Le stress (4) Quelles sont nos réactions
physiologiques lors d'un stress ?
Le stress est une notion subjective, puisqu'une même stimulation extérieure peut affecter très
différemment chaque individu. Ainsi, dans une situation identique, certaines personnes ont une meilleure gestion du stress que d'autre. Il peut même en découler une certaine intolérance entre deux individus qui ne comprennent pas les réactions de stress de l'autre.
Vous apprenez la disparition d'un être cher ou
vous gagnez au dernier tirage du Loto... cela provoque les mêmes réactions
physiologiques. C'est votre vécu psychologique qui
est différent et qui vous fait réagir différemment
d'une personne à l'autre.
Les stresseurs d'aujourd'hui sont tous relatifs,
c'est-à-dire qu'ils nécessitent une interprétation de la
situation par la personne qui la vit. Or, chez certaines
personnes, la capacité de trier les renseignements pertinents
est brouillée, pour différentes raisons. Les gens en viennent
à surestimer les risques associés à certaines situations, et le stress
chronique s'installe.
Vous devez donc reconnaître
votre stress et l'accepter, car le nier peut
tout simplement conduire à la catastrophe. L'acceptation est le premier pas
vers le mieux-être. La mise en place d'un programme de gestion
personnelle du stress est ensuite nécessaire pour une
amélioration non seulement de sa qualité de vie, mais aussi pour développer ses
capacités et son potentiel. À chacun sa façon d'utiliser tous les moyens mis à
sa disposition ou à sa connaissance. L’hypnothérapie fait partie de ces moyens.
Si l'on sait se servir du
stress, il peut devenir un outil précieux nous permettant de réussir
notre vie et d'atteindre nos objectifs.
Il faut le recycler et arriver à l'utiliser à bon escient. Pour y arriver, à
mon avis, il est important de connaître comment notre organisme réagit
au stress. Ainsi, on est à l'écoute de soi-même, on peut
évaluer le niveau de stress que l'on peut tolérer et on sait distinguer le stress
qui va nous aider de celui qui va nous nuire.
Dans les chroniques précédentes, je vous ai
fait part des signes et des causes, il faut donc observer vos signes
de stress, établir leurs causes et par la suite prendre les
grands moyens en apprenant à le gérer, pour éliminer ou du
moins en diminuer la source.
Il est souvent plus facile de changer notre perception
des événements que de modifier les événements comme tels. Sur le plan
de la perception, vous avez une emprise.
Ainsi, si vous regardez une situation sous un angle différent,
d'une façon moins dramatique, vous pouvez mieux la supporter.
Dans certains cas, le stress peut être si grand que vous devrez prendre des
médicaments pendant quelque temps. Mais attention, vous ne devez jamais le
faire sans l'autorisation du médecin. L’hypnothérapie peut être une alternative
pour vous aider.
Depuis que le monde est monde, nous sommes programmés
pour réagir de deux façons face au stress : la fuite ou le combat
ou lutte (action). Au tout début, nos ancêtres, devant un danger, se
battait ou fuyait... pour leur survie. De nos jours, ce n'est pas si simple...
nous avons évolué, mais que cela peut parfois être compliqué... nous ne sommes
plus à l'âge des cromagnons !
Vous êtes sur le point d'avoir un accident, une
réaction de combat est salutaire car instantanément, vous
allez trouver la réponse adéquate : effectuer la manoeuvre nécessaire pour
éviter l'accident. Le soulagement (sensation de bien-être) que vous ressentez
permet au corps de retrouver son équilibre et tout rentre dans l'ordre.
Subjectivement, vous ressentez une sensation de plaisir liée à l'intensité de
ce que vous avez vécu, cette montée d'adrénaline a été bénéfique, vous avez
transformé le stress qui en a découlé.
Vous arrivez face à un animal dangereux, vous
pouvez combattre (c'est dangereux pour votre survie) ou fuir.
La même chose arrive lorsque vous êtes face à une personne qui a un
comportement agressif à votre égard (colère, remarques dévalorisantes...), vous
avez deux choix : fuite ou lutte (action). Vous pourriez frapper cet individu
pour vous défendre (lutte)... vous êtes civilisé, éduqué...
cette attitude entraînerait encore plus d'ennuis ; vous allez donc « ravaler »
votre colère, contracter certains muscles (mâchoires, cou, épaules...) (fuite).
