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10/11/2021

Prendre une décision (2)

Prendre une décision, 2e partie : Mon coffre à outils

Je terminais la chronique Prendre une décision, 1re partie avec Bon, vous avez mis le doigt sur « votre problème », comment le réglez maintenant, quelle est la décision à prendre, comment la prendre, seul ou à l’aide d’autres personnes … ?

Dans cette partie, je vous offre quelques trucs, que vous connaissez peut-être (ce sera un rafraîchissement) ou sinon, vous les ajouterez à votre coffre à outils pour vous aider dans votre démarche.

Donc, après avoir cerné la difficulté, l’embarras, l’obstacle ou le problème qui vous occasionne des soucis, des maux… il faut se poser la question : suis-je en mesure de trouver des solutions possibles et prendre ma décision ?

Vous ne savez pas par quel bout commencer, vous avez peur de prendre une mauvaise décision, de regretter… !

Je vous propose donc des outils que j’utilise, que j’ai déjà essayés ou qui ont servi à d’autres ; nous sommes tous différents, alors il faut choisir l’outil ou les outils qui nous conviennent. L’important, c’est d’essayer, de croire et d’avoir confiance et surtout de se faire confiance.

Voici ce que je vous propose : La DÉDRAMATISATION, La PEUR, La VISUALISATION, La LISTE AVANTAGES-DÉSAVANTAGES, L’ILLUSTRATION, PRENDRE CONSEIL

!La DÉDRAMATISATION !

Définition : enlever ou retirer à quelque chose ou à un événement son caractère dramatique. L’objectif, c’est de changer sa perception des épreuves et difficultés, de voir les choses dans une perspective plus réaliste, d’arrêter de s’apitoyer sur son sort et de ne voir que les mauvais côtés des choses. Pour cela, répondre, par écrit, à quelques questions peut être profitable et avantageux. En voici quelques-unes et vous pouvez ajouter celles qui vous passent par la tête.

· Est-ce que je m’inquiète vraiment pour la bonne chose ?
Si je règle mon problème (ce qui m’inquiète ou me dérange ou ce qui peut arriver…), est-ce que je vais m’inquiéter pour une autre chose ? peut-être que c’est un excès de stress plutôt qu’un risque réel qui me fait voir (percevoir) ce problème (ou ce qui semble être un problème).
Est-ce que j’échangerais certaines choses pour faire disparaître ce problème… je pense à ce qui va bien dans ma vie… En focalisant sur ce qui va mal, j’ai peut-être parfois tendance à oublier ce qui va bien.

· Si j’étais reposé, est-ce que je serais moins affecté par ce problème ?
Peut-être que je vois la vie de façon négative, parce que je suis trop fatigué… qu’est-ce que je fais de mes journées, de mes semaines ? Est-ce que je m’en demande trop ?

· Ma façon d’agir et/ou mon attitude peuvent-ils être la cause de mon problème ?
Comment j’agis ou je réagis… Prendre du recul, rester calme permet de mieux juger.

· Ma perception de ce problème dans un an, quelle est-elle ?
Se projeter dans le temps, se transporter par la pensée dans l'avenir et prendre le point de vue imaginaire de la situation un an après. Peut-être que certaines choses m’apparaissent sans importance. Même chose pour le passé, si je pense à certaines épreuves passées, c’est souvent de vagues souvenirs sans importance. En faisant cet exercice de projection dans le temps, cela me permettra d’être dans une meilleure position pour me poser la question suivante : La situation est-elle aussi critique que je le prétends?

· Suis-je capable de trouver des solutions à ce qui pourrait arriver de pire ou de grave dans ma vie ?
Je prends une feuille de papier (ou l’ordinateur), je me fais 2 colonnes. Je note les pires choses qui pourraient m’arriver, par exemple : me perdre en voyage… et dans l’autre colonne, j’écris toutes les façons positives de composer avec la possibilité. Faire cet exercice avec plusieurs exemples différents permet de se préparer à toute éventualité.

