à l’autre et non spécifiques : accident, intervention chirurgicale, maladie, conditions
de vie difficiles, etc.
Les mécanismes du stress se situent au niveau des systèmes nerveux, endocrinien et immunitaire. Le promoteur
de la réponse est l’hypothalamus, qui active l’hypophyse, laquelle stimule à son tour la glande surrénale. La
partie périphérique de la glande surrénale (corticosurrénale) synthétise des
hormones corticoïdes, essentiellement le cortisol.
Sa partie centrale (médullosurrénale) élabore la noradrénaline, et surtout l’adrénaline. Toutes ces hormones influencent directement l’activité des organes, en
complément des effets que produit le système nerveux par l’intermédiaire des
nerfs. Il en résulte différentes manifestations cliniques (observables
extérieurement), par exemple au niveau du cœur.
Hans Selye a identifié trois
phases dans l’état réactionnel face à l’agression.
Au premier stade, appelé réaction
d’alarme, l’organisme reconnaît l’agression, se prépare à agir (soit à
combattre, soit à fuir), puis met en œuvre la défense. Le délai minimal de
réponse est de quelques minutes. Les glandes endocrines libèrent des hormones qui accélèrent
les rythmes cardiaque et respiratoire, élèvent la glycémie, augmentent la
sudation, dilatent les pupilles et ralentissent la digestion.
Au deuxième stade, appelé résistance,
l’organisme s’adapte à un agent agresseur persistant, et régule les
perturbations provoquées par la réaction d’alarme.
Si l’agression ne s’arrête pas, le corps demeure en alerte
et ne peut plus compenser les dommages provoqués par cette alerte. La phase de
résistance se poursuit, puis cède la place à la troisième phase d’épuisement. Une agression prolongée affaiblit notamment les
réserves énergétiques de l’organisme, du fait de la dépense occasionnée par la
réponse à l’agression.
Tout ce qui nous entoure
et qui nous parvient est source de stress, cela fait partie de notre
quotidien et un stress minimum est nécessaire
afin de nous permettre de répondre aux sollicitations de la vie quotidienne. Imaginez-vous
si absolument rien ne venait vous stimuler ? Le stress fait partie de
notre vie et c’est tant mieux, car il nous permet de vivre. Est-ce bon
ou mauvais ? C’est bon et c’est mauvais, tout dépend comment nous recevons,
accueillons, interprétons ces messages qui nous arrivent de nos cinq sens :
vue, ouïe, odorat, goût, toucher.
En effet, le stress a un côté positif, car sans lui la vie
serait ennuyeuse ; il est un stimulant fructueux, à l'origine d'apprentissages
nouveaux et de performances multipliées. Le stress est un défi nécessaire
au développement de la personnalité et à l'util
Le stress peut aussi avoir mauvaise
réputation et il a une connotation négative : être
stressé, c’est être tendu, angoissé, inquiet, mal dans sa peau. Quand
je ne suis pas bien dans ma peau, quand je suis en train de me
désorganiser, je ne suis pas heureux et je tends à agir sur mon environnement
pour conserver ma structure.
Face à l'accumulation de
stress quotidiens, il arrive que nous nous sentions accablé et submergé
par ces agressions répétitives, nous avons un sentiment de mal-être qui
nous prive de notre pleine capacité à gérer ces situations de stress. Devenus
vulnérable, nous sentons peu à peu s'installer ce mal-être qui se traduit sous
des formes diverses : irritabilité, agressivité, anxiété, oppression, sommeil
perturbé,etc... Nous nous sentons comme pris dans un cercle vicieux où il
semble qu'un petit rien suffirait pour tout faire chavirer.
Vous
serez d’accord avec moi si je vous dis qu’une même situation est perçue et
vécue de façon tout à fait différente selon les personnes et que les stresseurs
d'aujourd'hui sont tous relatifs, chaque personne interprète sa situation selon
sa réalité du moment. Comment s’y prend chaque personne pour trier,
séparer, sélectionner, répartir ces signaux reçus ?
Qu’est-ce
que nous laissons pénétrer en nous ? Comment vivons-nous avec ce que nous laissons
s’infiltrer en nous ? Sommes-nous en accord avec nous ? Ce stress, qui fait
partie de notre vie, c’est quoi, comment démêler tout cela, comment s’y
retrouver ?
Voici
les éléments que je vous propose de regarder ensemble : Le stress, c’est quoi ?
Ça vient d’où ? Le bon et le mauvais stress. Qu’est-ce qui se passe dans mon corps,
dans mon esprit, dans mon âme lorsque le stress s’installe ? Le cerveau
comment compose-t-il avec le stress et peut-il avoir une importance au niveau
de notre gestion du stress ? Mon système immunitaire en prend-il
un coup ? Est-ce que nos malaises, nos maladies sont une
conséquence de notre incapacité à gérer correctement notre stress ? Des trucs
pour gérer son stress…
Qu’est-ce que le stress ?