Dans ce cas-là, les manifestations du stress
vont perdurer et leur multiplication va perturber à des degrés
plus ou moins importants l'équilibre physiologique.
Lorsqu'une situation est cause de stress, il
faut se demander si on attaque ou si, au contraire, on accepte
de vivre avec. Et quand je parle d’attaque, entendons-nous, ce n’est pas de
frapper, crier, insulter… c’est essayer de trouver la façon, la manière, le ton,
les mots, le moment… pour essayer de gérer la situation...
C'est l'indécision qui est la
plus exigeante pour l'organisme : entre l'attaque et la tolérance, on peut se vider
de son énergie. Dans les rapports interpersonnels, en particulier lors
de conflits, on éprouve souvent à la fois des impulsions d'attaque et des
impulsions de tolérance. On peut même entretenir les deux durant des jours, des
mois, voire des années et vivre déchiré entre les deux impulsions.
Il faut choisir. Si on croit utile
et surtout possible de passer à l'attaque, il faut le faire ;
mais si, au contraire, l'attaque ne ferait qu'aggraver la
situation, créer de nouvelles tensions ou placer l'individu
devant des choix encore plus difficiles, il faut alors obéir à l'autre
impulsion : celle de la tolérance et accepter
de vivre avec - qu'il s'agisse de circonstances ou d'individus.
Tout dans la vie peut se révéler être une
source de stress, l'important c'est donc la réponse
qui y est apportée. Comment ça se passe vraiment ?
Voici le chemin du stress et
l'enchaînement physiologique.
1. Alarme et adaptation |
2. Résistance et adaptation |
3. Retour à l'équilibre |
4. Inhibition de l'action (déséquilibre). |
Un problème ? Qu'est-ce que je fais ? Je réagis et je m'adapte (rapidité d'action) (1-3), je résiste,
j'analyse et je m'adapte (2-3) (réaction à moyen terme) ou je laisse faire,
c'est trop compliqué (4) ?»
1- Alarme Stimulation des organes impliqués dans la défense (appareil cardio-vasculaire,
les poumons, le foie et les muscles) et inhibition des
fonctions (digestion, reproduction). Libération d'adrénaline. Cœur accélère, respiration
courte et rapide, modifications de la répartition du sang dans l'ensemble de l'organisme.
Si évacuation des tensions... retour au calme... équilibre. Par exemple, je vois la lumière rouge à la dernière minute, je freine
brusquement et j'attends la lumière verte. J'ai eu chaud, mon rythme
cardiaque s'est accéléré et ouf ! Je me suis calmé en attendant la lumière
verte. |
2- Résistance et adaptation Production d'hormones adrénaline
et noradrénaline...
irrigation sanguine meilleure, cœur bat plus vite... cerveau et muscles
réagissent plus vite... Libération des glucocorticoïdes : cortisol,
cortisone et corticostérone... Maintien de production de glucose
à un niveau élevé afin de répondre au besoin à moyen terme
des muscles du cerveau et du cœur... évacuation des tensions, phase du retour
au calme... équilibre. Par exemple : je sors dehors, il fait très froid, je gèle. Je bouge, je frotte
mes membres, je résiste au froid, je me sens bien. |
3 - Retour à l'équilibre Pour cela, la tension accumulée dans le corps est
évacuée... A chacun de trouver ses moyens pour éliminer ou gérer sa
tension ou son stress. Quelques
suggestions Prendre du recul, s’analyser, changer ou modifier des
pensées, des comportements… Consulter un médecin ou autre professionnel Hypnose… ancrage, exercice ou activité, marche, méditation,
relaxation, respiration, sophrologie, yoga… |
4 -
Inhibition de l'action Capacités énergétiques
de l'organisme s'épuisent, glucose chute... cellules ne sont
plus nourries correctement. Dérégulation de plusieurs systèmes neuronaux et endocriniens...
élévation constante du taux de glucocorticoïdes (cortisone...)... immunité...
cholestérol sanguin... Possibilités de l'organisme dépassées...