· Ma vision de MA réalité est-elle complète ?
Ai-je des œillères, est-ce que je ne vois qu’une partie de la réalité ? Est-ce qu’il y a un point de vue qui amenuiserait ce problème ? Est-ce que certaines personnes, avec une perspective différente, ne verraient pas vraiment de problème dans cette situation ? Je pense à des personnes de confiance et j’essaie d’imaginer ce qu’elles en penseraient ou comment elles réagiraient.

· Mes attentes sont-elles illusoires ?
Faudrait-il que j'ajuste mes attentes ? Ai-je trop ou pas assez d’attentes ? Est-ce que j’exprime clairement ce que je veux ? Est-ce que je comprends bien ce que les autres attendent de moi et ce que j’attends eux ?

· Est-ce une opportunité d’apprendre ?
Beaucoup de circonstances désagréables, en apparence, contribuent en réalité à notre bien... je sais on entend cela souvent, mais quand même est-ce une opportunité de cheminer, c’est sur MON chemin, pourquoi ?
Pour me réveiller, pour me forcer à changer et à voir autrement… à découvrir ma vraie nature, à lever le voile, à sortir du placard ? Quels sont les efforts qu’il me faut faire pour que le résultat me fasse progresser vers un mieux-être ?

· Est-ce que je dois changer ma façon de vivre ?
Ai-je des croyances erronées, cachées ? Suis-je à côté du chemin, suis-je aveugle ou est-ce que je me cache des vérités ? est-ce que je suis en train d’y voir plus clair ?

· Qu’est-ce qui me motive à progresser ?
Ai-je besoin de me créer des problèmes comme une source de motivation au changement ? Quand tout va bien, est-ce que je stagne ?

!La PEUR

J’ai peur de prendre une mauvaise décision, cela me bloque ou m’empêche d’aller de l’avant ! Je me débarrasse de cette PEUR. Par quel bout commencer ? Encore là, je vais me poser des questions.

· Ai-je déjà été dans ce genre de situation ? Qu’est-il arrivé ? Qu’est-ce que j’ai fait ou qu’est-ce que je n’ai pas fait ? Ai-je agi ou réagi correctement ? Est-ce que je changerais quelque chose et quoi ?

· Quels sont les enjeux de cette décision pour moi ? Qu’est-ce que je peux gagner ou perdre en prenant cette décision (pour moi d’abord et pour les autres ensuite) ? Quels seraient les changements ou les conséquences (directes ou indirectes) pour moi d’abord et pour les autres ensuite ?

· Quelles alternatives s’offrent à moi si je prends telle ou telle décision ? Quelles sont les solutions possibles, quel est mon dilemme, ai-je une solution de remplacement ? Quels seraient les changements ou les conséquences (directes ou indirectes) pour moi d’abord et pour les autres ensuite ?

· Quelle est ma date limite pour prendre ma décision ? Est-ce que je me donne 1 jour, 1 semaine, 1 mois… ?
Il est très important de se donner du temps mais surtout ne pas sombrer dans la procrastination.
Quand on pense qu’on a trouvé (Eureka), c’est l'aboutissement d'un processus qui va de l'inconscient au conscient, et qui prend, à un moment donné, la forme d'une décision, d'une résolution. C'est le moment où l'on devient presque certain de sa décision. Presque, car il faut laisser la résolution mûrir pour s'assurer qu'on prend vraiment la bonne décision.

Plus la décision a de répercussions sur notre vie, plus l'ensemble du processus doit faire son chemin, cela peut durer plusieurs mois dans le cas d'un travail, plus d'un an dans le cas d'une séparation, et devrait au moins demander autant de temps dans le choix d'un conjoint ou devant la perspective d'avoir un enfant.

· Mon choix est fait.
Je liste les inconvénients (ennuis, soucis, contrariétés…) et les avantages (privilèges, pouvoirs, atouts…)

· À la date que je me suis fixée
Pour chaque alternative, je relis les enjeux, les avantages, les inconvénients. Je peux prendre, symboliquement, chaque décision dans une de mes mains (je préfère la droite, je ne sais pourquoi) et je soupèse ainsi chaque alternative et celle que je sens le mieux pourrait être le bon choix pour moi, car je me sens serein et en accord avec moi-même.

