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26/10/2021

Stress (5) Comment savoir si son enfant est stressé ?

Le stress (5) Comment savoir si son enfant est stressé ?

Dans son ouvrage « Ces enfants malades du stress », Gisèle George, pédopsychiatre à Paris, explique


que les enfants aussi souffrent du stress et que cela peut provoquer chez eux des maux proches de ceux rencontrés chez les adultes.

Pat Bragg, pour sa part, nous mentionne que les enfants vivent le stress différemment des adultes et le même enfant le vit de façon différente selon les circonstances. Certains enfants auront des problèmes physiques (maux de ventre, éruptions, maux de tête, des crampes).

Certains enfants deviennent vraiment grognons. D'autres encore s'expriment dans des interactions agressives (cris, coups, objets lancés) tandis que d'autres deviennent introvertis (repli sur soi, esprit destructeur envers soi, leurs bricolages ou leurs constructions).

Lorsque le stress est présent, il est nécessaire de s'en défaire au plus vite. Généralement, inconsciemment, tout individu stressé trouve une « stratégie d'ajustement » pour libérer la tension. Par exemple, l'enfant qui, en visite chez des amis de la famille, doit rester assis sur une chaise, agite sans cesse ses jambes. L'enfant qui a été stressé à l'école jette des cailloux sur un animal ou un objet ou encore donne des coups de pieds dans une motte pendant son trajet de retour à la maison.

Selon Harold Minden, PhD, professeur de psychologie et spécialiste en matière de stress à l'Université York, le stress peut nuire au bien-être physique, affectif, social, intellectuel et au rendement scolaire des enfants. Le stress peut également influer sur la motivation, l'attention, la perception, la mémoire et le processus d'apprentissage des enfants. Chaque enfant réagit au stress à sa façon. Tout comme l'adulte, il possède différentes capacités pour apprivoiser le phénomène. En outre, ce qui est source de stress chez un enfant peut ne pas toucher un autre.

Sources de stress pour les enfants

Peu importe leur âge, ils éprouvent du stress comme leurs parents. J'ai relevé les points de vue de différents spécialistes du Canada, des États-Unis et de la France.

Selon Sonia Lupien, Ph.D, chercheuse en neuropsychologie, le stress pour l'enfant est relatif et sa présence dépend d'une multitude de facteurs provenant de l'environnement familial, de l'âge et de la personnalité de l'enfant, et de son environnement social. Toutefois, la seule chose qui ne change pas avec le stress, ce sont ses causes : la nouveauté, l'imprévisibilité, et l'absence de contrôle.

L'être humain est sollicité de toutes parts dans un monde de communication à outrance. Les agressions environnementales conscientes (bruits) et inconscientes (ondes électromagnétiques) sont alors « monnaie courante ». Les agressions sociales (violence conjugale, drogue, divorce) deviennent aussi de plus en plus présentes dans la vie quotidienne de l'enfant.

Les catastrophes et les tragédies, telles que l'action militaire, le terrorisme et les catastrophes naturelles, sont des événements qui bouleversent de nombreux enfants et adolescents.

Et de nos jours, on peut ajouter la pandémie, le confinement…

Le stress qui habite l'enfant est en grande partie le reflet de ce que vivent les adultes qui l'entourent, même si cela est parfois difficile à accepter. La transformation de la famille, la situation par rapport au chômage et l'aide sociale sont des éléments nouveaux et perturbants. Les exigences et visions par rapport à la réussite des enfants, la pression inconsciente mise sur eux dans leurs activités (sport, culture, etc.) font partie du reflet que nous donnent les enfants. La société les veut toujours performants, de plus en plus performants...