D’abord, regardons quelques
définitions
Encyclopédie
Universelle |
Réaction
de l'organisme à un agent d'agression ou à un traumatisme
quelconque. En fait, stress tend, progressivement, à devenir synonyme d'émotion,
le sens de ce dernier s'étant très affaibli. Il est employé aussi, dans un
sens plus spécifique, pour désigner les tensions engendrées par des conflits
internes non résolus ou des situations insolubles et provoquant des états
d'anxiété, voire des états névrotiques. |
Encyclopédie Encarta |
Agent ou processus physique,
chimique ou émotionnel qui s’exerce sur l’organisme et provoque une
agression ou une tension pouvant devenir pathologique. |
Dictionnaire Larousse |
Réponse de l'organisme aux
facteurs d'agression physiologiques et psychologiques ainsi qu'aux émotions (agréables
ou désagréables) qui nécessitent une adaptation (élément de la
théorie du syndrome d'adaptation). |
Dictionnaire de médecine
Flammarion |
Agression contre un organisme
vivant ; par extension : réactions biologiques et psychologiques d'un
organisme face à une situation nouvelle de quelque origine qu'elle soit,
dangereuse ou agréable. |
Hans
Selye, découvreur du syndrome général d'adaptation ou stress |
Le stress est la réponse non
spécifique de l'organisme à toute demande. Par définition, il ne peut être
évité. La complète liberté par rapport au stress, c'est la mort. |
Et quoi encore ?
Le stress, c'est la réponse
de l'organisme à une demande qui lui est faite : le froid, le chagrin, un
effort physique, un médicament, une bonne ou mauvaise nouvelle, un échec ou un
triomphe, une course à pied ou un orgasme... Le stress est une réaction à toute
espèce de demande. Il s'agit de maintenir la stabilité de l'organisme.
Si l'organisme est maintenu en
état d'alerte à l'année longue, il s'use. Aucun organisme ne peut survivre en
état d'alerte continuelle. Tout cela exige une énergie d'adaptation
considérable.
Comme le stress est la réponse
de notre organisme face à des stimulations, qu'elles soient internes ou
externes, c’est donc un signal
d'alarme, indiquant à notre corps la nécessité de réagir. Le
stress est une réaction physiologique et
le surmonter permet de nous adapter à notre environnement. Les contraintes peuvent être physiques et/ou
psychologiques. Faut-il à tout prix éviter le stress ?
Imaginer une vie sans aucun stress, c'est imaginer une vie sans réussite, ni
satisfaction. Éviter le stress n'est ni possible, ni souhaitable…
l'inactivité et l'ennui que cela supposerait peuvent être tout aussi stressants
qu'un surmenage !
À quoi ça sert alors ?
Chez les animaux, le stress
permet de mobi
Le
stress est donc une réaction normale et même salutaire pour la survie de
l’individu. Le stress est une stimulation ponctuelle, agressive ou non,
(détresse ou eustress) qui déclenche un ensemble de réactions non spécifique de
l'organisme impliquant des réponses neuronales, neuroendocrines, métaboliques et
comportementales. Ces réponses se rassemblent dans le syndrome
général d'adaptation au stress qui permet à un individu de faire face au
stress/stresseur de manière plus ou moins adaptée.
Bon stress – mauvais stress
Le stress est une réponse
de l'organisme face à des stimulations extérieures qui lui sont faites. Parler
de stress se fait souvent en termes négatifs. Pourtant, le stress recouvre deux
situations différentes : bon stress - mauvais stress. Dans les deux cas, il est utile, il est là pour
quelque chose, quelque chose qu’il faut comprendre…
Bon stress ou stress positif
Tout ce qu'on accepte de faire avec plaisir, en
harmonie avec soi-même. Ce sont les stimulants, les sources de réussite, de
joie, etc. Par exemple, le trac des artistes et des sportifs avant une
représentation ou une épreuve. Le stress joue un rôle important dans la
concentration et la mobil
Mauvais stress ou stress négatif
Stress qui s’installe, qui se fait un nid… qui nous envahit.
Tout ce qui déplaît, représente une contrainte, ou se
fait en opposition avec soi-même. Ce sont des freins ainsi que des causes de
déséquilibre psychique et physique, de tristesse, de souffrance, etc. Un
travail lassant ou astreignant, des relations professionnelles difficiles et
conflictuelles sont à ranger dans cette catégorie. C’est la peur,
la culpabilité, le chagrin, le ressentiment, l'abandon, la frustration, la
colère, la division, la déception, la jalousie, le désaccord, la tristesse, les
pathologies et le manque d'énergie.
Du bon ou du mauvais stress, cela
dépend de nous :
De la manière dont nous percevons et interprétons
les choses ;
De la façon dont nous nous adaptons à la
situation ;
De l'adéquation de nos réactions avec nos capacités
physiologiques et psychologiques. En un mot de la façon dont nous gérons notre
stress !
Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - Maitre-praticienne PNL (Approche Bonhâme) - Technicienne en Hypnose Humaniste.
Prendre rendez-vous ou poser une question :
Contact - 819-347-7664 (Message ou Texto) - sybille6936@gmail.com
Rencontres en présence ou à distance (via Messenger, Skype, WhatsApp, Teams…)
Horaire flexible
Tarif : 80 $ / rencontre.
Paiement en argent ou via Transfert par courriel.
Reçu : En naturopathie, reçu électronique
Membre de l'Association Ritma