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16/11/2021

Procrastination, technique Pomodoro



Technique ou méthode Pomodoro

Méthode de gestion du temps développée par Francesco Cirillo (fin 1980). Cette méthode se base sur l'usage d'un minuteur permettant de respecter des périodes de 25 minutes appelées pomodori (qui signifie en italien « tomates »). Ces différentes périodes de travail sont séparées par de courtes pauses. La méthode originale propose une approche se basant sur un minuteur mécanique, un papier et un crayon.

But de la technique :

Comment utiliser la technique Pomodoro pour propulser son travail ?

Utiliser une minuterie pour diviser le travail en intervalles de 25 minutes, séparés par de courtes pauses de 5 minutes (à adapter selon vos besoins et envies). Ces intervalles sont appelés des pomodoros (pluriel du mot italien pomodoro). L’action physique d’utilisation de la minuterie confirme la détermination de l’utilisateur à lancer la tâche et le désir de la terminer, la sonnerie annonce une pause, la récompense.

Planification, suivi, enregistrement, traitement et visualisation.

Au cours de la phase de planification, les tâches définies sont classées par ordre de priorité en les enregistrant dans la liste « À faire aujourd’hui ». Cela permet d’estimer les efforts requis. Quand les pomodoros sont terminés, ils sont enregistrés, ce qui assure le suivi… ajoutant à cela un sentiment d’accomplissement et fournissant des données brutes pour l’auto-observation et l’amélioration subséquentes. Ce qui permet de visualiser le travail pas à pas…

Résumé de la technique

Un Pomodoro est l’intervalle de temps passé à travailler (± 25 min.). Des pauses régulières sont prises, favorisant l’assimilation. Un repos court (± 5 min.) sépare les pomodoros consécutifs. Un repos plus long (15-30 minutes) est pris à la fin d’une série. Quatre pomodoros forment un ensemble ou une série.

Après avoir fait votre liste, établi les priorités, choisir sa tâche

Vous pouvez décider de commencer par la tâche qui vous semble la plus difficile et qui vous passionne le moins. Une fois celle-ci terminée, vous aurez l’esprit plus léger… ou, c’est selon votre décision, votre feeling… L’idéal est de définir pour la journée, uniquement des tâches qui soient indépendantes les unes des autres.

Ainsi, vous pouvez librement avancer sur n’importe quelle tâche selon votre motivation et votre humeur.

Le minuteur pour la durée choisie

La durée normale de la technique Pomodoro est de 25 min. Vous êtes libre de l’adapter comme bon vous semble. Soyez néanmoins conscient que plus vous vous fixez des plages horaires longues, plus vous allez avoir tendance à repousser.

L’esprit humain est également plus enclin à se concentrer à fond, s’il sait que c’est pour une période relativement courte.

Propulser votre concentration

Choisissez toujours de vous isoler dans un endroit calme où vous ne serez pas dérangé. L’esprit humain met plusieurs minutes avant de se concentrer à fond sur un sujet. Si vous êtes interrompu régulièrement, votre travail ne peut pas être de bonne qualité.

Noter la tâche comme effectuée et prendre une pause

Cela permet de créer un sentiment de récompense et de valorisation personnelle.

Cela vous permettra de mieux calibrer le nombre de pomodori que vous êtes capable d’effectuer en une journée, de mieux choisir les tâches les plus essentielles à effectuer et de mieux prévoir la durée réelle d’une tâche.

Notez toutes les distractions auxquelles vous avez dû faire face. Vous pourrez ainsi les éliminer pour votre prochaine session de télétravail.

Prendre une pause plus longue tous les quatre pomodori

Le principe de la pause est quelque chose de particulièrement puissant pour vous récompenser psychologiquement. Il joue également un rôle essentiel dans le repos de votre cerveau. Si vous ne faites que travailler dans une journée, vous arriverez à une situation de saturation qui vous rendra contre-productif. Prenez du temps pour décompresser, profiter de vos activités ou loisirs qui vous passionnent.

Impact psychologique de la stratégie Pomodoro

Certains tests expérimentaux ont réussi à prouver que des temps de repos réguliers permettent la consolidation de la mémoire et de la concentration. Les pauses régulières permettraient de favoriser l’agilité intellectuelle, de reposer le cerveau et de gérer plusieurs projets de front.

AINSI, la stratégie Pomodoro joue principalement sur trois concepts psychologiques puissants : le principe de récompense, le transfert de la tâche vers les pomodori, la valorisation et le développement personnel.