Tout comme les adultes, les enfants sont victimes de stress, mais il passe souvent inaperçu. De nos jours, le rythme de vie est plus rapide et les changements se produisent de façon accélérée et fréquente. Il y a de nombreux facteurs qui ajoutent au stress dans la vie des enfants. Souvent, le stress chez les enfants résulte de situations qui perdurent et sont hors de leur contrôle. L'un des plus importants facteurs de stress chez les enfants est la hâte qu'ils ont à se préparer, à aller d'une place à l'autre, à réussir et à grandir. Les bouleversements qui surviennent au sein de la famille en raison de décès, de divorce, de problème de santé, de tension et de querelles au foyer peuvent aussi entraîner de la peur, de l'anxiété, un surmenage affectif et contribuer au stress chronique.

On a tendance à minimiser l'effet d'événements qui semblent mineurs aux yeux d'un adulte, mais qui peuvent occasionner beaucoup de tension chez l'enfant. Ces facteurs de stress qui se répètent de façon insidieuse peuvent mener à la catastrophe s'ils ne sont pas reconnus ni désamorcés. Il peut s'agir d'un copain trop brutal à l'école, d'une discipline trop rigide qui terrorise l'enfant, etc.

Il est difficile parfois de comprendre pourquoi les enfants agissent comme ils le font. Le fait de comprendre les sources de stress pour un enfant peut nous aider à regarder au-delà du comportement inattendu ou indésirable de l'enfant pour trouver les raisons véritables qui expliquent ce comportement.

Dans son livre Smiling at Yourself (1990), Allen Mendler énumère quelques-unes des situations vécues par les enfants et qui constituent pour eux des sources de stress.

Le stress, c'est quand ton frère ou ta sœur t'agace en te traitant de noms. Ça peut te mettre en colère.

Le stress, c'est quand tu veux quelque chose vraiment très fort et que papa ou maman refuse de te l'acheter. Tu peux avoir l'impression qu'ils ne t'aiment pas.

Le stress, c'est quand tu ne trouves pas personne avec qui parler ou jouer. Tu peux te sentir tout seul.

Les enfants sont affectés par des sources de stress semblables à celles que leurs parents et les autres adultes vivent. Par contre, les enfants vont aussi être stressés par des situations ou des facteurs qui ne dérangent généralement pas beaucoup un adulte.

Sources de stress physiques

Changement de température

Changement des heures de sommeil

Douleur

Endroit bruyant

Faim

Fatigue

Maladie

Manque de soleil

Manque de sommeil

Mauvaise alimentation

Poussée de croissance

 

 

 

Sources de stress émotionnelles

Assister à une dispute ou à un conflit interpersonnel

Attentes trop élevées à leur égard

Changement dans la composition de la famille

Être séparé de leur famille

Être victime de l'agressivité des autres (l'intimidation, par exemple)

Exposition à la violence ou autre exposition

Perte d'un objet de valeur (un animal en peluche ou une « doudou »)

Perte ou la mort d'un animal de compagnie

Sentiments ou émotions extrêmes, qu'ils soient positifs ou négatifs (par exemple, la joie, l'excitation, la peur, la confusion, la colère)

Sources de stress situationnelles :

Arrivée d'un nouveau petit frère ou d'une nouvelle petite sœur

Changement de routine

Endroit bondé de monde

Environnement physique inhabituellement calme

Environnement physique inhabituellement stimulant

Excès de quelque chose (par exemple, une trop grande liberté, un manque de supervision)

Journée désorganisée ou chaotique

Se faire bousculer pour aller plus vite, se dépêcher

Vacances

Les adultes comme les enfants, selon Pat Bragg expérimentent le stress pour plusieurs raisons et sont regroupées en quatre grandes catégories :

Stresseurs physiques

Croissance accélérée

Maladie

Malnutrition

Manque de lumière

Manque de sommeil

Pas de géant dans les capacités

Températures extrêmes

 

Changements dans la vie d'un enfant

Nouvelle routine

Nouvelle intervenante en services de garde

Environnement inconnu

Perturbation dans la vie familiale ou le début d'un nouveau stade développemental

Tout changement, si positif soit-il, entraîne du stress

 

Sentiments positifs et négatifs

Faire face à des sensations vives de joie ou d'excitation peut être tout aussi difficile que faire face à des sentiments de peur, de confusion ou de colère.