!La VISUALISATION

· Me voir dans le futur et me poser les questions : qu’est-ce que je veux avoir ou être d’ici 5 (10 ou 15 ou 20 ans), est-ce que je travaille au même endroit ou ai-je changé, est-ce que j’ai des enfants, suis-je dans la même situation… ? En visualisant mon futur, cela me permet d’imaginer différentes situations, par exemple : je m’imagine dans 5 ans avec un compagnon de vie ou une compagne de vie, comment cela se passe, quelles sont les concessions, les avantages, les désavantages que j’en retire… ou dans 5 ans, je m’imagine vivant seul, comment je me sens, quels sont les avantages, les inconvénients…

· Je pense à la décision que je veux prendre (avec les alternatives, enjeux…) et je me visualise dans le futur quand je prends telle ou telle décision. Comment ça se passe, où suis-je, quels sont mes sentiments, mes émotions, qui fait partie de ma vie… ?

· Ce que je fais régulièrement, c’est un arbre de décision en image ou en mots (que je découpe dans les revues).

!La LISTE DES AVANTAGES ET DES DÉSAVANTAGES (des POUR et des CONTRE)

Alors là, il faut que je sois le plus objectif possible et toujours avoir en tête mes priorités.

Donc, j’écris chaque décision possible avec les avantages et désavantages. Par la suite, j’essaie d’évaluer ce qui est le plus avantageux selon mes valeurs et ma réalité (pour moi-même et les personnes impliquées dans cette décision)

!L’ILLUSTRATION

Il est scientifiquement prouvé que notre cerveau conçoit en images toutes ses pensées -même les plus abstraites- avant de les traduire en mots. La réalisation de schémas mobilise les deux hémisphères du cerveau (le droit pour l’image, la vision globale, la couleur, l’émotion.../ le gauche pour l’analyse, les mots, la logique...) et fait travailler les deux hémisphères conjointement, en une synergie qui multiplie les facultés cérébrales.

Donc, que ce soit sous la forme d’un diagramme, d’une carte mentale, carte d’organisation d’idées, schéma conceptuel, carte sémantique, carte heuristique… le nom n’a pas vraiment d’importance, ce qui est important, c’est de pouvoir représenter notre idée ou nos propos par du texte, des phrases, des symboles, des couleurs, des images, des photos… sous la forme que l’on veut pour que ce soit visuel et visible.

Pour mes 50 ans, j’avais fait 2 cartes conceptuelles avec photos, images, textes qui représentaient ce que je souhaitais pour mon futur. Quelques années plus tard, j’ai réalisé que 95% de ce que je voulais à travers ces images s’était réalisé. Donc, pendant tout ce temps, j’avais en tête (même inconsciemment) cette programmation positive que je m’étais faite. Pour mes 60 ans, j’ai réalisé une autre série de cartes. J’ai créé 6 pages différentes que j’ai accrochées pour que ce soit bien en vue. Mes thèmes étaient : le succès, les finances, la maison, la famille et mon réseau, la santé et les activités ou loisirs. J’y ai collé du texte, des images et des photos qui représentent tout ce qui doit faire partie de chaque élément pour que cela se réalise. J’y travaille à tous les jours, ou je devrais dire, mon subconscient (et mon inconscient) y travaille à tous les jours. Vous pouvez faire la même chose pour prendre votre décision.

Je vous présente le concept du diagramme arbre décisionnel, selon Monie Turcotte que je trouve vraiment intéressant et visuel. Il suffit d’écrire les 2 alternatives possibles (vous pouvez vous faire plusieurs pages pour plus d’alternatives). Écrire les avantages et les désavantages de chaque option. Décrire concrètement ce que représente chaque avantage et désavantage. Y mettre de la couleur ou un % pour montrer l’importance accordée à chaque élément. Par exemple, accorde jaune pour ce qui n'a pas beaucoup d'importance, orangé pour ce qui nous paraît important, mais secondaire, rose pour ce qui nous semble très important…

Affichez cet arbre dans un endroit où vous pouvez y jeter un coup d’œil régulièrement, changez, modifier, ajoutez, enlevez, déplacez… au besoin ou selon votre humeur.

