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13/11/2021

Cohérence cardiaque

Cohérence cardiaque : comment respirer ? 

La cohérence cardiaque (CC) est un état d’équilibre physiologique, physique, mental et émotionnel qui induit un recentrage, un ressourcement et un renforcement de chacun de ces domaines.

Parler de cohérence cardiaque, c’est d’abord parler de variabilité cardiaque qui est cette capacité qu’a le cœur à varier son rythme en fonction des sollicitations de son environnement extérieur, de ses pensées (le cerveau ne faisant pas la différence entre ce que la personne vit et ce à quoi elle est en train de penser) et de son état général.
L’alternance de l’action du Système Nerveux Sympathique et Parasympathique accélère et ralentit le cœur en permanence pour permettre au corps de réagir à chaque situation.

Avec un appareil capable de mesurer la variabilité cardiaque, voilà ce que l’on peut constater :
C’est une méthode simple et très efficace pour diminuer le stress et l'anxiété, favoriser le sommeil, équilibrer le système nerveux, améliorer la concentration, l’apprentissage, la confiance en soi, développer l’intuition… et permettre de rééquilibrer et revenir à la stabilité (normalité) lorsqu'il y a une perturbation physiologique induite par le stress.

La pratique régulière de la cohérence cardiaque permet de recentrer ses émotions, de réguler ses hormones et d’agir bénéfiquement sur le stress. Simple à pratiquer, elle procure un bienfait immédiat.

Au moment où le cerveau met le rythme cardiaque et la respiration en cohérence, il génère d’autres manifestations très intéressantes : la cohérence cardiaque peut se définir comme un état d’équilibre entre le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique. Le premier est le système d’adaptation qui se déclenche en cas de menace, le second est le système de récupération, une fois le danger passé.

La respiration en cohérence cardiaque n’est pas naturelle. En général, on respire 12 à 15 fois par minute au repos. La fréquence cardiaque n’est pas constante, elle varie en permanence, c’est le chaos cardiaque qui est l’état normal de la fréquence cardiaque, et la preuve que l’on arrive à s’adapter rapidement face aux différentes situations de notre environnement. La cohérence cardiaque, elle, n’est pas une respiration spontanée. En cohérence cardiaque, on respire 6 fois de suite par minute, soit de manière volontaire et régulière.

Quand on inspirele cœur accélère (stimulation du système sympathique) et quand on expire le cœur ralentit (stimulation du système parasympathique).

Si on inspire et que l’on expire de façon égale, le cœur ralentit de façon égale.

Cohérence cardiaque : quels bienfaits sur notre santé ?
Respirer en cohérence cardiaque procure immédiatement un effet apaisant, un sentiment de calme, de sérénité, de bien-être. Mais ces bienfaits sont fugaces, ils durent entre 3 et 6 heures après la fin de l’exercice, et en moyenne 4 heures.  Pour en profiter à long terme, une seule solution : pratiquer la cohérence cardiaque trois fois par jour et tous les jours !  

Le premier atout de la cohérence cardiaque est son effet bénéfique pour lutter contre le stress
Sa pratique régulière permet :

Effets sur une moyenne de quatre heures :

  • Baisse du cortisol, la principale hormone de défense secrétée pendant un stress.
  • Augmentation de la DHEA, hormone de jouvence qui ralentit le vieillissement.
  • Augmentation des IgA salivaires qui participent à la défense immunitaire.
  • Augmentation de l’ocytocine, neurotransmetteur qui favorise l’attachement (aussi appelé « hormone de l’amour »).
  • Augmentation du facteur natriurétique auriculaire, hormone secrétée par le cœur et qui agit sur l’hypertension artérielle.
  • Augmentation des ondes alpha qui favorisent la mémoire, l’apprentissage mais aussi la communication et la coordination.
  • Action favorable sur de nombreux neurotransmetteurs (hormones qui véhiculent les émotions) dont la dopamine (plaisir) et la sérotonine qui agit sur l'humeur (prévention de la dépression et des angoisses) et améliore par le fait même la concentration et permet une meilleure récupération.

Effets à long terme (au bout d'une dizaine de jours)

  • Diminution de l’hypertension artérielle
  • Diminution du risque cardiovasculaire
  • Régulation du taux de sucre
  • Réduction du périmètre abdominal
  • Meilleure récupération
  • Amélioration de la concentration et de la mémorisation
  • Diminution des troubles de l’attention et de l’hyperactivité
  • Meilleure tolérance à la douleur
  • Amélioration de la maladie asthmatique
  • Amélioration des maladies inflammatoire

A terme, on limite le risque de fatigue, d’épuisement, on arrive plus facilement à lâcher prise et à prendre de la distance par rapport aux événements. On diminue l’anxiété et le risque de dépression.

La cohérence cardiaque est aussi intéressante en cas de problèmes de sommeil : difficultés d’endormissement, insomnies. Les personnes stressées sécrétant encore du cortisol la nuit, alors qu’il ne devrait y avoir que de la DHEA. 

La cohérence cardiaque est utile pour conserver, le plus longtemps possible, un cœur en bonne santé. Elle diminue l’hypertension artérielle lorsque cette dernière est modérée.

Elle est également à pratiquer en cas de problèmes digestifs et de poids. Elle favorise la réduction du périmètre abdominal, elle assure une meilleure régulation du sucre, elle lutte contre les troubles fonctionnels digestifs comme la constipation chronique, les ballonnements. 

Si la pratique régulière n’est pas nécessaire chez l’enfant comme elle l’est chez l’adulte, elle peut être utile pour l’aider à se recentrer, car elle améliore la concentration et la mémorisation..

Synchronisation du rythme cardiaque et de la respiration
En pratiquant une respiration lente, ample et régulière de 6 cycles par minute. 

Cohérence cardiaque : comment respirer ? 
Méthode du 3-6-5
Son principe est simple : La cohérence cardiaque consiste à faire six respirations par minutes durant cinq minutes et trois fois par jour. En détails, cela revient à inspirer 5 secondes (compter tranquillement : 1 et 2 et 3 et 4 et 5 et) puis expirer 5 secondes et cela 6 fois de suite.
Pour certaines personnes, cela peut paraître compliqué. Donc, commencer en inspirant 3 secondes et en expirant 3 secondes, puis en inspirant 4 secondes et en expirant 4 secondes, mais le résultat est moins probant. L’important est, surtout, d’égaliser les deux temps : inspiration et expiration.