Trop d'une même chose

Surabondance d'activités, de libertés, de stimulations, de structures, de défis et d'ennui peut être difficile à supporter pour un enfant.

Les stresseurs peuvent aussi être regroupés en trois catégories : stress chronique, stress de situation et stress en situation de crise :

Le stress chronique résulte d'une situation familiale ou de garde difficile, y compris celle où l'on retrouve des mauvais traitements ou de la violence. Il peut aussi être causé par des attentes irréalistes, des traumatismes affectifs ou physiques ou encore des problèmes familiaux non résolus.

Le stress de situation est présent pour un temps limité et peut être lié à une circonstance ou à un événement particulier : déménagement, divorce, naissance d'un frère ou d'une sœur, maladie, vacances ou anniversaires.

Le stress en situation de crise est souvent résolu plus vite et peut être causé par un accident, une perte soudaine, un cauchemar, une maladie inattendue chez une intervenante en services de garde préférée, par exemple, etc.

Pourquoi certains enfants sont-ils stressés par des situations a priori anodines ?

La gestion et les réactions au stress sont très différentes d'un petit à l'autre, selon Gisèle George, pédopsychiatre, et dépendent bien souvent de multiples facteurs.

L'environnement affectif
Si certains enfants sont d'un naturel plus tendus que d'autres, leur environnement affectif est essentiel à leur bien-être intérieur.

Effectivement, les liens affectifs vont permettre au petit, dans le meilleur des cas, de grandir dans un environnement serein dont il va tirer sécurité et épanouissement. Valorisé, écouté, câliné, il pourra affronter les apprentissages calmement et sûr de ses capacités.

La nouveauté
Autrement dit, les premières acquisitions de l'enfant se font avec les parents : la parole, la marche, le vélo, la lecture... Au début, chaque découverte est considérée comme potentiellement stressante. Mais l'expérience, la pratique et la maîtrise finiront par les rendre inoffensives.

La manière dont les parents accompagnent les découvertes et l'apprentissage influence donc la réaction de l'enfant.

La pression quotidienne
« Fais pas ci, fais pas ça », « fais ceci, fais cela ». Ces petites phrases impératives que l'enfant entend à longueur de journées le pressent, le contraignent, le jugent.

À ceci s'ajoute parfois un rythme de vie assez frénétique. Dès le réveil ils entendent « Allez vite, dépêche-toi ! », puis s'enchaînent les cours, les activités, les devoirs... Pas de répit pour nos petits !

La pression scolaire
Souvent les enseignants poussent aux résultats, félicitent les meilleurs et dévalorisent les autres.

Demande de l'attention et de la concentration pendant plusieurs heures successives.

Les notes sont importantes et l'enfant se sent dévalorisé par de mauvais résultats. Pendant le secondaire, le phénomène s'amplifie. L'enjeu est plus important, la pression plus grande, le Cégep ou la formation professionnelle se profile et les examens s'enchaînent avec le sentiment, pour certains, de jouer leur vie.

Le soutien des parents
Les parents peuvent être également très anxieux de la réussite de leur enfant et il n'est pas rare qu'ils prennent un manque de réussite en classe comme un échec personnel. Il arrive que des enfants, bien que compétents, ne le soient pas assez aux yeux de leurs parents. Un enfant qui ne se trouve pas à la hauteur du souhait parental se sent coupable, incapable et tendu. Le jugement parental est pour un enfant bien plus dur que n'importe laquelle des réflexions que pourrait vous faire votre patron. Les parents doivent soutenir leurs enfants, pas les presser.