1) Le principe de récompense est assez facile à comprendre

À chaque tâche accomplie, on est récompensé par une pause bien méritée, le sentiment d’avancer dans sa vie et la joie de rayer une tâche de sa to-do list. Et quand on a fait plein de pomodori, on a droit à une grande pause encore plus plaisante.

2) Le transfert est un principe psychanalytique ancien mais également puissant

Il consiste à reporter un désir inconscient (ici rayer sa to-do list, faire des pauses ou avancer sur un projet) vers un autre sujet. Ainsi, on ne perçoit plus la tâche comme une action ennuyante, mais davantage comme un moyen pour pouvoir profiter d’une récompense.

3) La valorisation personnelle est très importante

Avec la méthode Pomodoro on ne regarde plus ce qu’on a fait, mais le nombre de pomodori accomplis.

Cela permet de quantifier le travail effectué au cours d’une journée de manière plus concrète.

Si tous les pomodori fixés de la journée sont accomplis, alors l’autosatisfaction grandit et on est davantage motivé à continuer à travailler le lendemain.

En les décortiquant en tâches précises, nous avons une vision plus globale de ce qui me reste à accomplir et cela facilite l’organisation du travail beaucoup plus efficacement.

Il faut créer des habitudes… et s’autodiscipliner.

À utiliser comme une recette et il est possible de la modifier à votre goût…

C’est une stratégie clef en main pour tous ceux qui ont besoin d’organisation et de cadre.

Si vous souhaitez déjouer (ou jouer avec) votre cerveau et casser une spirale négative de travail, cette stratégie est pour vous… elle est très efficace.


Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - Maitre-p
raticienne PNL (Approche Bonhâme) - Technicienne en Hypnose Humaniste. 


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13/11/2021

Cohérence cardiaque

Cohérence cardiaque : comment respirer ? 

La cohérence cardiaque (CC) est un état d’équilibre physiologique, physique, mental et émotionnel qui induit un recentrage, un ressourcement et un renforcement de chacun de ces domaines.

Parler de cohérence cardiaque, c’est d’abord parler de variabilité cardiaque qui est cette capacité qu’a le cœur à varier son rythme en fonction des sollicitations de son environnement extérieur, de ses pensées (le cerveau ne faisant pas la différence entre ce que la personne vit et ce à quoi elle est en train de penser) et de son état général.
L’alternance de l’action du Système Nerveux Sympathique et Parasympathique accélère et ralentit le cœur en permanence pour permettre au corps de réagir à chaque situation.

Avec un appareil capable de mesurer la variabilité cardiaque, voilà ce que l’on peut constater :
C’est une méthode simple et très efficace pour diminuer le stress et l'anxiété, favoriser le sommeil, équilibrer le système nerveux, améliorer la concentration, l’apprentissage, la confiance en soi, développer l’intuition… et permettre de rééquilibrer et revenir à la stabilité (normalité) lorsqu'il y a une perturbation physiologique induite par le stress.

La pratique régulière de la cohérence cardiaque permet de recentrer ses émotions, de réguler ses hormones et d’agir bénéfiquement sur le stress. Simple à pratiquer, elle procure un bienfait immédiat.

Au moment où le cerveau met le rythme cardiaque et la respiration en cohérence, il génère d’autres manifestations très intéressantes : la cohérence cardiaque peut se définir comme un état d’équilibre entre le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique. Le premier est le système d’adaptation qui se déclenche en cas de menace, le second est le système de récupération, une fois le danger passé.

La respiration en cohérence cardiaque n’est pas naturelle. En général, on respire 12 à 15 fois par minute au repos. La fréquence cardiaque n’est pas constante, elle varie en permanence, c’est le chaos cardiaque qui est l’état normal de la fréquence cardiaque, et la preuve que l’on arrive à s’adapter rapidement face aux différentes situations de notre environnement. La cohérence cardiaque, elle, n’est pas une respiration spontanée. En cohérence cardiaque, on respire 6 fois de suite par minute, soit de manière volontaire et régulière.

Quand on inspirele cœur accélère (stimulation du système sympathique) et quand on expire le cœur ralentit (stimulation du système parasympathique).

Si on inspire et que l’on expire de façon égale, le cœur ralentit de façon égale.

Cohérence cardiaque : quels bienfaits sur notre santé ?
Respirer en cohérence cardiaque procure immédiatement un effet apaisant, un sentiment de calme, de sérénité, de bien-être. Mais ces bienfaits sont fugaces, ils durent entre 3 et 6 heures après la fin de l’exercice, et en moyenne 4 heures.  Pour en profiter à long terme, une seule solution : pratiquer la cohérence cardiaque trois fois par jour et tous les jours !  

