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05/09/2021

Émotions

Les émotions


Comment allez-vous aujourd'hui ?

Une émotion est un sentiment général qui colore de façon soutenue les comportements et la lecture du monde qui entoure l’individu. C’est une expérience vécue à l’intérieur de l’individu. D’autres parts, l’affect est l’expression extérieure de l’émotion vécue. Les êtres humains ont accès à une vaste gamme d’émotions et d’affects pour les exprimer. Ces émotions ne sont ni bonnes ni mauvaises, mais sont agréables ou souffrantes selon le cas. L’individu se sent normalement en contrôle de ses émotions et de ses affects, en particulier parce que l’intensité de son expérience émotive ne le dépasse pas.

Nous avons constamment des émotions, comme nous avons constamment des sensa­tions. Dès notre naissance, nous avons commencé à vivre et à ressentir des émotions : joie lorsque nous étions lavé, bercé, caressé, anxiété lorsque maman ou papa était hors de notre champ de vision, colère lorsque les autres ne déchiffraient pas tout de suite notre inconfort; lorsqu’il fallait manger ou faire des choses que nous n’aimions pas, lorsque notre ami ne voulait pas jouer avec nous ou ne voulait pas nous prêter ses jouets.

Jalousie, timidité, fierté, émerveillement, gêne… autant d’émotions qui ont surgi selon les différents évènements vécus.

Lorsque nous étions heureux, enthousiaste, fier, bouleversé, triste, peiné, apeuré… avons-nous été seul ou avons-nous pu partager ? Avons-nous été préparé ou informé lorsqu’il y avait des changements dans notre rou­tine : sorties, visites, naissance, séparation, déménagement, vacances… ? Nous a-t-on dit que les grands vivaient des émotions, comme nous, et que ce n’était pas si facile à reconnaître, à comprendre, à accepter et à gérer ?

Pour nous aider à bien communiquer, nous a‑t‑on appris à mettre des mots, à traduire en paroles l’expression de nos émotions, de nos besoins, de nos sentiments ?

Pour exprimer nos émotions et transmettre notre message autrement que par des mots, nous avions des réactions, différentes bien sûr, selon chaque enfant et selon les évènements rencontrés.

Plusieurs font encore partie de notre quotidien !!!

·       Agitation - Cauchemars - Crise de colère - Difficulté à dormir - Entêtement - Isolement

·       Lamentations - Mauvaise humeur - Maux de tête - Maux de ventre - Peurs - Pipi au lit - Pleurs

·       Refus de manger - Regard éteint - S'agripper aux person­nes - Sucer son pouce - …

Nos réactions ont-elles été accueillies comme nous le souhaitions par les personnes qui nous entouraient ou celles qui étaient importantes à nos yeux. Selon leurs réponses, nous avons senti ou ressenti leur : approbation/désapprobation, écoute/indifférence, disponibilité/absence, ouverture/fermeture, compréhension/incompréhension, recon­naissance/indifférence, satisfaction/insatisfaction…

Nous souvenons-nous d’avoir été cajolé, collé, bercé, apprécié, aimé, expliqué, montré, mis à part, rejeté, ignoré, dressé, battu… ? Et oui, toutes les interventions ou absences d’intervention ont eu une influence sur notre capacité à reconnaître, ressentir, accep­ter ou gérer nos émotions et nous avons sûrement eu quelques attentes, espoirs, dé­sirs non compris, non reconnus, non satisfaits, non comblés, non réalisés. Que d’émotions !

Une émotion, c’est quoi ?

Une émotion ou sentiment, c’est la façon dont nous nous sentons présentement! C’est déclenché par la perception que nous avons des situations et événements qui nous en­tourent et suscité par ce qui se passe en nous, selon notre état actuel physique et men­tal, notre personnalité, notre histoire personnelle, nos expériences antérieures, nos croyances, nos perceptions de nous-même et des autres…

Une émotion peut être agréable (de bien-être ou positive : paix, joie, plaisir, excitation, enthousiasme, calme, gaieté…) et apporte quelque chose de constructif dans nos vies ou désagréable (de mal-être ou négative : anxiété, tristesse, frustration, ressentiment, haine, peur, inquiétude, colère…) et peut gâcher notre vie et la rendre moins belle.