Jean Bourque, orthopédagogue et Robert Darche, enseignant évaluent les sources de stress selon les contextes suivants :

Contexte familial

Bruits environnants

Compétition dans la famille (frère-sœur)

Décès d'un être cher

Déménagement

Divorce ou séparation des parents

Grève, perte d'emploi d'un parent

Naissance (nouveau venu dans la famille)

Organisation familiale (climat, manque d'encadrement et de routines)

Retour au travail ou aux études d'un parent

Surexposition au petit écran (télévision, jeux électroniques)

 

 

Contexte social

Activités culturelles, sportives, artistiques (trop d'heures ou trop d'activités)

Compétition sportive (nombre d'heures trop grand ou élitisme)

Présence d'amis agités ou négatifs

Taxage, violence

Contexte scolaire (+pt de vue de Gisèle George)

Attention soutenue (six heures environ par jour à l'école)

Changement d'école

Classe agitée (manque d'encadrement, bruit)

Difficultés scolaires et diagnostic (ex. élèves EHDAA)

Examens

Intimidation et problèmes à l'école

Ne pas être considéré comme un nul

Ne pas se faire agresser

Notes basses

Nombre d'heures de travail par semaine, devoirs compris

Peur des réprimandes

Pression au niveau des résultats scolaires, attentes irréalistes

Pression de la performance et du contrôle

Pression des pairs (moqueries, insultes, violences, racket)

Réflexion des autres

Stress des parents (leur propre stress ajouté à l'inquiétude quant aux performances de leur enfant)

Succès scolaire

Violence verbale ou l'agressivité de certains enseignants

Violences et agressivité à la récré

 

Selon Parent Connection - Stress in Children, le style de vie d'aujourd'hui amène les enfants à faire face à plusieurs agents stresseurs que les générations précédentes n'ont pas connus. Voici d'autres exemples des stresseurs importants auxquels les enfants peuvent avoir à faire face :

Agression, violence...

Début garderie ou maternelle

Enfant unique

Être intégré

Examens et suivis médicaux

Famille recomposée

Horaire surchargé (école, activités, autobus...)

Maladies infantiles

Malbouffe

Monoparentalité

N'avoir personne à qui parler

Nouvelle gardienne

Pauvreté et chômage

Ne pas dire de bêtises devant les autres

Se faire taquiner

Se sentir mal aimé

Séparation / divorce

Télévision/tablette…

Réaction au stress

Le stress peut se manifester très tôt chez les enfants. Pendant la grossesse, gare aux émotions fortes, au stress et aux mauvaises nouvelles, d'après des travaux américains, cela perturbe fortement bébé. Des changements physiologiques liés au stress auraient une répercussion directe sur le foetus, et plus tard sur l'enfant. Alors, maman : faites-vous du bien, c'est faire du bien à bébé !

On observe des troubles du sommeil, des maux de ventre, une irritabilité apparemment inexpliquée ou plus tard, une angoisse de la garderie ou de l'école. Trop souvent, les symptômes sont traités, mais pas les causes. Or un enfant stressé souffre presque toujours d'une image dévalorisée de lui-même. Cette souffrance doit donc être prise en compte et traitée.

Repérer les signaux d'alerte

Si votre enfant est tendu, s'oppose systématiquement à tout ce que vous lui demandez ou si son hyperactivité vous épuise, cela peut être un appel à l'aide. À l'inverse, s'il ne veut plus rien faire à la maison ou à l'école, cela doit également vous alerter.

Quels sont les signes à surveiller ?

D'abord, ce sont des enfants irritables, jamais contents, toujours ronchons et tendus. Tout doit être organisé, il faut faire les choses vite, on sent la cocotte-minute qui va exploser. Ils investissent beaucoup dans la vie scolaire, sont perturbés par les résultats : tout doit être parfait.

Ce sont aussi des enfants qui ont des troubles somatiques : ils dorment mal, mangent mal, dès qu'il y a un virus qui traîne, c'est pour eux, etc.

Quand la situation se complique, on a affaire à des enfants qui se dévalorisent, qui disent « je suis nul », « je ne m'en sortirai jamais ». Le stress peut engendrer des sentiments d'insécurité et d'impuissance. Les jeunes enfants n'ont pas encore acquis les capacités pour faire face à ces sentiments. Leur stress peut se manifester de différentes façons :

Symptômes physiques

Fatigue

Mal d'estomac

Mal de tête

Maladie

Sommeil troublé…

Symptômes affectifs

Colère

Frustration

Hypersensibilité

Irritabilité

Peur

Surexcitation

Tristesse…

Symptômes intellectuels

Distraction facile

Manque de concentration

Manque de mémoire…

Le stress se manifeste par divers comportements :

Donner des coups de pied

Être agité, nerveux, impulsif, très prudent

Mauvais rendement à l'école ou à la garderie

Mordre

Ne pas écouter

Perdre l'appétit, manger plus que d'habitude.