L a carte heuristique (du grec eurisko : je trouve) ou carte mentale ou Mind Maps (les 2 cartes présentées ici sont de Gideon King) permet de : représenter et d'organiser de manière graphique l'univers d'un concept tel qu'il est perçu par un individu ou plusieurs, de fournir une image plus «parlante» pour l'esprit, quand le langage écrit et parlé atteint ses limites descriptives, structurer et mettre en lien un grand nombre d'informations.

À vous de vous créer la carte qui correspond à ce que vous voulez.

!PRENDRE CONSEIL

Prendre une décision seul, sans en parler à personne, nous prive souvent d’un point de vue différent ou d’une objectivité ou d’une impartialité quant à nos choix ou à nos pensées.

C’est certain que nos décisions sont prises selon ce que l’on est (émotif, impulsif, rationnel, perfectionniste, indécis…), selon nos valeurs et selon notre vécu. Alors, il est très important de faire attention à sa zone aveugle et ainsi à aller naturellement vers une tendance et à négliger inconsciemment une autre (nous sommes humains après tout !). C’est pourquoi il faut démontrer de l’ouverture et ne pas négliger toutes les avenues possibles. Il faut aussi admettre que nous ne sommes pas toujours en mesure de prendre des décisions éclairées.

Ainsi, une personne rationnelle pourra privilégier l'analyse des conséquences logiques et éluder la phase consistant à mesurer l'impact de sa décision sur elle-même et sur les autres. Pour illustrer cela, on peut penser à une personne qui est tentée d'accepter un transfert dans une autre ville pour les avantages de la promotion, du salaire, de la progression de sa carrière, sans s'arrêter suffisamment aux effets qu'aura ce déracinement sur sa famille. Une personne intuitive et imaginative, stimulée à la perspective de générer des possibilités, pourra quant à elle avoir tendance à négliger la collecte des faits : pensez par exemple à la personne qui s'emballe devant un beau projet sans se demander quel est le budget disponible ou si elle peut effectivement ajouter ce projet à son horaire.

Donc, c’est pourquoi tout ce travail d'exploration ne se limite pas forcément à nous seul. Parfois, en pleine incubation d'un projet, d'un choix, on ressent le besoin de savoir comment d'autres que nous réagiraient dans la même situation. Cette méthode a du bon, car il faut parfois explorer ailleurs que chez nos proches, particulièrement si on considère une nouvelle vocation, un déménagement important, un changement de vie radical... Mais à qui s'adresser ?

Ça peut être un ami, un proche, un autre dirigeant, une personne se trouvant à un niveau similaire dans une autre entreprise, ou encore un membre de mon réseau professionnel, l’important c’est de choisir une personne de confiance pour prendre conseil et pour disposer d'un éclairage et d'un point de vue différents sur le problème.

On peut consulter une ou un ami. Mais pas n'importe qui : la personne qui est capable d'être neutre, honnête, détachée et qui a déjà pris une décision difficile dans sa vie, celle qui nous connaît bien et en sait suffisamment sur le contexte pour nous aider à faire notre choix, sans chercher à nous influencer.

On peut aussi avoir recours à de simples connaissances ou à de parfaits étrangers. Sans dire ouvertement ce qui me préoccupe, je pose des questions à droite et à gauche. J’apprends sans engager mon interlocuteur, sans lui demander carrément son avis. Il est enrichissant, dans ce cas, de consulter des personnes qui ont une expérience pertinente.

Prendre un avis extérieur permet de se rassurer. Le regard extérieur permet de prendre du recul dans la manière dont on appréhende un problème, tout en évitant de perdre du temps à réfléchir seul. Le tiers, par sa neutralité, peut mettre en évidence certaines de mes erreurs ou faiblesses sans que j’y perçoive une volonté quelconque de me nuire.