Le premier atout de la cohérence cardiaque est son effet bénéfique pour lutter contre le stress
Sa pratique régulière permet :

Effets sur une moyenne de quatre heures :

  • Baisse du cortisol, la principale hormone de défense secrétée pendant un stress.
  • Augmentation de la DHEA, hormone de jouvence qui ralentit le vieillissement.
  • Augmentation des IgA salivaires qui participent à la défense immunitaire.
  • Augmentation de l’ocytocine, neurotransmetteur qui favorise l’attachement (aussi appelé « hormone de l’amour »).
  • Augmentation du facteur natriurétique auriculaire, hormone secrétée par le cœur et qui agit sur l’hypertension artérielle.
  • Augmentation des ondes alpha qui favorisent la mémoire, l’apprentissage mais aussi la communication et la coordination.
  • Action favorable sur de nombreux neurotransmetteurs (hormones qui véhiculent les émotions) dont la dopamine (plaisir) et la sérotonine qui agit sur l'humeur (prévention de la dépression et des angoisses) et améliore par le fait même la concentration et permet une meilleure récupération.

Effets à long terme (au bout d'une dizaine de jours)

  • Diminution de l’hypertension artérielle
  • Diminution du risque cardiovasculaire
  • Régulation du taux de sucre
  • Réduction du périmètre abdominal
  • Meilleure récupération
  • Amélioration de la concentration et de la mémorisation
  • Diminution des troubles de l’attention et de l’hyperactivité
  • Meilleure tolérance à la douleur
  • Amélioration de la maladie asthmatique
  • Amélioration des maladies inflammatoire

A terme, on limite le risque de fatigue, d’épuisement, on arrive plus facilement à lâcher prise et à prendre de la distance par rapport aux événements. On diminue l’anxiété et le risque de dépression.

La cohérence cardiaque est aussi intéressante en cas de problèmes de sommeil : difficultés d’endormissement, insomnies. Les personnes stressées sécrétant encore du cortisol la nuit, alors qu’il ne devrait y avoir que de la DHEA. 

La cohérence cardiaque est utile pour conserver, le plus longtemps possible, un cœur en bonne santé. Elle diminue l’hypertension artérielle lorsque cette dernière est modérée.

Elle est également à pratiquer en cas de problèmes digestifs et de poids. Elle favorise la réduction du périmètre abdominal, elle assure une meilleure régulation du sucre, elle lutte contre les troubles fonctionnels digestifs comme la constipation chronique, les ballonnements. 

Si la pratique régulière n’est pas nécessaire chez l’enfant comme elle l’est chez l’adulte, elle peut être utile pour l’aider à se recentrer, car elle améliore la concentration et la mémorisation..

Synchronisation du rythme cardiaque et de la respiration
En pratiquant une respiration lente, ample et régulière de 6 cycles par minute. 

Cohérence cardiaque : comment respirer ? 
Méthode du 3-6-5
Son principe est simple : La cohérence cardiaque consiste à faire six respirations par minutes durant cinq minutes et trois fois par jour. En détails, cela revient à inspirer 5 secondes (compter tranquillement : 1 et 2 et 3 et 4 et 5 et) puis expirer 5 secondes et cela 6 fois de suite.
Pour certaines personnes, cela peut paraître compliqué. Donc, commencer en inspirant 3 secondes et en expirant 3 secondes, puis en inspirant 4 secondes et en expirant 4 secondes, mais le résultat est moins probant. L’important est, surtout, d’égaliser les deux temps : inspiration et expiration.

À quels moments de la journée ?
Les trois séances quotidiennes de cohérence cardiaque se répartissent ainsi :
·         La première a lieu le matin, elle est à pratiquer le plus tôt possible après le lever car à ce moment de la journée, la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress, est la plus importante. L’exercice de cohérence cardiaque va donc la faire diminuer si elle est élevée, ce qui est le cas chez les personnes stressées.
·         La deuxième séance est à prévoir avant l’heure du dîner, soit environ 4 heures après la première. Elle permet de se recentrer et d’atténuer les événements survenus dans la matinée. Elle prépare aussi à une bonne digestion, elle limite le risque de somnolence d’après repas et assure une bonne clarté mentale pour travailler tout l’après-midi.
·         On prévoit la troisième séance en fin d’après-midi, quand le rythme de vie va changer, notamment avec la fin de journée de travail et/ou le retour à la maison. Elle assurera une soirée détendue, et une meilleure nuit.
Exceptionnellement, quand la journée a été très longue, on peut prévoir une quatrième séance une heure avant d’aller se coucher.