Par la seule pensée, nous pouvons déclencher une émotion. Un souvenir ravive notre nostalgie. L'idée que notre interlocuteur pourrait se choquer provoque un affolement. L'anticipation de sa présence suscite l’excitation. Nous pouvons aussi avoir des émotions à partir de nos sensations. Notre douleur nous pousse à l’exaspération, nous devenons affolé, nous en perdons le souffle. Les symptômes de notre angoisse nous mènent à la panique.

Notre façon de voir, nos idées, nos scénarios, notre imagination, nos croyances, nos interprétations, nos déductions, nos conclusions… nous amènent à un état affectif qui détermine les émotions que nous ressentirons. Nous créons donc nos émotions par nos propres pensées, qu’elles soient agréables ou désagréables, vraies ou fausses !


Pourquoi avons-nous des émotions ?

D’abord, il faut savoir qu’une émotion est positive en soi, car toutes nos réactions émotives sont là pour nous aider à nous adapter à chaque situation de notre vie. Elles servent à nous permettre de tirer le plus de satisfaction possible de chaque moment et d'éviter les obstacles et les dangers qui se trouvent sur notre chemin.

Nos sentiments et nos émotions nous informent continuellement sur la situation présente dans laquelle nous sommes et sur notre état intérieur et nous renseignent sur l'effet des événements et de nos propres actions sur notre équilibre intérieur.

La plupart de nos émotions passent presque inaperçues, car elles ne nous posent pas de problème, sauf lorsqu’elles nous dérangent, que nous nous objectons et que nous tentons de les arrêter ou de les transformer artificiellement. Pourtant, qu'elles nous dérangent ou non, elles jouent le même rôle.

Elles nous informent du fait que nous sommes atteints par les choses. Leur intensité nous indique combien fort nous sommes atteints. Elle est donc révélatrice du degré d'importance. Si un geste, un événement nous atteint, c'est qu'il a une résonance en nous. Il nous renvoie à un vécu qui a une signification subjective. Ainsi nous pouvons dire que ce qui nous touche correspond à un besoin présent en nous. Il peut s'agir d'un besoin plus ou moins grand, mais ce qui est certain, c'est qu'il est suffisamment important pour que nous soyons ainsi remués.

Si nous nions et évaluons nos réactions comme peu appropriées, elles existeront quand même. Ça semble sans gravité, cependant nous ne faisons que repousser un sentiment. Mais en fait, c'est la première marche vers une multitude de problèmes en tous genres. C'est le début des complications ! Les frustrations s'accumulent et les sentiments deviennent plus intenses.


Nos émotions… et les autres ?

Lorsque nous sommes tentés d'éviter nos émotions, c'est souvent parce que nous sommes préoccupés des réactions de notre interlocuteur ou que ce n’est pas approprié à cause de la situation ou parce que nous ne sommes pas prêts à laisser voir une dimen­sion de nous. Nous avons souvent tellement peur des réactions des autres que nous voudrions les prévoir entièrement à l'avance et même les contrôler. C'est souvent dans ces situations que nous commençons à renier ce que nous ressentons et à éviter d'y avoir accès. Plutôt que de risquer de subir la colère ou de faire face à la douleur d'une personne qui nous importe, nous choisissons de fermer les yeux sur nos réactions et, par conséquent, sur nos besoins.

En tentant de contrôler ou d'éviter les réactions de l'autre, ce sont les nôtres que nous neutralisons surtout. Et la descente aux enfers est commencée : nous perdons contact avec nos besoins, avec les causes de nos malaises. Plus il s'agit de quelqu'un de précieux dans notre vie, plus notre vitalité souffrira de cette dissimulation.

Pourtant, si nous incluons notre souci de ne pas blesser dans l'expression de notre émotion, nous obtiendrons bien souvent des résultats satisfaisants comme un rapprochement ou une meilleure complicité.