À quels moments de la journée ?
Les trois séances quotidiennes de cohérence cardiaque se répartissent ainsi :
·         La première a lieu le matin, elle est à pratiquer le plus tôt possible après le lever car à ce moment de la journée, la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress, est la plus importante. L’exercice de cohérence cardiaque va donc la faire diminuer si elle est élevée, ce qui est le cas chez les personnes stressées.
·         La deuxième séance est à prévoir avant l’heure du dîner, soit environ 4 heures après la première. Elle permet de se recentrer et d’atténuer les événements survenus dans la matinée. Elle prépare aussi à une bonne digestion, elle limite le risque de somnolence d’après repas et assure une bonne clarté mentale pour travailler tout l’après-midi.
·         On prévoit la troisième séance en fin d’après-midi, quand le rythme de vie va changer, notamment avec la fin de journée de travail et/ou le retour à la maison. Elle assurera une soirée détendue, et une meilleure nuit.
Exceptionnellement, quand la journée a été très longue, on peut prévoir une quatrième séance une heure avant d’aller se coucher.

En fonction de l'effet recherché, la durée relative de l'inspiration et de l'expiration peut varier, en y intercalant éventuellement des pauses, par exemple :
5/5       -5 secondes d'inspiration suivies de 5 secondes d'expiration (équilibre) (on peut commencer par 3/3, ensuite 4/4)
4/6       -4 secondes d'inspiration suivies de 6 secondes d'expiration (effet parasympathique dominant + calmant)
6/4       -6 secondes d'inspiration suivies de 4 secondes d'expiration (effet sympathique ou orthosympathique dominant +énergisant)
4/1/4/1  -4 secondes d'inspiration - pause de 1 seconde, suivies de 4 secondes d'expiration - pause de 1 seconde (équilibre, conscience + grande)
4/7/8     -4 secondes d'inspiration par le nez  - pause de 7 secondes, suivies de 8 secondes d'expiration par le nez (ou la bouche) pendant 5 min. (calmer le stress, l’anxiété et le trop plein d’énergie avant de dormir)
3/6/3     -Énergiser

Les exercices de respiration ont donc comme particularité d’aider à réduire le stress, l’anxiété et améliorer le sommeil.

En effet, en respirant plus profondément et en abaissant le rythme respiratoire en dessous de 6 cycles par minute (inspiration + expiration), vous pouvez influencer l’activité du système nerveux automne.
Avec les exercices respiratoires plus lentes, vous stimulez le système nerveux parasympathique (via le nerf vague), qui permet de se relaxer, de diminuer le stress et d’aider à s’endormir.
À l’inverse, les exercices respiratoires plus rapides (10 cycles respiratoires par minute ou plus), stimulent le système nerveux orthosympathique. Ce dernier a tendance à augmenter le stress et la production de cortisol.
Quand vous êtes stressé ou que vous n’arrivez pas à dormir, il faut donc pratiquer un exercice de respiration profonde avec un rythme lent (moins de 6 cycles respiratoires par minute).
L’objectif de la cohérence cardiaque est de coordonner la respiration avec la fréquence cardiaque. Plus précisément, en ralentissant et en stabilisant votre respiration, vous pouvez  ralentir et stabiliser votre rythme cardiaque.
Ainsi, votre pression artérielle diminue. Vos muscles se détendent. Vous vous sentez détendu et apaisé.
Pour en potentialiser les effets, il peut être demandé au sujet de décontracter certaines zones de son corps telles que le visage, la langue, la gorge, les mains, le diaphragme ou les pieds. De même, lorsque le sujet a acquis un peu d'expérience, pratiquer des visualisations mentales et avoir des pensées bienveillantes, en améliore également l'efficacité. 

​Bien s’installer avant de pratiquer
·On choisit un endroit calme, confortable où personne ne viendra nous déranger pendant la séance. Pour ritualiser la pratique de la cohérence cardiaque, on peut choisir toujours le même endroit, dans la mesure du possible.
·On se met en position assise ou, éventuellement, debout, mais pas couchée.
·On s’installe le dos bien droit, avec juste le bas du dos appuyé sur le dossier. On étire le plus possible sa colonne vertébrale, et on pose ses pieds au sol et ses mains sur les cuisses.  On évite de croiser les jambes pour ne pas comprimer l’abdomen.
· Avant de démarrer l’exercice de cohérence cardiaque, on vide ses poumons et son ventre. Et on peut alors commencer. On inspire par le ventre en le gonflant et on expire doucement par la bouche en dégonflant le ventre.

Alors, on s’y met !


Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - Maitre-praticienne PNL (Approche Bonhâme) - Technicienne en Hypnose Humaniste.


Prendre rendez-vous ou poser une question :
- Tél. : 819-347-7664 (Message ou Texto) - Courriel : sybille6936@gmail.com
- Complétez le formulaire de contact - Laissez votre numéro de téléphone ou de cellulaire, je vous contacterai.
Les rencontres se font en présence  ou à distance (internet) via Zoom, Skype ou Messenger... 
Tarif : 80 $ / rencontre. Paiement en argent ou via Transfert par courriel.
Reçu : En naturopathie, reçu électronique - Membre de l'association Ritma​

Bibliographie

https://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=la-coherence-cardiaque
https://www.ulaval.ca/mon-equilibre-ul/exclusivites-mon-equilibre/coherence-cardiaque
https://desmusiquespourguerir.com/coherence-cardiaque-respiration-guidee-a-lecole/
https://www.inspire-potential.com/blog/articles/la-respiration-wim-hof-et-la-coherence-cardiaque#:~:text=La%20respiration%20Wim%20Hof%20impacte%20aussi%20la%20coh%C3%A9rence,%28en%20g%C3%A9n%C3%A9ral%29%20et%20pendant%20la%20phase%20d%E2%80%99apn%C3%A9e%2C%20redescend.



Méthode du 3-6-5

Son principe est simple : 

La cohérence cardiaque consiste à :

Trois fois par jour
Six respirations par minutes
Durant cinq minutes

En détails, cela revient à inspirer 5 secondes puis expirer 5 secondes et cela 6 fois de suite. Pour certaines personnes, cela peut paraître compliqué. 

Donc, commencer en inspirant 3 secondes et en expirant 3 secondes, puis en inspirant 4 secondes et en expirant 4 secondes, mais le résultat est moins probant. 

L’important est, surtout, d’égaliser les deux temps : inspiration et expiration.

À quels moments de la journée ?

Les trois séances quotidiennes de cohérence cardiaque se répartissent ainsi :

·         La première a lieu le matin, elle est à pratiquer le plus tôt possible après le lever car à ce moment de la journée, la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress, est la plus importante. L’exercice de cohérence cardiaque va donc la faire diminuer si elle est élevée, ce qui est le cas chez les personnes stressées.