En fonction de l'effet recherché, la durée relative de l'inspiration et de l'expiration peut varier, en y intercalant éventuellement des pauses, par exemple :
5/5       -5 secondes d'inspiration suivies de 5 secondes d'expiration (équilibre) (on peut commencer par 3/3, ensuite 4/4)
4/6       -4 secondes d'inspiration suivies de 6 secondes d'expiration (effet parasympathique dominant + calmant)
6/4       -6 secondes d'inspiration suivies de 4 secondes d'expiration (effet sympathique ou orthosympathique dominant +énergisant)
4/1/4/1  -4 secondes d'inspiration - pause de 1 seconde, suivies de 4 secondes d'expiration - pause de 1 seconde (équilibre, conscience + grande)
4/7/8     -4 secondes d'inspiration par le nez  - pause de 7 secondes, suivies de 8 secondes d'expiration par le nez (ou la bouche) pendant 5 min. (calmer le stress, l’anxiété et le trop plein d’énergie avant de dormir)
3/6/3     -Énergiser

Les exercices de respiration ont donc comme particularité d’aider à réduire le stress, l’anxiété et améliorer le sommeil.

En effet, en respirant plus profondément et en abaissant le rythme respiratoire en dessous de 6 cycles par minute (inspiration + expiration), vous pouvez influencer l’activité du système nerveux automne.
Avec les exercices respiratoires plus lentes, vous stimulez le système nerveux parasympathique (via le nerf vague), qui permet de se relaxer, de diminuer le stress et d’aider à s’endormir.
À l’inverse, les exercices respiratoires plus rapides (10 cycles respiratoires par minute ou plus), stimulent le système nerveux orthosympathique. Ce dernier a tendance à augmenter le stress et la production de cortisol.
Quand vous êtes stressé ou que vous n’arrivez pas à dormir, il faut donc pratiquer un exercice de respiration profonde avec un rythme lent (moins de 6 cycles respiratoires par minute).
L’objectif de la cohérence cardiaque est de coordonner la respiration avec la fréquence cardiaque. Plus précisément, en ralentissant et en stabilisant votre respiration, vous pouvez  ralentir et stabiliser votre rythme cardiaque.
Ainsi, votre pression artérielle diminue. Vos muscles se détendent. Vous vous sentez détendu et apaisé.
Pour en potentialiser les effets, il peut être demandé au sujet de décontracter certaines zones de son corps telles que le visage, la langue, la gorge, les mains, le diaphragme ou les pieds. De même, lorsque le sujet a acquis un peu d'expérience, pratiquer des visualisations mentales et avoir des pensées bienveillantes, en améliore également l'efficacité. 

​Bien s’installer avant de pratiquer
·On choisit un endroit calme, confortable où personne ne viendra nous déranger pendant la séance. Pour ritualiser la pratique de la cohérence cardiaque, on peut choisir toujours le même endroit, dans la mesure du possible.
·On se met en position assise ou, éventuellement, debout, mais pas couchée.
·On s’installe le dos bien droit, avec juste le bas du dos appuyé sur le dossier. On étire le plus possible sa colonne vertébrale, et on pose ses pieds au sol et ses mains sur les cuisses.  On évite de croiser les jambes pour ne pas comprimer l’abdomen.
· Avant de démarrer l’exercice de cohérence cardiaque, on vide ses poumons et son ventre. Et on peut alors commencer. On inspire par le ventre en le gonflant et on expire doucement par la bouche en dégonflant le ventre.

Alors, on s’y met !


Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - Maitre-praticienne PNL (Approche Bonhâme) - Technicienne en Hypnose Humaniste.


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Reçu : En naturopathie, reçu électronique - Membre de l'association Ritma​

Bibliographie

https://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=la-coherence-cardiaque
https://www.ulaval.ca/mon-equilibre-ul/exclusivites-mon-equilibre/coherence-cardiaque
https://desmusiquespourguerir.com/coherence-cardiaque-respiration-guidee-a-lecole/
https://www.inspire-potential.com/blog/articles/la-respiration-wim-hof-et-la-coherence-cardiaque#:~:text=La%20respiration%20Wim%20Hof%20impacte%20aussi%20la%20coh%C3%A9rence,%28en%20g%C3%A9n%C3%A9ral%29%20et%20pendant%20la%20phase%20d%E2%80%99apn%C3%A9e%2C%20redescend.