Si nous ne pouvons immédiatement nous permettre de nous laisser aller à cette émotion, nous avons avantage à nous réserver un moment pour nous y arrêter, dans un avenir aussi rapproché que nous le pouvons. En effet, plus le délai se prolonge, plus il est difficile de retrouver cette émotion avec ses qualités exactes : elle perd alors une partie de la richesse de son utilité. Il faut donc rapidement trouver une façon d'en tenir compte dans notre façon d'agir. Nous ne pouvons la mettre au premier plan, pour le moment, il faut quand même respecter (ne pas la nier) cette émotion.

Peu importe le moyen d'expression qu'on choisit, l'essentiel c'est qu'il permette de sortir cette émotion sans créer de problèmes inutiles. C'est pour cette dernière raison que le fait d'engueuler une autre personne qui n'a rien à y voir n'est pas un moyen adé­quat. C'est une expression dirigée vers la personne concernée que nous recherchons.


Conséquences d’émotions mal gérées

Plusieurs pensent que la plus grande partie de nos maladies a son origine dans les émotions que nous ne nous autorisons pas à vivre et une émotion non reconnue, non acceptée, non exprimée fait des ravages autant au niveau corporel que psycholo­gique. Pensez un moment combien vous pouvez être fatigué après avoir vécu une jour­née ou une période d’émotions intenses. C’est la même chose lorsqu’on les retient. Nos émotions sont des charges énergétiques dont nous devons être conscient pour pouvoir les évacuer, sinon cette énergie s’accumule, s’emmagasine dans le corps et provoque des malaises, des blocages.

Nos émotions persistent dans notre corps, notre inconscient, tant qu’elles ne sont pas entendues et toute émotion repoussée resurgira éventuellement. Imaginez les dégâts que cela peut engendrer quand un flot d’émotions est contenu pendant 5-10 ou 15 ans ou plus.

Il nous faut donc apprendre à penser, ressentir et agir autrement si nous voulons gérer nos émotions.


Gérer mes émotions (revenir à un état d’équilibre intérieur)

Chacune des émotions que j’accepte de recevoir et d’accueillir avec douceur, et que je prends le temps de découvrir, est un cadeau d’une valeur inestimable que je m’offre et qui enrichit mes échanges avec moi-même et les autres.

Que mon émotion provienne de mes pensées ou d'un événement extérieur, elle a toujours la même fonction : elle m’informe et si l’information qu'elle me transmet me dérange, je dois trouver le sens de ce message pour comprendre et agir. Comprendre ce qui a pu me manquer, discerner mes besoins, et agir en conséquence pour assurer ma satisfaction lorsque cela est possible. Je dois l’identifier, l’accepter comme faisant partie de moi-même, la vivre et l’exprimer.

Si je nie mes émotions, je me dissocie de ce que je vis, je fais comme si tout allait bien. Je ferme la porte à mon discours intérieur, ma petite voix. Pourtant, quand j’ai un malaise ou un mal-être, c’est positif. Mes pensées peuvent sembler tordues et mes émotions intenses, c’est mon corps et mon esprit qui m’envoient un message fort pour que j’améliore les choses et me signifie que je dois changer mon état !

Dès l’enfance, j’ai associé mes besoins naturels d'amour, de sécurité et de reconnaissance aux émotions et sentiments positifs ou négatifs que les personnes significatives ou de référence ressentaient face à mes besoins naturels. Chacun a son vécu et l’a intégré à sa façon et certains sont passés à travers sans blessures profondes, d’autres les sillons sont plus profonds.

Par exemple, si ma mère ou une personne significative était en colère ou patiente à chaque fois que j’avais besoin d'attention, j’ai associé alors le besoin d'attention à la colère ou à la patience. Si mon père ou une personne significative était froid ou enthousiaste chaque fois que j’avais un besoin d'amour, j’ai associé alors la froideur ou l’enthousiasme à l'amour...

Aujourd’hui, à cause de mes associations et de mes croyances, il m’arrive de renoncer à certains de mes besoins afin de ne pas revivre certaines émotions négatives. Pour agir sur mes émotions et me libérer de la déprime, de la tristesse, de l’angoisse, de la culpabilité, de la colère... ou tout au moins en faire descendre l’intensité de manière très significative et augmenter la présence des émotions agréables en moi, je dois tendre vers ce qui me permet d’être +objectif, +positif et +clairvoyant lorsque je pense à mes émotions.