·         La deuxième séance est à prévoir avant l’heure du dîner, soit environ 4 heures après la première. Elle permet de se recentrer et d’atténuer les événements survenus dans la matinée. Elle prépare aussi à une bonne digestion, elle limite le risque de somnolence d’après repas et assure une bonne clarté mentale pour travailler tout l’après-midi.

·         On prévoit la troisième séance en fin d’après-midi, quand le rythme de vie va changer, notamment avec la fin de journée de travail et/ou le retour à la maison. Elle assurera une soirée détendue, et une meilleure nuit.

Exceptionnellement, quand la journée a été très longue, on peut prévoir une quatrième séance une heure avant d’aller se coucher.

10/11/2021

Prendre une décision (1)

Prendre une décision, 1re partie

Ce que nous vivons aujourd’hui, nous le savons tous, c’est le résultat de nos décisions d’hier et notre avenir, il va de soi, dépend de nos choix d’aujourd’hui. Les événements s’enchaînent automatiquement en fonction de chacun de nos choix. Chaque jour, nous prenons des décisions pour orienter notre vie, répondre à nos besoins et nous devons choisir quoi entreprendre pour satisfaire nos besoins.

Notre vie c’est comme un voyage et bagages en mains nous partons vers une destination X ou Y, en utilisant le transport qui nous convient, seul ou avec d’autres.... Pour nous y rendre, nous choisissons d’aller dans telle ou telle direction en empruntant tel ou tel chemin.

Nous avons la liberté de choisir la direction à prendre et choisir d’y être heureux, satisfait, comblé ou malheureux, insatisfait, démuni… En quoi consiste cette liberté ? Choisir la voie qui nous convient et, selon les décisions que nous aurons prises, assumer les événements ou les conséquences qui en découlent, nous ajuster ou modifier certains obstacles qui entravent notre route ou tout simplement apprendre à changer de direction carrément si nous nous rendons compte que nous ne sommes pas dans la bonne direction. À nous de décider d’aller où nous voulons, avec qui, comment, quand, décider quelles émotions nous voulons ressentir… c’est nous qui menons notre destinée ! Alors, comment est-ce que nous faisons nos choix ?

Nous savons que notre personnalité, notre éducation, notre vécu, notre culture, notre milieu, tout ce qui nous a façonné joue un rôle et influence notre façon de prendre une décision. C’est ainsi que pour un même événement, chacun comprend sa réalité d'une certaine manière, car la réalité de chacun est différente selon ce qu’il est… Pour prendre nos décisions, il faut donc :

Bien nous connaître et avoir confiance en nos capacités pour que nos choix correspondent à nos valeurs et à nos besoins réels.

Faire nos propres choix et ne pas laisser ou demander aux autres de choisir pour nous. Se rappeler que plus nous faisons des choix de façon autonome, plus nous sommes fort… et que quand nous faisons nos choix, il faut le faire pour soi-même et non pour faire plaisir à l’un ou à l’autre.

Prendre conscience des enjeux que notre décision implique, penser aux conséquences à court et à long terme et les assumer… si nous faisons une erreur, corriger le tir ou en tirer une leçon pour le futur ... nous devons apprendre et nous servir de cette expérience dans une autre situation.

Regarder et combiner des possibilités différentes, être logique tout en étant créatif.

Tenir compte de toutes les personnes impliquées et être prêt à faire des compromis, à négocier…

Être constant, déterminé, c’est-à-dire ne pas changer d’avis ou d’opinion, nous laisser influencer… lorsque notre décision est prise.

Etre vigilant pour ne pas risquer de nous limiter aux évidences (selon notre personnalité), pièges ou leurres qu’il nous faut éviter.

Réfléchir, se donner le temps pour faire des choix éclairés. Réfléchir sur ce que nous sommes, ce que nous voulons et comment nous le voulons.

Décider en fait, c’est choisir, choisir notre voie, choisir notre vie.

Pour nous aider à prendre des décisions, nous puisons dans notre coffre à outils, qui contient notre/nos : savoir/connaissances (données, concepts, procédures, méthodes, connaissances, aptitudes), savoir être (attitudes, comportements), savoir-faire (moyens), savoir agir et j’irais même jusqu’à dire savoir-vivre. Si notre coffre à outils n’est pas complet, c’est à nous d’y voir pour le mettre à jour, le renouveler, enlever ce qui peut être inutile ou menaçant pour que nous puissions y trouver ce dont nous avons besoin au moment où nous en avons besoin. Un peu comme l’annonce d’un certain détaillant où la personne qui a besoin d’un outil ou d’un article qu’elle n’a pas, le trouve dans un étalage qui apparaît soudain devant elle… elle prend l’outil ou l’article dont elle a besoin sans se poser de questions et répare ce qui devait être réparé.

À tous les jours, nous prenons des décisions plutôt faciles : est-ce que nous nous levons et à quelle heure, allons-nous travailler, allons-nous parler à telle personne, est-ce que nous mangeons ceci ou cela, est-ce que nous acceptons telle ou telle invitation, est-ce que nous avons besoin de ceci ou de cela… ? Et à certaines périodes, nous avons des décisions plus importantes à prendre qui ont un impact incroyable, inimaginable ou impensable sur notre vie : est-ce que nous continuons ou quittons notre situation actuelle (emploi, amitié, activité, comité…), qu’est-ce qu’il faut que nous changions ou améliorions pour…

Autant de questions qui demandent d’agir promptement, graduellement, doucement ou brusquement… question de survie !

Par exemple : Si nous sommes dans une période d’indécision et de tiraillements. Avant de prendre la décision finale, attendre pour nous donner le temps de faire baisser la vapeur… détendu, nous trouvons plus facilement des solutions. Aussi, avec un peu de travail sur soi et une bonne réflexion dans un endroit calme, nos besoins et nos désirs deviennent plus clairs ; donc, plus apte à évaluer les choix qui s'offrent à nous.

Si le mot décision nous rebute…. Et bien, nous le changeons pour voie ! Nous prenons une voie, parmi tant d'autres, qui mène de toutes manières à notre but. Nous choisissons cette option, parmi d'autres, pour atteindre notre objectif ! C’est un moyen efficace pour ne plus nous ronger intérieurement d'un manque d'esprit de décision.

Si nous souffrons d'indécision chronique. Nous devons comprendre que la décision prise (ou que nous allons prendre) n’est pas bonne ou mauvaise. En réalité, nous prenons une orientation, une direction, une voie… pour atteindre notre but au final, selon qui nous sommes... et tout n’est pas coulé dans le ciment.