Méthode du 3-6-5

Son principe est simple : 

La cohérence cardiaque consiste à :

Trois fois par jour
Six respirations par minutes
Durant cinq minutes

En détails, cela revient à inspirer 5 secondes puis expirer 5 secondes et cela 6 fois de suite. Pour certaines personnes, cela peut paraître compliqué. 

Donc, commencer en inspirant 3 secondes et en expirant 3 secondes, puis en inspirant 4 secondes et en expirant 4 secondes, mais le résultat est moins probant. 

L’important est, surtout, d’égaliser les deux temps : inspiration et expiration.

À quels moments de la journée ?

Les trois séances quotidiennes de cohérence cardiaque se répartissent ainsi :

·         La première a lieu le matin, elle est à pratiquer le plus tôt possible après le lever car à ce moment de la journée, la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress, est la plus importante. L’exercice de cohérence cardiaque va donc la faire diminuer si elle est élevée, ce qui est le cas chez les personnes stressées.

·         La deuxième séance est à prévoir avant l’heure du dîner, soit environ 4 heures après la première. Elle permet de se recentrer et d’atténuer les événements survenus dans la matinée. Elle prépare aussi à une bonne digestion, elle limite le risque de somnolence d’après repas et assure une bonne clarté mentale pour travailler tout l’après-midi.

·         On prévoit la troisième séance en fin d’après-midi, quand le rythme de vie va changer, notamment avec la fin de journée de travail et/ou le retour à la maison. Elle assurera une soirée détendue, et une meilleure nuit.

Exceptionnellement, quand la journée a été très longue, on peut prévoir une quatrième séance une heure avant d’aller se coucher.

10/11/2021

Prendre une décision (1)

Prendre une décision, 1re partie

Ce que nous vivons aujourd’hui, nous le savons tous, c’est le résultat de nos décisions d’hier et notre avenir, il va de soi, dépend de nos choix d’aujourd’hui. Les événements s’enchaînent automatiquement en fonction de chacun de nos choix. Chaque jour, nous prenons des décisions pour orienter notre vie, répondre à nos besoins et nous devons choisir quoi entreprendre pour satisfaire nos besoins.

Notre vie c’est comme un voyage et bagages en mains nous partons vers une destination X ou Y, en utilisant le transport qui nous convient, seul ou avec d’autres.... Pour nous y rendre, nous choisissons d’aller dans telle ou telle direction en empruntant tel ou tel chemin.

Nous avons la liberté de choisir la direction à prendre et choisir d’y être heureux, satisfait, comblé ou malheureux, insatisfait, démuni… En quoi consiste cette liberté ? Choisir la voie qui nous convient et, selon les décisions que nous aurons prises, assumer les événements ou les conséquences qui en découlent, nous ajuster ou modifier certains obstacles qui entravent notre route ou tout simplement apprendre à changer de direction carrément si nous nous rendons compte que nous ne sommes pas dans la bonne direction. À nous de décider d’aller où nous voulons, avec qui, comment, quand, décider quelles émotions nous voulons ressentir… c’est nous qui menons notre destinée ! Alors, comment est-ce que nous faisons nos choix ?

Nous savons que notre personnalité, notre éducation, notre vécu, notre culture, notre milieu, tout ce qui nous a façonné joue un rôle et influence notre façon de prendre une décision. C’est ainsi que pour un même événement, chacun comprend sa réalité d'une certaine manière, car la réalité de chacun est différente selon ce qu’il est… Pour prendre nos décisions, il faut donc :

Bien nous connaître et avoir confiance en nos capacités pour que nos choix correspondent à nos valeurs et à nos besoins réels.

Faire nos propres choix et ne pas laisser ou demander aux autres de choisir pour nous. Se rappeler que plus nous faisons des choix de façon autonome, plus nous sommes fort… et que quand nous faisons nos choix, il faut le faire pour soi-même et non pour faire plaisir à l’un ou à l’autre.

Prendre conscience des enjeux que notre décision implique, penser aux conséquences à court et à long terme et les assumer… si nous faisons une erreur, corriger le tir ou en tirer une leçon pour le futur ... nous devons apprendre et nous servir de cette expérience dans une autre situation.

Regarder et combiner des possibilités différentes, être logique tout en étant créatif.

Tenir compte de toutes les personnes impliquées et être prêt à faire des compromis, à négocier…

Être constant, déterminé, c’est-à-dire ne pas changer d’avis ou d’opinion, nous laisser influencer… lorsque notre décision est prise.