épuisement... état qui favorise apparition de pathologies. Pathologies somatiques : hypertension, athérosclérose, infarctus du myocarde (maladies
cardiovasculaires), constipation, colite, ulcère (troubles gastro-entériques)
arthrite rhumatisantes, diabète (glucocorticoïdes induisent résistance à
insuline), obésité, mort. Pathologies psychiques : indifférence, introversion, passivité, résignation, dépression et
anorexie mentale, troubles anxieux. Trouble du comportement
socio-professionnel : irritabilité, risque
d'accident accru. Manque de concentration, blocage par rapport à une
situation nouvelle, phénomène du « blanc » observé pendant un
examen, mémoire défaillante, facultés d'apprentissage diminuées, mauvaise
compréhension d'une donnée, impossibilité de trouver une solution, ou de
prendre une décision, erreurs fréquentes, importance exagérée accordée à des
détails... Par exemple : je travaille dans un endroit et je n'aime pas mes fonctions. Je
préfère rester là pour la sécurité... mais je me dis toujours je hais ce travail, je suis écœuré, si ça
peut finir, j'en ai marre... je suis agressif, désintéressé, je fais des
erreurs, j'oublie, je subis, chaque lundi matin, c'est un calvaire... |
Vous voyez que dès que nous recevons un
message, nous pouvons réagir rapidement (phase 1), modérément
(phase 2) et tout rentre dans l'ordre, nous sommes bien (phase 3). Ce qui cause
problème, c'est quand nous avons de la difficulté à absorber le message reçu
(phase 3), soit par incompréhension, peur ou toutes autres raisons qui viennent
de notre intérieur ou de notre extérieur, qui nous occasionnent des
désagréments qui peuvent être bénins au début... nuisibles (si cela persiste)
en engendrant toutes sortes de troubles, maux, maladies et même la mort.
Entre-temps,
il lui faut s'adapter et vivre, c'est s'adapter.
Pourquoi certaines personnes réagissent
positivement, d'autres négativement. Pourquoi ça semble plus facile de
s'adapter pour certains et plus difficiles pour d'autres ? Ah ! Que la vie est
compliquée !
Tout part de notre cerveau qui doit prendre la
bonne décision.
Selon Mac Lean, notre cerveau est divisé en
trois couches (de la plus ancienne jusqu'à la plus récente) : reptilien,
limbique, néocortex. Pourquoi l'information reçue, arrive à un résultat de
bien-être, chez certains et de panique chez d'autres ?
Lorsqu'une
information de l'extérieur arrive par l'entremise des cinq sens,
elle est transportée jusqu'au cerveau sous forme de message
nerveux.
Le problème c'est que cette information doit
arriver au néocortex ou cortex cérébral (où se gèrent les
décisions) et qu'elle doit passer par la barrière du reptilien
(domaine des instincts, des impulsions et des compulsions), et celle du système
limbique (où se gère nos émotions) ensuite...
Et puis, c'est quoi ça : reptilien, limbique et
néocortex ? Voir Cerveau -1 / Cerveau -2 /
Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - Maitre-praticienne PNL (Approche Bonhâme) - Technicienne en Hypnose Humaniste
Prendre RDV ou pour information
Contact - 819-347-7664 (Message ou Texto) - sybille6936@gmail.com
Rencontres en présence ou en ligne (via Messenger, Skype, WhatsApp, Teams…)
Horaire flexible
Tarif : 80 $ / rencontre.
Paiement en argent ou via Transfert par courriel.
Reçu : En naturopathie, reçu électronique
Membre de l'Association Ritma
Bibliographie
http
://www.volodalen.com/15psychologie/psychologie2.htm
http
://www.lepoint.fr/sante/document.html ?did=69933
http
://schwann.free.fr/coursstress.html
http
://www.chambon.ac-versailles.fr/science/sante/
http
://www.webwiller.com/stress/stress01.htm
Science & Vie, no
1047, décembre 2004
http
://www.unisson06.org/dossiers/relation_aide/stress.htm
http
://perso.orange.fr/sophie.coltier/nouvellepage21.htm
http ://www.gestiondustress.net/index.php ?page=dossier.php
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