Si nous nous sentons coupable en prenant telle ou telle décision. Nous nous déculpabilisons en nous disant que de toute manière, il existe plusieurs choix (voies) pour parvenir à notre but ou à notre destination. Vraiment plusieurs ! Il faut que nous nous disions aussi, qu’au moment où nous prenons notre décision, nous choisissons une voie qui nous convient à ce moment-là.

Si nous avons à prendre une décision qui nous semble difficile, ou nous obsède, nous devons revenir à cette pensée que notre vie est un voyage et que si nous voulons nous rendre à un endroit, nous pouvons prendre plusieurs voies, chemins, routes. Mais, au final, nous arrivons à notre destination. Parfois c’est plus rapide, parfois, c’est plus long… à nous de profiter positivement de chaque moment et de tout ce que nous voyons, sentons, ressentons, disons et entendons ; nous mettons tout cela dans notre coffre à outils, nos bagages... pour s’en servir au moment opportun.

Sommes-nous toujours en mesure de choisir, de décider, de voir ce qui nous convient, avons-nous tout ce qu’il faut pour prendre nos décisions et les assumer et qu’est-ce qu’il nous faut pour être bien éclairé, pour savoir que nous avons une décision importante à prendre ? Comment être efficace et être en mesure de prendre la décision qui nous convient à chaque moment de notre vie ? Il y a des tests, des trucs (à voir dans la prochaine bulle), mais avant de prendre une décision, qu’est-ce qui nous faire dire que nous avons un choix à faire et comment savoir quel est le problème à résoudre ?

Le premier indice, que nous devons écouter, qui nous dit que nous avez un choix important à faire : c’est lorsqu’apparaît : malaise, insatisfaction, stress, boule dans l’estomac, mal au ventre ou à la tête, nœud dans la gorge, sommeil perturbé… en fait, nous ressentons un désagrément, une lassitude, un ennui, une fatigue… quand nous pensons à la situation, à la personne ou à l’événement qui demande un choix. C’est bien certain que les GRANDES décisions nous causent plus de soucis.

Alors, qu’est-ce qui se passe quand nous avons une décision à prendre ?

C’est souvent un processus du genre : ruminer le pour et le contre dans notre tête, examiner toutes les possibilités, hésiter, pencher pour telle ou telle solution, croire que nous avons enfin la réponse... et hop, le doute nous reprend, nous culpabilisons, nous nous sentons mal, nous ne savons plus… ah ! nous ne pouvons pas décider comme cela, parce que ceci, parce que cela, nous allons faire de la peine à…… et tout est à recommencer. Ou alors nous décidons spontanément, sans vraiment réfléchir et là, nous regrettons et nous nous disons : si j’avais agi comme ceci ou comme cela, si j’avais su… et là, nous avons une descente incroyable. Si… si… ça donne quoi ? Ce qu’il faut que nous nous mettions dans la tête : il n’y a pas de bonne ou mauvaise décision, il y a seulement des décisions qui doivent être réévaluées pour en modifier quelques éléments, pour que la voie choisie soit celle qui nous amène le plus aisément à notre destination, notre choix de vie.

Alors, si vous avez de la difficulté à prendre votre décision, vous devez vous poser certaines questions, à savoir : est-ce que vous avez peur de perdre beaucoup, peur de vous tromper, avez-vous peur d'affronter ou de rencontrer pire, est-ce que vous risquez gros, est-ce que vous êtes capable de…, avez-vous la force de…, le courage de…, les outils pour… !

Pourquoi donc cette hésitation… et cette petite voix qui vous parle et que vous n’écoutez pas…. avez-vous déjà vécu ce genre de situation, y a-t-il quelque chose dans votre vie qui n’est pas réglé, qui vous fait peur… ? Est-ce que vous vous connaissez bien, avez-vous tout ce qu’il faut pour prendre des décisions éclairées… ?

Bon, vous sentez un malaise, vous savez que quelque chose ne va pas, vous n’êtes pas bien… mais comment savoir ce qui ne va pas, quel est le problème, en quoi c'est un problème, comment cela interfère dans votre vie ? Avant de trouver une solution, il faut bien découvrir le vrai problème, mettre le doigt sur le bobo ! Et COMMENT TROUVER LE PROBLEME ?

ÉCRIRE tout ce qui vous passe par la tête, pour avoir le plus d’information possible afin de vous aider à faire un choix éclairé et pour consolider vos idées. Par exemple : décrire la situation présente ou passée qui vous angoisse ou qui vous tracasse (sentiments, appréhensions, angoisses, personnes impliquées, événements qui se sont produits, tous les faits quoi), même si c’est pêle-mêle ou si cela ne semble pas avoir d’allure ou de sens. Ne pas faire attention à l’écriture, aux fautes d’orthographe, à la composition des phrases… surtout, être honnête avec vous-même et écrire vraiment tout ce qui vous passe par la tête (même si cela vous étonne) ; il n’y a que vous qui verrez cet écrit.

Avant de vous coucher, envoyez tout ce que vous avez écrit à l’Univers et demandez d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. À savoir : qui rencontrer, comment dire ou exprimer ce que vous avez à dire, trouver les mots, choisir les occasions pour trouver la solution et même mettre le doigt sur votre problème…

Au réveil ou pendant la journée, notez les idées qui vous viennent en tête, même si elles semblent farfelues et relisez vos notes. Une bonne idée vient parfois d’une idée saugrenue. C’est à répéter à chaque fois que vous vous couchez et vous laissez aller… dormez l’esprit en paix et laissez votre subconscient faire le reste !

Prenez une pause d’une journée ou plus (si possible) et faites une activité qui vous plaît.