Etre vigilant pour ne pas risquer de nous limiter aux évidences (selon notre personnalité), pièges ou leurres qu’il nous faut éviter.

Réfléchir, se donner le temps pour faire des choix éclairés. Réfléchir sur ce que nous sommes, ce que nous voulons et comment nous le voulons.

Décider en fait, c’est choisir, choisir notre voie, choisir notre vie.

Pour nous aider à prendre des décisions, nous puisons dans notre coffre à outils, qui contient notre/nos : savoir/connaissances (données, concepts, procédures, méthodes, connaissances, aptitudes), savoir être (attitudes, comportements), savoir-faire (moyens), savoir agir et j’irais même jusqu’à dire savoir-vivre. Si notre coffre à outils n’est pas complet, c’est à nous d’y voir pour le mettre à jour, le renouveler, enlever ce qui peut être inutile ou menaçant pour que nous puissions y trouver ce dont nous avons besoin au moment où nous en avons besoin. Un peu comme l’annonce d’un certain détaillant où la personne qui a besoin d’un outil ou d’un article qu’elle n’a pas, le trouve dans un étalage qui apparaît soudain devant elle… elle prend l’outil ou l’article dont elle a besoin sans se poser de questions et répare ce qui devait être réparé.

À tous les jours, nous prenons des décisions plutôt faciles : est-ce que nous nous levons et à quelle heure, allons-nous travailler, allons-nous parler à telle personne, est-ce que nous mangeons ceci ou cela, est-ce que nous acceptons telle ou telle invitation, est-ce que nous avons besoin de ceci ou de cela… ? Et à certaines périodes, nous avons des décisions plus importantes à prendre qui ont un impact incroyable, inimaginable ou impensable sur notre vie : est-ce que nous continuons ou quittons notre situation actuelle (emploi, amitié, activité, comité…), qu’est-ce qu’il faut que nous changions ou améliorions pour…

Autant de questions qui demandent d’agir promptement, graduellement, doucement ou brusquement… question de survie !

Par exemple : Si nous sommes dans une période d’indécision et de tiraillements. Avant de prendre la décision finale, attendre pour nous donner le temps de faire baisser la vapeur… détendu, nous trouvons plus facilement des solutions. Aussi, avec un peu de travail sur soi et une bonne réflexion dans un endroit calme, nos besoins et nos désirs deviennent plus clairs ; donc, plus apte à évaluer les choix qui s'offrent à nous.

Si le mot décision nous rebute…. Et bien, nous le changeons pour voie ! Nous prenons une voie, parmi tant d'autres, qui mène de toutes manières à notre but. Nous choisissons cette option, parmi d'autres, pour atteindre notre objectif ! C’est un moyen efficace pour ne plus nous ronger intérieurement d'un manque d'esprit de décision.

Si nous souffrons d'indécision chronique. Nous devons comprendre que la décision prise (ou que nous allons prendre) n’est pas bonne ou mauvaise. En réalité, nous prenons une orientation, une direction, une voie… pour atteindre notre but au final, selon qui nous sommes... et tout n’est pas coulé dans le ciment.

Si nous nous sentons coupable en prenant telle ou telle décision. Nous nous déculpabilisons en nous disant que de toute manière, il existe plusieurs choix (voies) pour parvenir à notre but ou à notre destination. Vraiment plusieurs ! Il faut que nous nous disions aussi, qu’au moment où nous prenons notre décision, nous choisissons une voie qui nous convient à ce moment-là.

Si nous avons à prendre une décision qui nous semble difficile, ou nous obsède, nous devons revenir à cette pensée que notre vie est un voyage et que si nous voulons nous rendre à un endroit, nous pouvons prendre plusieurs voies, chemins, routes. Mais, au final, nous arrivons à notre destination. Parfois c’est plus rapide, parfois, c’est plus long… à nous de profiter positivement de chaque moment et de tout ce que nous voyons, sentons, ressentons, disons et entendons ; nous mettons tout cela dans notre coffre à outils, nos bagages... pour s’en servir au moment opportun.

Sommes-nous toujours en mesure de choisir, de décider, de voir ce qui nous convient, avons-nous tout ce qu’il faut pour prendre nos décisions et les assumer et qu’est-ce qu’il nous faut pour être bien éclairé, pour savoir que nous avons une décision importante à prendre ? Comment être efficace et être en mesure de prendre la décision qui nous convient à chaque moment de notre vie ? Il y a des tests, des trucs (à voir dans la prochaine bulle), mais avant de prendre une décision, qu’est-ce qui nous faire dire que nous avons un choix à faire et comment savoir quel est le problème à résoudre ?