Mais attention, le tiers ne connaît pas toutes les informations, ni les tenants et les aboutissants, concernant la décision à prendre. Je ne dois donc pas prendre au pied de la lettre ce que me conseille le tiers. Il s'agit d'un éclairage supplémentaire, pas d'une solution.

Alors, ces renseignements, glanés auprès d'autrui, valent souvent une fortune, et les conseils de tous ces gens sont précieux... dans la mesure où ils se limitent à être des conseils et qu'on reste seul responsable de sa décision.

Mais surtout, il faut éviter les personnes qui nous jugent, qui nous remettent complètement en question, au point de nous faire douter du bien-fondé de la décision elle-même.

Si on a le sentiment de tourner en rond, pas de gêne à consulter un spécialiste, un expert. Idéalement, cette personne ne prendra pas la décision à notre place, mais nous incitera à aller plus loin, à nous poser les questions qui importent, et nous fera ainsi gagner énormément de temps.

Cela dit, il demeure que prendre des décisions est difficile, car choisir implique toujours de renoncer à quelque chose, surtout lorsqu'il s'agit d'un choix professionnel. Vous ne pourrez jamais savoir comment aurait pu être la suite des choses si vous aviez agi autrement. Il faut aussi savoir faire votre deuil du choix parfait, les compromis étant parfois nécessaires pour composer avec certaines de nos limites ou avec les éléments de la réalité sur lesquels nous avons moins le contrôle. De plus, la méthode présentée n'empêche en rien qu'une part d'irrationalité puisse entrer dans nos décisions. Prendre le risque de vos aspirations n'y fait pas exception.

Si l'hésitation persiste...

Vous ne parvenez pas à une solution satisfaisante. Il faut vous poser la question : y en a-t-il tout de même une vers laquelle j’incline, même légèrement ? Quels sont les risques si je la prends ? Peut-être n’êtes-vous pas prêt ou ce n’est pas le temps de prendre votre décision ! Alors, attendez ! Ça aussi, c’est prendre une décision. Vous pouvez vous demander aussi est-ce qu’il y aurait des actions à tenter durant cette période pour faire évoluer la situation. Dans les cas urgents qui requièrent une décision rapide, soupesez les risques de chaque solution et choisissez celle qui vous apparaît la moins mauvaise et pour laquelle vous vous sentez en mesure d'assumer les conséquences.

Indices d'une bonne décision

La bonne décision, c'est d'abord celle qui nous ressemble et qui tient compte des diverses dimensions de nos vies. Un coup de cœur musclé par la réflexion. C'est celle, aussi, qu'on prend avec la conviction intime qu'on fait un choix qui nous permet de progresser et qui nous donne la force d'aller vers toutes les autres décisions qui nous attendent.

Jamais nous ne saurons à 100 % si notre choix a été le meilleur. Toutefois, une bonne décision devrait nous laisser dans un état d'harmonie face à la situation. Nous devrions nous sentir en mesure de nous engager dans sa réalisation et d'assumer les difficultés qui pourraient surgir et avoir le sentiment qu'elle nous construit.

C’est toutefois en étant dans la réalité (dans le concret) que nous pourrons valider tout cela. Les nouvelles informations (le nouveau contexte, les nouvelles personnes impliquées, les nouvelles obligations…) nous permettront de nous réajuster en cours de route.

Je vous ai présenté quelques outils, il en existe bien d’autres, bien sûr. Il faut choisir ceux qui nous conviennent. Et l’important dans tout ce processus, c’est de faire l’effort de s’arrêter, d’analyser, de persévérer, d’y croire (de croire en soi), de faire confiance (de se faire confiance) et de trouver les moyens pour nous aider à y arriver.

Et surtout, c’est à nous qu’appartient la décision, c’est NOTRE décision !

Que nous soyons un enfant, un adolescent ou un adulte, tout part de notre cerveau qui doit prendre la bonne décision.