Relisez ce que vous avez écrit pour vous aider à décrire la situation actuelle et décrire comment vous voudriez qu’elle soit, en fait quel est le problème : est-ce une personne qui vous dérange, un événement passé ou à venir, votre travail, vos finances, vos enfants, votre famille… avez -vous un secret que vous ne voulez ou ne pouvez dévoiler…, décrivez comment vous vous sentez, comment vous aimeriez être ou vous aimeriez vous sentir. Avant de vous coucher, vous envoyez encore tout ce que vous avez écrit à l’Univers et vous demandez d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. Au réveil ou pendant la journée (soyez à l’écoute des signes ou messages qui vous arrivent) et notez les idées qui vous viennent en tête, même si elles semblent farfelues…

Encore une petite pause. Votre subconscient en a besoin pour démêler tout cela, aller chercher des solutions, vous faire voir plus clair… Bien entendu, prenez de bonnes respirations, répétez-vous des mots positifs, visualisez du positif… Avant de vous coucher, vous envoyez toujours tout ce que vous avez écrit à l’Univers et vous demandez d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. Au réveil ou pendant la journée (soyez à l’écoute des signes ou messages qui vous arrivent) et notez les idées qui vous viennent en tête, même si elles semblent farfelues…

Et puis, là, encore, vous vous arrêtez. Regardez ce que vous avez écrit et essayez de démêler tout cela. Prenez un papier ou l’ordinateur, faites trois colonnes, une pour décrire la situation actuelle ou le problème, une pour décrire la situation souhaitée et la troisième pour expliquer ce qu’il faudrait que vous fassiez pour arriver à la situation souhaitée. Avant de vous coucher, envoyez tout ce que vous avez écrit à l’Univers et demandez d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. Au réveil ou pendant la journée (soyez à l’écoute des signes ou messages qui vous arrivent), notez les idées qui vous viennent en tête, même si elles semblent farfelues...

Visualisez la situation souhaitée et imaginez ou essayez d’imaginer comment vous vous sentez, comment vous la ressentez, qu’est-ce qui vous empêche d’arriver à la situation souhaitée… laissez aller votre imagination, tout en restant positif, calme, créatif. Et encore là, avant de vous coucher, envoyez tout ce que vous avez écrit ou visualisé à l’Univers et demandez d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. Au réveil ou pendant la journée (soyez à l’écoute des signes ou messages qui vous arrivent), notez les idées qui vous viennent en tête, même si elles semblent farfelues.

Bon, vous avez mis le doigt sur « le problème », comment le réglez maintenant, quelle est la décision à prendre, comment la prendre, seul(e) ou demandez l'aide d’autres personnes … ?

Dans Prendre une décision, 2e partie, je vous offre quelques trucs, que vous connaissez peut-être ou sinon, vous les ajouterez à votre coffre à outils pour vous aider dans votre démarche.

D’ici là, prenez de bonnes respirations, faites de la visualisation, profitez du moment présent, recherchez le calme et les personnes positives qui vous procurent un bien-être.

Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - Maitre-p
raticienne PNL (Approche Bonhâme) - Technicienne en Hypnose Humaniste. 


Prendre RDV ou question
Contact - 819-347-7664 (Message ou Texto) ou sybille6936@gmail.com
Les rencontres se font en présence ou en ligne (internet) via Zoom, Skype ou Messenger... 
Horaire flexible
​Tarif
 : 80 $ / rencontre. Paiement en argent ou via Transfert par courriel.
Reçu : En naturopathie, reçu électronique -Membre de l'Association Ritma

Bibliographie- Ressources

http ://evolution-101.com/Comment_prendre_des_decisions_importantes.htm

http ://magazine.idph-europe.com/developpement_personnel/techniques-de-visualisation-creatrice.htm

http ://www.acsm-ca.qc.ca/mieux_v/images/BB03/MJM-014.pdf

http ://www.aide.ulaval.ca/sgc/pid/1322

http ://www.artdubonheur.com/index.php ?option=com_content&task=view&id=748&Itemid=104

http ://www.fruitymag.com/prendre-decision-a278.htm

http ://www.journaldunet.com/management/dossiers/050269decision/

http ://www.machronique.com/comment-prendre-des-decisions-en-confiance-et-sans-hesitation/

http ://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx ?doc=visualisation_th

http ://www.visualisation-creative.com/techniques_de_visualisations.php

test intuitif ou rationnel http ://vieadeux.biotope.ca/ ?p=97

test intuitif ou rationnel : http ://www.dailymotion.com/video/x4glbz_etes-vous-intuitif-et-creatif-ou-lo_fun

tests :http ://test.psychologies.com/calculez-votre-quotient-emotionnel

 

Prendre une décision (2)

Prendre une décision, 2e partie : Mon coffre à outils

Je terminais la chronique Prendre une décision, 1re partie avec Bon, vous avez mis le doigt sur « votre problème », comment le réglez maintenant, quelle est la décision à prendre, comment la prendre, seul ou à l’aide d’autres personnes … ?

Dans cette partie, je vous offre quelques trucs, que vous connaissez peut-être (ce sera un rafraîchissement) ou sinon, vous les ajouterez à votre coffre à outils pour vous aider dans votre démarche.

Donc, après avoir cerné la difficulté, l’embarras, l’obstacle ou le problème qui vous occasionne des soucis, des maux… il faut se poser la question : suis-je en mesure de trouver des solutions possibles et prendre ma décision ?

Vous ne savez pas par quel bout commencer, vous avez peur de prendre une mauvaise décision, de regretter… !

Je vous propose donc des outils que j’utilise, que j’ai déjà essayés ou qui ont servi à d’autres ; nous sommes tous différents, alors il faut choisir l’outil ou les outils qui nous conviennent. L’important, c’est d’essayer, de croire et d’avoir confiance et surtout de se faire confiance.

Voici ce que je vous propose : La DÉDRAMATISATION, La PEUR, La VISUALISATION, La LISTE AVANTAGES-DÉSAVANTAGES, L’ILLUSTRATION, PRENDRE CONSEIL

!La DÉDRAMATISATION !

Définition : enlever ou retirer à quelque chose ou à un événement son caractère dramatique. L’objectif, c’est de changer sa perception des épreuves et difficultés, de voir les choses dans une perspective plus réaliste, d’arrêter de s’apitoyer sur son sort et de ne voir que les mauvais côtés des choses. Pour cela, répondre, par écrit, à quelques questions peut être profitable et avantageux. En voici quelques-unes et vous pouvez ajouter celles qui vous passent par la tête.

· Est-ce que je m’inquiète vraiment pour la bonne chose ?
Si je règle mon problème (ce qui m’inquiète ou me dérange ou ce qui peut arriver…), est-ce que je vais m’inquiéter pour une autre chose ? peut-être que c’est un excès de stress plutôt qu’un risque réel qui me fait voir (percevoir) ce problème (ou ce qui semble être un problème).
Est-ce que j’échangerais certaines choses pour faire disparaître ce problème… je pense à ce qui va bien dans ma vie… En focalisant sur ce qui va mal, j’ai peut-être parfois tendance à oublier ce qui va bien.

· Si j’étais reposé, est-ce que je serais moins affecté par ce problème ?
Peut-être que je vois la vie de façon négative, parce que je suis trop fatigué… qu’est-ce que je fais de mes journées, de mes semaines ? Est-ce que je m’en demande trop ?