Le premier indice, que nous devons écouter, qui nous dit que nous avez un choix important à faire : c’est lorsqu’apparaît : malaise, insatisfaction, stress, boule dans l’estomac, mal au ventre ou à la tête, nœud dans la gorge, sommeil perturbé… en fait, nous ressentons un désagrément, une lassitude, un ennui, une fatigue… quand nous pensons à la situation, à la personne ou à l’événement qui demande un choix. C’est bien certain que les GRANDES décisions nous causent plus de soucis.

Alors, qu’est-ce qui se passe quand nous avons une décision à prendre ?

C’est souvent un processus du genre : ruminer le pour et le contre dans notre tête, examiner toutes les possibilités, hésiter, pencher pour telle ou telle solution, croire que nous avons enfin la réponse... et hop, le doute nous reprend, nous culpabilisons, nous nous sentons mal, nous ne savons plus… ah ! nous ne pouvons pas décider comme cela, parce que ceci, parce que cela, nous allons faire de la peine à…… et tout est à recommencer. Ou alors nous décidons spontanément, sans vraiment réfléchir et là, nous regrettons et nous nous disons : si j’avais agi comme ceci ou comme cela, si j’avais su… et là, nous avons une descente incroyable. Si… si… ça donne quoi ? Ce qu’il faut que nous nous mettions dans la tête : il n’y a pas de bonne ou mauvaise décision, il y a seulement des décisions qui doivent être réévaluées pour en modifier quelques éléments, pour que la voie choisie soit celle qui nous amène le plus aisément à notre destination, notre choix de vie.

Alors, si vous avez de la difficulté à prendre votre décision, vous devez vous poser certaines questions, à savoir : est-ce que vous avez peur de perdre beaucoup, peur de vous tromper, avez-vous peur d'affronter ou de rencontrer pire, est-ce que vous risquez gros, est-ce que vous êtes capable de…, avez-vous la force de…, le courage de…, les outils pour… !

Pourquoi donc cette hésitation… et cette petite voix qui vous parle et que vous n’écoutez pas…. avez-vous déjà vécu ce genre de situation, y a-t-il quelque chose dans votre vie qui n’est pas réglé, qui vous fait peur… ? Est-ce que vous vous connaissez bien, avez-vous tout ce qu’il faut pour prendre des décisions éclairées… ?

Bon, vous sentez un malaise, vous savez que quelque chose ne va pas, vous n’êtes pas bien… mais comment savoir ce qui ne va pas, quel est le problème, en quoi c'est un problème, comment cela interfère dans votre vie ? Avant de trouver une solution, il faut bien découvrir le vrai problème, mettre le doigt sur le bobo ! Et COMMENT TROUVER LE PROBLEME ?

ÉCRIRE tout ce qui vous passe par la tête, pour avoir le plus d’information possible afin de vous aider à faire un choix éclairé et pour consolider vos idées. Par exemple : décrire la situation présente ou passée qui vous angoisse ou qui vous tracasse (sentiments, appréhensions, angoisses, personnes impliquées, événements qui se sont produits, tous les faits quoi), même si c’est pêle-mêle ou si cela ne semble pas avoir d’allure ou de sens. Ne pas faire attention à l’écriture, aux fautes d’orthographe, à la composition des phrases… surtout, être honnête avec vous-même et écrire vraiment tout ce qui vous passe par la tête (même si cela vous étonne) ; il n’y a que vous qui verrez cet écrit.

Avant de vous coucher, envoyez tout ce que vous avez écrit à l’Univers et demandez d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. À savoir : qui rencontrer, comment dire ou exprimer ce que vous avez à dire, trouver les mots, choisir les occasions pour trouver la solution et même mettre le doigt sur votre problème…

Au réveil ou pendant la journée, notez les idées qui vous viennent en tête, même si elles semblent farfelues et relisez vos notes. Une bonne idée vient parfois d’une idée saugrenue. C’est à répéter à chaque fois que vous vous couchez et vous laissez aller… dormez l’esprit en paix et laissez votre subconscient faire le reste !

Prenez une pause d’une journée ou plus (si possible) et faites une activité qui vous plaît.