Dans la vie, je recherche un bien-être intérieur et une satisfaction et pour cela, je dois mettre au premier plan mes émotions positives, ma joie de vivre, mon plaisir, mon plaisir du travail bien fait... Et si je veux transformer mon émotion négative en émotion positive et augmenter le nombre et la durée de mes émotions positives pour vivre heureux, c’est donc à moi de prendre la décision !

Il ne s'agit pas d'éliminer mes émotions, mais mieux les utiliser et mieux les vivre, en limiter les excès et savoir revenir au calme et à la sérénité. Mes émotions sont une émanation de moi-même, de ce que je suis profondément. Aussi, les laisser s'exprimer revient à laisser s'exprimer ma personnalité, à être simplement moi-même. Quant aux émotions qui paraissent désagréables, il s’agit de les apprivoiser, afin que je sois en harmonie, en bonne relation avec toutes les composantes de ma personnalité.


Qu’est-ce que cela signifie, qu’est-ce que je dois faire ?

D'abord, croire que ça peut être fait, examiner mes résistances à le faire, disposer d'un outil qui me convient et me faire confiance. Par exemple : si je pense que je ne sortirai pas de mon problème (croyance : je ne suis pas capable, pas motivé), je me sentirai découragé, déprimé, en colère, triste… même si en réalité le problème peut se régler facilement. Ou, si je pense que c’est une bonne affaire d’avoir gagné le million, je me réjouirai, je serai joyeux, euphorique... et si je pense que je risque de me faire jouer ou exploiter (croyance : c’est impossible que je sois heureux avec tout cet argent…), je ressentirai de la crainte, de l’incertitude, de l’appréhension...


Boîte à outils

Dès l’émergence d’un sentiment, d’une émotion, je dois être attentif et ressentir l'intensité découverte et apprendre à écouter le message que l'émotion me transmet. Je fais une immersion totale dans cet univers, je suis à l’écoute et je vis pleinement cette émotion présente. Cela me permet de voir des dimensions ou des aspects nouveaux ou inattendus et je découvre que cela a un sens pour moi. Pour m’aider à y arriver, je commence par prendre une bonne respiration. Tout d’abord, pour me calmer, reprendre mes esprits, m’arrêter, vivre mon moment présent, mon émotion. Cela va m’aider à décider d’agir, à me concentrer, à être actif, à passer à l’action, à clarifier mes pensées et mes attitudes par rapport à mes peurs, mes craintes et ce que je veux vraiment.

Voici quelques outils à utiliser qui m’aideront, je choisis ce qui fait mon affaire.

Je favorise, cultive, utilise mon émotion positive, agréable, pour pouvoir la reproduire à volonté, pour la renforcer. Donc, si j’ai une émotion positive, je me demande de quelle émotion il s’agit puis, qu’est-ce qui a provoqué cette émotion et ce que je me dis, vois, entends, ressens, observe… à cette occasion et je me la rappelle le plus souvent possible. Par exemple, je me suis senti reconnu, aimé lorsque mes amis ont fêté mon anniversaire et que j’ai lu toutes les cartes de souhaits qui m’ont été données. Je me rappelle cette expérience avec mes cinq sens et je donne comme nom : mon jardin de fleurs. Je visualise mon jardin de fleurs régulièrement au cours de la journée pour stimuler ces émotions positives… je laisse aller mon imagination pour toutes les pensées positives que je veux renforcer et je m’en imprègne le plus souvent possible.

Si mon émotion est négative, je la nomme, je me demande ce qui l’a provoquée, qu’est-ce que je me dis, vois, entends, ressens, observe… tout en me rappelant que je vis mes émotions en fonction de mes croyances et qu’elles sont déclenchées ou intensifiées par mon imagination… est-ce que je peux la changer en émotion positive ?

Je nomme mes émotions (Liste des émotions), je les définis, les décris en images. Chaque émotion ou sentiment donne un message précis à propos de mon équilibre intérieur.