· Ma façon d’agir et/ou mon attitude peuvent-ils être la cause de mon problème ?
Comment j’agis ou je réagis… Prendre du recul, rester calme permet de mieux juger.

· Ma perception de ce problème dans un an, quelle est-elle ?
Se projeter dans le temps, se transporter par la pensée dans l'avenir et prendre le point de vue imaginaire de la situation un an après. Peut-être que certaines choses m’apparaissent sans importance. Même chose pour le passé, si je pense à certaines épreuves passées, c’est souvent de vagues souvenirs sans importance. En faisant cet exercice de projection dans le temps, cela me permettra d’être dans une meilleure position pour me poser la question suivante : La situation est-elle aussi critique que je le prétends?

· Suis-je capable de trouver des solutions à ce qui pourrait arriver de pire ou de grave dans ma vie ?
Je prends une feuille de papier (ou l’ordinateur), je me fais 2 colonnes. Je note les pires choses qui pourraient m’arriver, par exemple : me perdre en voyage… et dans l’autre colonne, j’écris toutes les façons positives de composer avec la possibilité. Faire cet exercice avec plusieurs exemples différents permet de se préparer à toute éventualité.

· Ma vision de MA réalité est-elle complète ?
Ai-je des œillères, est-ce que je ne vois qu’une partie de la réalité ? Est-ce qu’il y a un point de vue qui amenuiserait ce problème ? Est-ce que certaines personnes, avec une perspective différente, ne verraient pas vraiment de problème dans cette situation ? Je pense à des personnes de confiance et j’essaie d’imaginer ce qu’elles en penseraient ou comment elles réagiraient.

· Mes attentes sont-elles illusoires ?
Faudrait-il que j'ajuste mes attentes ? Ai-je trop ou pas assez d’attentes ? Est-ce que j’exprime clairement ce que je veux ? Est-ce que je comprends bien ce que les autres attendent de moi et ce que j’attends eux ?

· Est-ce une opportunité d’apprendre ?
Beaucoup de circonstances désagréables, en apparence, contribuent en réalité à notre bien... je sais on entend cela souvent, mais quand même est-ce une opportunité de cheminer, c’est sur MON chemin, pourquoi ?
Pour me réveiller, pour me forcer à changer et à voir autrement… à découvrir ma vraie nature, à lever le voile, à sortir du placard ? Quels sont les efforts qu’il me faut faire pour que le résultat me fasse progresser vers un mieux-être ?

· Est-ce que je dois changer ma façon de vivre ?
Ai-je des croyances erronées, cachées ? Suis-je à côté du chemin, suis-je aveugle ou est-ce que je me cache des vérités ? est-ce que je suis en train d’y voir plus clair ?

· Qu’est-ce qui me motive à progresser ?
Ai-je besoin de me créer des problèmes comme une source de motivation au changement ? Quand tout va bien, est-ce que je stagne ?

!La PEUR

J’ai peur de prendre une mauvaise décision, cela me bloque ou m’empêche d’aller de l’avant ! Je me débarrasse de cette PEUR. Par quel bout commencer ? Encore là, je vais me poser des questions.

· Ai-je déjà été dans ce genre de situation ? Qu’est-il arrivé ? Qu’est-ce que j’ai fait ou qu’est-ce que je n’ai pas fait ? Ai-je agi ou réagi correctement ? Est-ce que je changerais quelque chose et quoi ?

· Quels sont les enjeux de cette décision pour moi ? Qu’est-ce que je peux gagner ou perdre en prenant cette décision (pour moi d’abord et pour les autres ensuite) ? Quels seraient les changements ou les conséquences (directes ou indirectes) pour moi d’abord et pour les autres ensuite ?

· Quelles alternatives s’offrent à moi si je prends telle ou telle décision ? Quelles sont les solutions possibles, quel est mon dilemme, ai-je une solution de remplacement ? Quels seraient les changements ou les conséquences (directes ou indirectes) pour moi d’abord et pour les autres ensuite ?

· Quelle est ma date limite pour prendre ma décision ? Est-ce que je me donne 1 jour, 1 semaine, 1 mois… ?
Il est très important de se donner du temps mais surtout ne pas sombrer dans la procrastination.
Quand on pense qu’on a trouvé (Eureka), c’est l'aboutissement d'un processus qui va de l'inconscient au conscient, et qui prend, à un moment donné, la forme d'une décision, d'une résolution. C'est le moment où l'on devient presque certain de sa décision. Presque, car il faut laisser la résolution mûrir pour s'assurer qu'on prend vraiment la bonne décision.

Plus la décision a de répercussions sur notre vie, plus l'ensemble du processus doit faire son chemin, cela peut durer plusieurs mois dans le cas d'un travail, plus d'un an dans le cas d'une séparation, et devrait au moins demander autant de temps dans le choix d'un conjoint ou devant la perspective d'avoir un enfant.

· Mon choix est fait.
Je liste les inconvénients (ennuis, soucis, contrariétés…) et les avantages (privilèges, pouvoirs, atouts…)

· À la date que je me suis fixée
Pour chaque alternative, je relis les enjeux, les avantages, les inconvénients. Je peux prendre, symboliquement, chaque décision dans une de mes mains (je préfère la droite, je ne sais pourquoi) et je soupèse ainsi chaque alternative et celle que je sens le mieux pourrait être le bon choix pour moi, car je me sens serein et en accord avec moi-même.

!La VISUALISATION

· Me voir dans le futur et me poser les questions : qu’est-ce que je veux avoir ou être d’ici 5 (10 ou 15 ou 20 ans), est-ce que je travaille au même endroit ou ai-je changé, est-ce que j’ai des enfants, suis-je dans la même situation… ? En visualisant mon futur, cela me permet d’imaginer différentes situations, par exemple : je m’imagine dans 5 ans avec un compagnon de vie ou une compagne de vie, comment cela se passe, quelles sont les concessions, les avantages, les désavantages que j’en retire… ou dans 5 ans, je m’imagine vivant seul, comment je me sens, quels sont les avantages, les inconvénients…

· Je pense à la décision que je veux prendre (avec les alternatives, enjeux…) et je me visualise dans le futur quand je prends telle ou telle décision. Comment ça se passe, où suis-je, quels sont mes sentiments, mes émotions, qui fait partie de ma vie… ?

· Ce que je fais régulièrement, c’est un arbre de décision en image ou en mots (que je découpe dans les revues).

!La LISTE DES AVANTAGES ET DES DÉSAVANTAGES (des POUR et des CONTRE)

Alors là, il faut que je sois le plus objectif possible et toujours avoir en tête mes priorités.