Selon Mac Lean, notre cerveau est divisé en trois couches (de la plus ancienne jusqu'à la plus récente) : reptilien, limbique, néocortex. Pourquoi l'information reçue, arrive à un résultat de bien-être, chez certains et de panique chez d'autres ?

Lorsqu'une information de l'extérieur arrive par l'entremise des cinq sens, elle est transportée jusqu'au cerveau sous forme de message nerveux.

Le problème c'est que cette information doit arriver au néocortex ou cortex cérébral (où se gèrent les décisions) et qu'elle doit passer par la barrière du reptilien (domaine des instincts, des impulsions et des compulsions), et celle du système limbique (où se gère nos émotions). Voir les chroniques sur le cerveau.

Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - Maitre-p
raticienne PNL (Approche Bonhâme) - Technicienne en Hypnose Humaniste. 


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Bibliographie

Fournier, Geneviève. Interagir, une stratégie efficace d'orientation et d'insertion professionnelle. Cahier d'intégration no 1 : la prise de décision. Sainte-Foy, Éditions Septembre, Presses de l'Université Laval, 1995.

http://edutechwiki.unige.ch/fr/Carte_conceptuelle

http://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_heuristique

http://petit-bazar.unige.ch/www/0news/pedago/heuristique/utilisateur-cartes.pdf

http://rb.ec-lille.fr/l/CarteConceptuelle/cours-cartes_conceptuelles.pdf

http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/staf17/0102/ress/doc/p1_fad/cc.pdf

http://www.creativite.net/mindmap-schema-heuristique-topogramme-9/

http://www.ebsi.umontreal.ca/jetrouve/projet/cartes_m/probleme.htm

http://www.iaat.org/telechargement/guide_methodo/2_6_carte_conceptuelle.pdf

http://www.infirmiers.com/ressources-infirmieres/documentation/la-carte-conceptuelle-un-outil-de-developpement-de-la-metacognition.html

http://www.inventive-design.net/content/view/211/1/#1

http://www.novamind.com/connect/users/gideon

http://www.upopulaire.ca/06-avril-2010.html

Personnalité et relations humaines (PRH). Règles pour un discernement - Note d'observations. Poitiers, 1981 (document non publié).

Questions à se poser : http://evolution-101.com/Dedramatisez_vos_problemes.htm

Mes notes de cours de ma maîtrise en Intervention éducative.

27/10/2021

Systèmes nerveux sympathique et parasympathique

Système nerveux végétatif ou autonome (systèmes nerveux sympathique et parasympathique)

Le système nerveux végétatif, qui est principalement sous la gouverne de l'hypothalamus, se subdivise en deux groupes de nerfs. Ceux-ci ont une localisation anatomique distincte et rejoignent leurs organes cibles par l'entremise d'autres neurones situés dans des ganglions.


LE SYSTÈME NERVEUX SYMPATHIQUE

Son activation prépare l'organisme à l'activité physique ou intellectuelle. Devant un stress important, c'est lui qui orchestre la réponse de fuite ou de lutte. Il dilate les bronches, accélère l'activité cardiaque et respiratoire, dilate les pupilles, augmente la sécrétion de la sueur et de la tension artérielle, mais diminue l'activité digestive. Il est associé à l'activité de deux neurotransmetteurs : la noradrénaline et l'adrénaline.

LE SYSTÈME NERVEUX
PARASYMPATHIQUE

Son activation amène un ralentissement général des fonctions de l'organisme afin de conserver l'énergie. Ce qui était augmenté, dilaté ou accéléré par le système sympathique est ici diminué, contracté et ralenti. Il n'y a que la fonction digestive et l'appétit sexuel qui sont favorisés par le système parasympathique. Ce dernier est associé à un neurotransmetteur : l'acétylcholine.

Le système nerveux autonome est directement lié au tronc cérébral où se situe notre subconscient et au centre émotionnel du cerveau. Ceci permet au système nerveux autonome de réagir rapidement et efficacement et à notre corps de s’adapter.