Je consigne mes pensées, mes réactions, mes découvertes par écrit dans un journal de bord personnel ou je dessine. Je me rédige une lettre ou j’écris à une personne (je ne suis pas obligé de l'expédier, je peux la déchirer et l’envoyer à la poubelle) en y inscrivant tout ce qui me vient à l’esprit (peu importe la syntaxe ou les fautes… il faut se laisser aller).

Je vis intensément mes émotions négatives avec mon corps tout entier pour pouvoir ensuite les laisser partir. Lorsque je suis seul, je me force à rire, grimacer, pleurer, gesticuler avec force, crier, chanter à tue-tête, émettre des sons inarticulés, danser de manière endiablée, faire le fou de mille manières... parler à un objet (qui représente la personne qui me dérange) ou à une image mentale de cette personne (je le fais à haute voix pour obtenir un soulagement).

Je me pose des questions du genre : est-ce que je vois ou j’entends ou je sens que ma colère surgit lorsque mon organisme a décelé la présence d'un obstacle à ma satisfaction et que je la traite souvent comme un manque de maîtrise et non comme une énergie utile pour vaincre un obstacle sérieux ? Peut-être aussi que je m’en sers pour être respecté et écouté parce que c’est ce que j’ai toujours vu ou vécu ?

Est-ce que je suis en mesure d’observer que ma tristesse est présente parce que je subis une perte ou que je souffre d'un manque et que mon impatience m’informe du fait que ce que je fais présentement n’est pas ma priorité actuelle ou n'a pas de sens, que je suis en train de perdre mon temps. Suis-je plutôt porté à considérer ma tristesse ou mon impatience comme une faiblesse relativement inacceptable et non pas comme un signe important à considérer qui me permettrait d’identifier ce qui me manque ou me convient et ainsi choisir les actions appropriées pour y remédier ?

Est-ce que je reconnais que la peine que j’ai à l’idée qu'on pourrait me rejeter me donne l'occasion de cerner l'importance de cette relation pour moi et que mes peurs sont là ou ont été là pour me protéger… de quoi, de qui, en ai-je encore besoin ?

Est-ce que mon découragement est présent pour me faire constater que je reproduis le même comportement et que si je me permets de le sentir à fond il m’amènera à des solutions que je n'ai peut-être jamais envisagées jusqu'à maintenant. Est-ce que je me sers de ma culpabilité pour me faire croire que je suis une meilleure personne et que mon inquiétude laisse entendre que je me sens responsable ?

Une fois que j’ai trouvé quelles sont mes pensées, je me demande si ce que je pense correspond réellement à la réalité et où sont les preuves de ce que j’avance. Suite à cette comparaison entre mes pensées et la réalité, j’arrive infailliblement à savoir si mes idées sont vraies, fausses ou douteuses.

Si je les crois vraies, mes émotions sont vraies et vraies sont les actions que je pose en fonction de ces idées. Alors mes idées sont réalistes, vraies. Mon trouble est fondé, j’essaie de modifier la réalité, d’agir pour influencer le cours des événements. Et si cela s’avère impossible, il me restera à accepter la réalité, en évitant de l’amplifier.

Si elles sont réalistes et correspondent à la réalité, mes émotions et mes actions sont adaptées au réel et donc habituellement appropriées et efficaces.

Si mes idées sont irréalistes, mes émotions et mes actions seront inadaptées au réel. Elles sont donc habituellement inappropriées et inefficaces. Il suffit de s’observer ou d’observer les autres pour constater que les émotions issues de pensées irréalistes, souvent négatives, sont non seulement inappropriées à la réalité, mais très souvent désagréables et puissantes (ennui, tristesse, impatience, peur, colère…) et que les idées réalistes, souvent positives, sont porteuses d’émotions appropriées et la plupart du temps agréables et modérées (joie, amour, tendresse…).

Si mes pensées sont irréalistes, fausses. Vite, il me faut les remplacer par des idées vraies. Et voilà que de nouvelles émotions et de nouvelles actions mieux adaptées, issues de mes nouvelles idées réalistes surgiront.