Donc, j’écris chaque décision possible avec les avantages et désavantages. Par la suite, j’essaie d’évaluer ce qui est le plus avantageux selon mes valeurs et ma réalité (pour moi-même et les personnes impliquées dans cette décision)

!L’ILLUSTRATION

Il est scientifiquement prouvé que notre cerveau conçoit en images toutes ses pensées -même les plus abstraites- avant de les traduire en mots. La réalisation de schémas mobilise les deux hémisphères du cerveau (le droit pour l’image, la vision globale, la couleur, l’émotion.../ le gauche pour l’analyse, les mots, la logique...) et fait travailler les deux hémisphères conjointement, en une synergie qui multiplie les facultés cérébrales.

Donc, que ce soit sous la forme d’un diagramme, d’une carte mentale, carte d’organisation d’idées, schéma conceptuel, carte sémantique, carte heuristique… le nom n’a pas vraiment d’importance, ce qui est important, c’est de pouvoir représenter notre idée ou nos propos par du texte, des phrases, des symboles, des couleurs, des images, des photos… sous la forme que l’on veut pour que ce soit visuel et visible.

Pour mes 50 ans, j’avais fait 2 cartes conceptuelles avec photos, images, textes qui représentaient ce que je souhaitais pour mon futur. Quelques années plus tard, j’ai réalisé que 95% de ce que je voulais à travers ces images s’était réalisé. Donc, pendant tout ce temps, j’avais en tête (même inconsciemment) cette programmation positive que je m’étais faite. Pour mes 60 ans, j’ai réalisé une autre série de cartes. J’ai créé 6 pages différentes que j’ai accrochées pour que ce soit bien en vue. Mes thèmes étaient : le succès, les finances, la maison, la famille et mon réseau, la santé et les activités ou loisirs. J’y ai collé du texte, des images et des photos qui représentent tout ce qui doit faire partie de chaque élément pour que cela se réalise. J’y travaille à tous les jours, ou je devrais dire, mon subconscient (et mon inconscient) y travaille à tous les jours. Vous pouvez faire la même chose pour prendre votre décision.

Je vous présente le concept du diagramme arbre décisionnel, selon Monie Turcotte que je trouve vraiment intéressant et visuel. Il suffit d’écrire les 2 alternatives possibles (vous pouvez vous faire plusieurs pages pour plus d’alternatives). Écrire les avantages et les désavantages de chaque option. Décrire concrètement ce que représente chaque avantage et désavantage. Y mettre de la couleur ou un % pour montrer l’importance accordée à chaque élément. Par exemple, accorde jaune pour ce qui n'a pas beaucoup d'importance, orangé pour ce qui nous paraît important, mais secondaire, rose pour ce qui nous semble très important…

Affichez cet arbre dans un endroit où vous pouvez y jeter un coup d’œil régulièrement, changez, modifier, ajoutez, enlevez, déplacez… au besoin ou selon votre humeur.

L a carte heuristique (du grec eurisko : je trouve) ou carte mentale ou Mind Maps (les 2 cartes présentées ici sont de Gideon King) permet de : représenter et d'organiser de manière graphique l'univers d'un concept tel qu'il est perçu par un individu ou plusieurs, de fournir une image plus «parlante» pour l'esprit, quand le langage écrit et parlé atteint ses limites descriptives, structurer et mettre en lien un grand nombre d'informations.

À vous de vous créer la carte qui correspond à ce que vous voulez.

!PRENDRE CONSEIL

Prendre une décision seul, sans en parler à personne, nous prive souvent d’un point de vue différent ou d’une objectivité ou d’une impartialité quant à nos choix ou à nos pensées.

C’est certain que nos décisions sont prises selon ce que l’on est (émotif, impulsif, rationnel, perfectionniste, indécis…), selon nos valeurs et selon notre vécu. Alors, il est très important de faire attention à sa zone aveugle et ainsi à aller naturellement vers une tendance et à négliger inconsciemment une autre (nous sommes humains après tout !). C’est pourquoi il faut démontrer de l’ouverture et ne pas négliger toutes les avenues possibles. Il faut aussi admettre que nous ne sommes pas toujours en mesure de prendre des décisions éclairées.

Ainsi, une personne rationnelle pourra privilégier l'analyse des conséquences logiques et éluder la phase consistant à mesurer l'impact de sa décision sur elle-même et sur les autres. Pour illustrer cela, on peut penser à une personne qui est tentée d'accepter un transfert dans une autre ville pour les avantages de la promotion, du salaire, de la progression de sa carrière, sans s'arrêter suffisamment aux effets qu'aura ce déracinement sur sa famille. Une personne intuitive et imaginative, stimulée à la perspective de générer des possibilités, pourra quant à elle avoir tendance à négliger la collecte des faits : pensez par exemple à la personne qui s'emballe devant un beau projet sans se demander quel est le budget disponible ou si elle peut effectivement ajouter ce projet à son horaire.

Donc, c’est pourquoi tout ce travail d'exploration ne se limite pas forcément à nous seul. Parfois, en pleine incubation d'un projet, d'un choix, on ressent le besoin de savoir comment d'autres que nous réagiraient dans la même situation. Cette méthode a du bon, car il faut parfois explorer ailleurs que chez nos proches, particulièrement si on considère une nouvelle vocation, un déménagement important, un changement de vie radical... Mais à qui s'adresser ?

Ça peut être un ami, un proche, un autre dirigeant, une personne se trouvant à un niveau similaire dans une autre entreprise, ou encore un membre de mon réseau professionnel, l’important c’est de choisir une personne de confiance pour prendre conseil et pour disposer d'un éclairage et d'un point de vue différents sur le problème.

On peut consulter une ou un ami. Mais pas n'importe qui : la personne qui est capable d'être neutre, honnête, détachée et qui a déjà pris une décision difficile dans sa vie, celle qui nous connaît bien et en sait suffisamment sur le contexte pour nous aider à faire notre choix, sans chercher à nous influencer.

On peut aussi avoir recours à de simples connaissances ou à de parfaits étrangers. Sans dire ouvertement ce qui me préoccupe, je pose des questions à droite et à gauche. J’apprends sans engager mon interlocuteur, sans lui demander carrément son avis. Il est enrichissant, dans ce cas, de consulter des personnes qui ont une expérience pertinente.

Prendre un avis extérieur permet de se rassurer. Le regard extérieur permet de prendre du recul dans la manière dont on appréhende un problème, tout en évitant de perdre du temps à réfléchir seul. Le tiers, par sa neutralité, peut mettre en évidence certaines de mes erreurs ou faiblesses sans que j’y perçoive une volonté quelconque de me nuire.