Pleurer

Rêvasser

Se coller

Se disputer avec sa famille et ses amis

Se lamenter

Se ronger les ongles

Se sucer le pouce

Tortiller ses cheveux

Nos enfants et nos adolescents vivent aussi de plus en plus des catastrophes et des tragédies : action militaire, terrorisme, drames familiaux, catastrophes naturelles... Ce sont des événements qui bouleversent de nombreux enfants et adolescents. En réalité, ils bouleversent les adultes aussi. Étant donné la couverture médiatique intense et immédiate de ces événements, il est difficile de ne pas être exposé à ce qui peuvent être des images et des reportages perturbants.

Il est important de comprendre les réactions normales des enfants et des adolescents à la suite d'événements stressants ou à tout le moins, les reconnaître.

Les jeunes enfants (1 à 6 ans)

L'expression verbale n'est pas aussi développée chez les jeunes enfants que chez les enfants plus âgés. Ils s'expriment en parlant aux adultes et entre eux, en se parlant à eux-mêmes, en jouant, en chantant et en dessinant. Écoutez et observez vos enfants. Ces activités révèlent leurs pensées et leurs comportements. Ils peuvent exprimer leurs émotions d'autres façons, dont les suivantes :

appétit dérangé

faire des colères

maux de têtes ou d'estomac

mouiller son lit

peur dans le noir

pleurnicher

plus agités

sommeil troublé

sucer son pouce

vouloir se faire prendre, s'agripper à ses parents ou gardiens

Ce sont des réactions courantes au stress dans ce groupe d'âge. Surveillez votre enfant pour déterminer s'il adopte ces comportements plus qu'à l'habitude.

Les enfants plus âgés (7 à 11 ans)

Les enfants plus âgés sont mieux en mesure de vous dire ce qu'ils pensent et comment ils se sentent. Ils comprendront dans une certaine mesure les événements et auront conscience d'un danger possible pour eux-mêmes, leur famille et leurs amis. Bien des choses échapperont toutefois à leur compréhension.

Les enfants de ce groupe d'âge peuvent manifester certaines des mêmes réactions que les enfants plus jeunes, par exemple, avoir peur dans le noir, mouiller leur lit, sucer leur pouce, etc. Ils peuvent aussi devenir plus agités, refuser d'aller à l'école, être dissipés à la maison et à l'école, se bagarrer et refuser de faire ce qu'on leur demande.

Les adolescents

Comme les enfants, les ados sont forts et peuvent généralement bien s'en tirer. Ils tendent à réagir de façon positive et créative aux événements perturbants et tragiques. Ils peuvent néanmoins éprouver des sentiments de doute et de peur face auxquels ils auront besoin d'aide.

Les ados peuvent faire semblant que ces événements ne les touchent pas ou ne les préoccupent pas afin d'essayer de demeurer « cool ». Il ne faut pas vous laisser leurrer par leur masque d'indifférence. Parlez-leur pour savoir comment ils se sentent.

Les ados pourront être d'humeur changeante, perdre patience, argumenter, se montrer frondeurs ou tristes. Ils pourront perdre le sommeil, avoir moins ou plus d'appétit, avoir mal à l'estomac ou à la tête. Ils pourront vouloir demeurer seuls ou être entourés de gens plus que d'habitude. Ils pourront se sentir incertains face au monde et à l'avenir.

La plupart des adolescents comprennent très bien les événements. Cependant, ils peuvent être incapables d'en comprendre la cause et poser des questions difficiles. Ils peuvent aussi être incapables de comprendre les nombreux aspects d'une situation.