Si mes pensées sont incertaines, douteuses. Impossible de déterminer ou de vérifier si c’est vrai ou faux. Arrêt. J’admets que c’est possible mais non certain, automatiquement l’impact émotif et comportemental est diminué.

Si mes idées sont incertaines mais possibles. J’essaie de voir comment je me sens en admettant que l’idée soit vraie ou fausse et je m’adapte à ces éventualités.

Bien sûr, que ces découvertes m’amèneront à agir différemment, à être plus en accord avec moi et avec les autres et plus mes gestes exprimeront ma satisfaction. Cela peut être dérangeant, c’est normal, de nouveaux sentiments naissent. Il suffit de continuer.

Plus j’attends ou plus j’ai attendu, plus le chemin est difficile, j’ai peut-être besoin de l’aide d’un psychologue, d’un psychothérapeute, d’un spécialiste qui fait une place importante à la conscience, aux phénomènes émotifs. Ma blessure qu’elle soit physique ou non doit être soignée, pour guérir, alors je choisis le bon spécialiste.


Et maintenant !

Est-ce que je suis prêt à me souvenir, à revivre mes émotions, mes fantasmes, mes sensations physiques, mes rêves, mes cauchemars et prêt à me rappeler des pensées qui ont entouré un évènement traumatisant afin de m’en libérer et pouvoir enfin avancer, tourner la page, évoluer, reprendre le pouvoir sur ma vie, être bien, être heureux ?

Je suis adulte, est-ce que j’exprime encore mes émotions comme lorsque j’étais enfant ? Ai-je évoluer et appris l’importance de reconnaître, ressentir, exprimer correctement avec des mots ou autrement, au bon moment et avec la bonne personne mes émotions, mes sentiments et mes besoins ? Est-ce que je me sers de la bonne cible (personne) pour déferler ma colère, ma tristesse, ma peine, mon insécurité, ma lassitude, mon vide, mes blessures. Ma cible est-elle mon bouc émissaire parce que je ne veux pas ou je me sens incapable d’affronter certaines réalités, de me regarder en dedans, de voir l’enfant en moi qui est blessé, meurtri, offusqué ?

Aujourd’hui, je suis ce que je suis et je ne peux changer le passé ou ce qui est arrivé. Je peux continuer à ressasser mon passé, à garder de la rancune, à rager, à blâmer, à chercher des coupables. Je peux aussi vivre mon présent pour un futur meilleur, m’assumer, reconnaître ma responsabilité et réagir positivement.

J’ai le choix de décider comment je veux poursuivre ma route : continuer de regarder dans le rétroviseur ou commencer à jeter un regard par en avant, admirer les paysages ou ne voir que les mauvaises herbes, apprécier le coin de ciel bleu ou être envahi par la grisailles des nuages… heureux ou malheureux ?

La prévention est toujours de mise, alors je prends mes sentiments et mes émotions au sérieux, je les considère comme des indices importants et j’en tiens compte dans mes décisions. Cet effort de conscience me permet de réajuster rapidement et m’aide à percevoir plus clairement mes succès. Je permets ainsi à mes émotions de jouer leur véritable rôle, celui de guide sûr vers la satisfaction de mes besoins les plus importants et la réalisation de mes aspirations.

Il est donc de la première importance pour mon bien-être personnel de m’occuper à penser réalistement, positivement et à déloger de mon esprit les idées irréalistes ou négatives qui me procurent ces émotions négatives et inappropriées.


Je cultive ma douceur intérieure et je l’extériorise, je manifeste ainsi plus d’assurance, plus de confiance en moi et les autres et j’exprime mieux mes émotions. Je prends le temps de ressentir et vivre plus intensément chaque émotion quand je réussis quelque chose et cela me sert à garder ma foi en moi face aux épreuves de la vie… ce qui me rend heureux, de plus en plus heureux et je vis heureux !


Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - Maitre-praticienne PNL (Approche Bonhâme) - Technicienne en Hypnose Humaniste


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Reçu : En naturopathie, reçu électronique - Membre de l'association Ritma


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