Mais attention, le tiers ne connaît pas toutes les informations, ni les tenants et les aboutissants, concernant la décision à prendre. Je ne dois donc pas prendre au pied de la lettre ce que me conseille le tiers. Il s'agit d'un éclairage supplémentaire, pas d'une solution.

Alors, ces renseignements, glanés auprès d'autrui, valent souvent une fortune, et les conseils de tous ces gens sont précieux... dans la mesure où ils se limitent à être des conseils et qu'on reste seul responsable de sa décision.

Mais surtout, il faut éviter les personnes qui nous jugent, qui nous remettent complètement en question, au point de nous faire douter du bien-fondé de la décision elle-même.

Si on a le sentiment de tourner en rond, pas de gêne à consulter un spécialiste, un expert. Idéalement, cette personne ne prendra pas la décision à notre place, mais nous incitera à aller plus loin, à nous poser les questions qui importent, et nous fera ainsi gagner énormément de temps.

Cela dit, il demeure que prendre des décisions est difficile, car choisir implique toujours de renoncer à quelque chose, surtout lorsqu'il s'agit d'un choix professionnel. Vous ne pourrez jamais savoir comment aurait pu être la suite des choses si vous aviez agi autrement. Il faut aussi savoir faire votre deuil du choix parfait, les compromis étant parfois nécessaires pour composer avec certaines de nos limites ou avec les éléments de la réalité sur lesquels nous avons moins le contrôle. De plus, la méthode présentée n'empêche en rien qu'une part d'irrationalité puisse entrer dans nos décisions. Prendre le risque de vos aspirations n'y fait pas exception.

Si l'hésitation persiste...

Vous ne parvenez pas à une solution satisfaisante. Il faut vous poser la question : y en a-t-il tout de même une vers laquelle j’incline, même légèrement ? Quels sont les risques si je la prends ? Peut-être n’êtes-vous pas prêt ou ce n’est pas le temps de prendre votre décision ! Alors, attendez ! Ça aussi, c’est prendre une décision. Vous pouvez vous demander aussi est-ce qu’il y aurait des actions à tenter durant cette période pour faire évoluer la situation. Dans les cas urgents qui requièrent une décision rapide, soupesez les risques de chaque solution et choisissez celle qui vous apparaît la moins mauvaise et pour laquelle vous vous sentez en mesure d'assumer les conséquences.

Indices d'une bonne décision

La bonne décision, c'est d'abord celle qui nous ressemble et qui tient compte des diverses dimensions de nos vies. Un coup de cœur musclé par la réflexion. C'est celle, aussi, qu'on prend avec la conviction intime qu'on fait un choix qui nous permet de progresser et qui nous donne la force d'aller vers toutes les autres décisions qui nous attendent.

Jamais nous ne saurons à 100 % si notre choix a été le meilleur. Toutefois, une bonne décision devrait nous laisser dans un état d'harmonie face à la situation. Nous devrions nous sentir en mesure de nous engager dans sa réalisation et d'assumer les difficultés qui pourraient surgir et avoir le sentiment qu'elle nous construit.

C’est toutefois en étant dans la réalité (dans le concret) que nous pourrons valider tout cela. Les nouvelles informations (le nouveau contexte, les nouvelles personnes impliquées, les nouvelles obligations…) nous permettront de nous réajuster en cours de route.

Je vous ai présenté quelques outils, il en existe bien d’autres, bien sûr. Il faut choisir ceux qui nous conviennent. Et l’important dans tout ce processus, c’est de faire l’effort de s’arrêter, d’analyser, de persévérer, d’y croire (de croire en soi), de faire confiance (de se faire confiance) et de trouver les moyens pour nous aider à y arriver.

Et surtout, c’est à nous qu’appartient la décision, c’est NOTRE décision !

Que nous soyons un enfant, un adolescent ou un adulte, tout part de notre cerveau qui doit prendre la bonne décision.

Selon Mac Lean, notre cerveau est divisé en trois couches (de la plus ancienne jusqu'à la plus récente) : reptilien, limbique, néocortex. Pourquoi l'information reçue, arrive à un résultat de bien-être, chez certains et de panique chez d'autres ?

Lorsqu'une information de l'extérieur arrive par l'entremise des cinq sens, elle est transportée jusqu'au cerveau sous forme de message nerveux.

Le problème c'est que cette information doit arriver au néocortex ou cortex cérébral (où se gèrent les décisions) et qu'elle doit passer par la barrière du reptilien (domaine des instincts, des impulsions et des compulsions), et celle du système limbique (où se gère nos émotions). Voir les chroniques sur le cerveau.

Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - Maitre-p
raticienne PNL (Approche Bonhâme) - Technicienne en Hypnose Humaniste. 


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Contact - 819-347-7664 (Message ou Texto) ou sybille6936@gmail.com
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​Tarif
 : 80 $ / rencontre. Paiement en argent ou via Transfert par courriel.
Reçu : En naturopathie, reçu électronique -Membre de l'Association Ritma

Bibliographie

Fournier, Geneviève. Interagir, une stratégie efficace d'orientation et d'insertion professionnelle. Cahier d'intégration no 1 : la prise de décision. Sainte-Foy, Éditions Septembre, Presses de l'Université Laval, 1995.

http://edutechwiki.unige.ch/fr/Carte_conceptuelle

http://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_heuristique

http://petit-bazar.unige.ch/www/0news/pedago/heuristique/utilisateur-cartes.pdf

http://rb.ec-lille.fr/l/CarteConceptuelle/cours-cartes_conceptuelles.pdf

http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/staf17/0102/ress/doc/p1_fad/cc.pdf

http://www.creativite.net/mindmap-schema-heuristique-topogramme-9/

http://www.ebsi.umontreal.ca/jetrouve/projet/cartes_m/probleme.htm

http://www.iaat.org/telechargement/guide_methodo/2_6_carte_conceptuelle.pdf

http://www.infirmiers.com/ressources-infirmieres/documentation/la-carte-conceptuelle-un-outil-de-developpement-de-la-metacognition.html

http://www.inventive-design.net/content/view/211/1/#1

http://www.novamind.com/connect/users/gideon

http://www.upopulaire.ca/06-avril-2010.html

Personnalité et relations humaines (PRH). Règles pour un discernement - Note d'observations. Poitiers, 1981 (document non publié).

Questions à se poser : http://evolution-101.com/Dedramatisez_vos_problemes.htm

Mes notes de cours de ma maîtrise en Intervention éducative.