Relisez ce que vous avez écrit pour vous aider à décrire la situation actuelle et décrire comment vous voudriez qu’elle soit, en fait quel est le problème : est-ce une personne qui vous dérange, un événement passé ou à venir, votre travail, vos finances, vos enfants, votre famille… avez -vous un secret que vous ne voulez ou ne pouvez dévoiler…, décrivez comment vous vous sentez, comment vous aimeriez être ou vous aimeriez vous sentir. Avant de vous coucher, vous envoyez encore tout ce que vous avez écrit à l’Univers et vous demandez d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. Au réveil ou pendant la journée (soyez à l’écoute des signes ou messages qui vous arrivent) et notez les idées qui vous viennent en tête, même si elles semblent farfelues…

Encore une petite pause. Votre subconscient en a besoin pour démêler tout cela, aller chercher des solutions, vous faire voir plus clair… Bien entendu, prenez de bonnes respirations, répétez-vous des mots positifs, visualisez du positif… Avant de vous coucher, vous envoyez toujours tout ce que vous avez écrit à l’Univers et vous demandez d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. Au réveil ou pendant la journée (soyez à l’écoute des signes ou messages qui vous arrivent) et notez les idées qui vous viennent en tête, même si elles semblent farfelues…

Et puis, là, encore, vous vous arrêtez. Regardez ce que vous avez écrit et essayez de démêler tout cela. Prenez un papier ou l’ordinateur, faites trois colonnes, une pour décrire la situation actuelle ou le problème, une pour décrire la situation souhaitée et la troisième pour expliquer ce qu’il faudrait que vous fassiez pour arriver à la situation souhaitée. Avant de vous coucher, envoyez tout ce que vous avez écrit à l’Univers et demandez d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. Au réveil ou pendant la journée (soyez à l’écoute des signes ou messages qui vous arrivent), notez les idées qui vous viennent en tête, même si elles semblent farfelues...

Visualisez la situation souhaitée et imaginez ou essayez d’imaginer comment vous vous sentez, comment vous la ressentez, qu’est-ce qui vous empêche d’arriver à la situation souhaitée… laissez aller votre imagination, tout en restant positif, calme, créatif. Et encore là, avant de vous coucher, envoyez tout ce que vous avez écrit ou visualisé à l’Univers et demandez d’avoir des réponses positives, des éclaircissements. Au réveil ou pendant la journée (soyez à l’écoute des signes ou messages qui vous arrivent), notez les idées qui vous viennent en tête, même si elles semblent farfelues.

Bon, vous avez mis le doigt sur « le problème », comment le réglez maintenant, quelle est la décision à prendre, comment la prendre, seul(e) ou demandez l'aide d’autres personnes … ?

Dans Prendre une décision, 2e partie, je vous offre quelques trucs, que vous connaissez peut-être ou sinon, vous les ajouterez à votre coffre à outils pour vous aider dans votre démarche.

D’ici là, prenez de bonnes respirations, faites de la visualisation, profitez du moment présent, recherchez le calme et les personnes positives qui vous procurent un bien-être.

Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - Maitre-p
raticienne PNL (Approche Bonhâme) - Technicienne en Hypnose Humaniste. 


Prendre RDV ou question
Contact - 819-347-7664 (Message ou Texto) ou sybille6936@gmail.com
Les rencontres se font en présence ou en ligne (internet) via Zoom, Skype ou Messenger... 
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​Tarif
 : 80 $ / rencontre. Paiement en argent ou via Transfert par courriel.
Reçu : En naturopathie, reçu électronique -Membre de l'Association Ritma

Bibliographie- Ressources

http ://evolution-101.com/Comment_prendre_des_decisions_importantes.htm

http ://magazine.idph-europe.com/developpement_personnel/techniques-de-visualisation-creatrice.htm

http ://www.acsm-ca.qc.ca/mieux_v/images/BB03/MJM-014.pdf

http ://www.aide.ulaval.ca/sgc/pid/1322

http ://www.artdubonheur.com/index.php ?option=com_content&task=view&id=748&Itemid=104

http ://www.fruitymag.com/prendre-decision-a278.htm

http ://www.journaldunet.com/management/dossiers/050269decision/

http ://www.machronique.com/comment-prendre-des-decisions-en-confiance-et-sans-hesitation/

http ://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx ?doc=visualisation_th

http ://www.visualisation-creative.com/techniques_de_visualisations.php

test intuitif ou rationnel http ://vieadeux.biotope.ca/ ?p=97

test intuitif ou rationnel : http ://www.dailymotion.com/video/x4glbz_etes-vous-intuitif-et-creatif-ou-lo_fun

tests :http ://test.psychologies.com/calculez-votre-quotient-emotionnel