Tout comme les adultes, les enfants et les adolescents ont la capacité de faire face aux agents stresseurs sans que ces derniers ne les atteignent. Mais il arrive que le degré de stress qu'ils subissent soit trop élevé. Il serait bon de faire appel à un professionnel si un enfant ou un adolescent manifeste des changements importants de comportement durant plus de deux ou trois semaines.

Voici certains signes qu'un adulte averti peut observer :

Anxiété ou une peur intense

Cauchemars ou d'autres troubles de sommeil fréquents

Changements dans les activités sociales habituelles ou dans les jeux avec les autres enfants

Comportement accru de prise de risques

Consommation accrue d'alcool, de drogues ou de médicaments

Crises de colère, de panique ou de rage

Difficulté à s'entendre avec ses amis

Difficulté à se relaxer ou à dormir

Énergie, fatigue ou nervosité excessive

Habitudes nerveuses : se ronger les ongles, s'entortiller les cheveux, se sucer le pouce ou pousser de grands soupirs

Irritabilité, tristesse, dépression

Léthargie, rêvasserie, non-participation aux activités

Maux de tête, de ventre, d'estomac ou de cou, récurrents

Pensées ou comportements suicidaires

Réactions subtiles : regard fatigué, mine renfrognée, froncement des sourcils, regard préoccupé

Régression vers des comportements moins matures

Sentiment de désespoir face à la vie ou à l'avenir

Silence inhabituel

Tranquillité inhabituelle

Troubles d'alimentation persistants, un gain ou une perte de poids

Troubles d'apprentissage

Troubles de comportement à la maison ou à l'école

 


Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - 
Maitre-praticienne PNL (Approche Bonhâme) - Technicienne en Hypnose Humaniste. 

 
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Tarif : 80 $ / rencontre.
Paiement en argent ou via Transfert par courriel.

Reçu : En naturopathie, reçu électronique
Membre de l'Association Ritma

Bibliographie

Boivin, Richard; Guay, Jean-Yves. Pour les enfants du stress.

Bragg, Pat, coordonnatrice du projet de formation en puériculture, Yukon College

George, Gisèle, pédopsychiatre. Ces enfants malades du stress.

Lupien, Sonia, Ph.D, chercheuse en neuropsychologie à l'Université McGill

Pat Bragg est coordonnatrice du projet de formation en garde à l'enfance et du programme de développement de la petite enfance au Yukon College à Whitehorse

http ://news.doctissimo.fr/imprimer.php3 ?id_article=1956

http ://www.e-sante.be/magazine/article.asp ?idArticle=467&idRubrique=971

http ://www.cfc-efc.ca/docs/cccf/00014_fr.htm

http ://www.cfc-efc.ca/docs/cccf/rs019_fr.htm

http ://www.eohu-bseo.on.ca/_files/resources/resource191.pdf Traduction libre tirée de « Stress in Children »*

http ://www.kidshavestresstoo.org/khst/fra/tips2.pdf

http ://www.linternaute.com/femmes/itvw/0310pedopsy.shtml

http://collections.ic.gc.ca/child/docs/00001000.htm

http://www.acsm-ca.qc.ca/coffres-a-outils/2003/stress-chez-enfants.pdf

http://www.acsm-ca.qc.ca/virage/enfance-jeunesse-famille/les-enfants-du-stress.html

http://www.cfc-efc.ca/docs/cccf/rs019_fr.htm

http://www.child-youth-health.net/Mini/ParentTraining_FR.pdf (Enfant et famille Canada)

http://www.douglasrecherche.qc.ca/documents/Stress_Enfants_Slupien.pdf -

http://www.fcpq.qc.ca/docs/fr/reference/enfant_ado_parent/2002_05.htm

http://www.linternaute.com/femmes/itvw/0310pedopsy.shtml

http://www.psychoenfants.fr/imagesmonENFANT/ENFANT3.htm (France)

http://www.soinsdenosenfants.cps.ca/comportement/Desastre.htm

http://www.warrenshepell.com/espritensante/childhood-stress.asp

 

  

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