Lors d’une situation inhabituelle, le système sympathique dominera. Il visera à permettre au corps de prendre la fuite, donc tous les organes doivent être actifs, en éveil : les glandes surrénales par exemple, produisent plus d’adrénaline, les pupilles se dilatent, les muscles deviennent actifs, le coeur et les poumons sont mieux irrigués… En général, ce processus est bref et le système parasympathique réussit à tout normaliser : la production de salive et d’enzymes digestifs reprend et le chyme présent dans l’estomac et les intestins est à nouveau mis en mouvement par l’action péristaltique. Il est évident que le système nerveux se dérègle si le système sympathique est trop souvent sollicité.

Et la respiration dans tout cela ? Nous le savons, notre respiration est influencée par ce que l’on est, vit, fait, ressent, anticipe… : stress, exercices, émotions… et notre respiration peut avoir une influence sur nos systèmes sympathique et parasympathique.

Toute personne qui respire, vit et selon sa respiration vit plus ou moins bien.

Qu’est-ce qui se passe au niveau de notre système nerveux autonome quand notre respiration est superficielle ou lente et profonde ?

En temps normal, nos systèmes nerveux sympathique et parasympathique sont en total équilibre, mais il arrive que l'un ou l'autre prenne le dessus, comme lors d'une montée de stress.

Lorsque notre inspiration et notre expiration sont superficielles, cela active le système nerveux sympathique qui nous fait sécréter de l’adrénaline et de la noradrénaline, entre autres. Nous faisons, comme on dit : une montée d’adrénaline.

Quand notre inspiration et notre expiration sont lentes et profondes, cela active le système nerveux parasympathique, ce qui permet la libération d’endorphines qui a pour fonction de donner une euphorie, un oubli de la douleur qui permet de se surpasser soi-même, de se calmer.

Système nerveux sympathique

La montée d'adrénaline est une conséquence de l'affolement du système nerveux sympathique, qui brise l'équilibre et devient dominant. Le système nerveux sympathique, qui accélère le fonctionnement des organes, va donc prendre l'ascendant sur celui qui les ralentit, le système nerveux parasympathique. Donc, les pupilles se dilatent, on devient très pâle, notre rythme cardiaque et notre pression artérielle augmentent considérablement.

Un peu d’adrénaline ou de noradrénaline dans le cerveau est utile : cela crée l’état d’alerte, augmentant l’attention, la vigilance.

L’état d’alerte permet de se concentrer sur la source de stress : au départ, c’est une réaction utile, tous les moyens intellectuels sont concentrés sur la résolution du problème en question. Mais... cela peut aussi se traduire par un ruminement incessant des griefs, des craintes, des problèmes : on ne voit plus que le stress, ce qui le renforce.

Si la production de ces substances est répétée, la personne est constamment sur le qui-vive. Au moment de dormir, la personne ne peut trouver le sommeil, elle se tourne et se retourne en vain : c’est l’insomnie. Après plusieurs nuits de mauvais sommeil, la personne commence à traîner une fatigue chronique, provoquant une diminution de sa concentration et une diminution de sa capacité de récupération.

Ainsi, si un peu de ces substances permet d’avoir une activité intellectuelle plus rapide, plus efficace, un excès engendre de la confusion : les idées se bousculent sans ordre ce qui, associé à la baisse de concentration, explique le nombre d’erreurs que peuvent faire certaines personnes stressées.

On observe également souvent une hypersensibilité chez les personnes stressées, un rien les fait réagir. Pourquoi ? À la suite d’un stress incontrôlable, la quantité de noradrénaline produite est très importante, et bouleverse les cellules cérébrales. Dès lors, le moindre stress, qui induit une production de noradrénaline en faible quantité, provoque les mêmes effets qu’une « inondation » de noradrénaline. Ainsi, tout devient stressant.

Enfin, il peut y avoir un épuisement des cellules nerveuses fabriquant la noradrénaline. C’est alors la déprime, on croit qu’on ne s’en sortira jamais, qu’il n’y a rien à faire. Ces croyances vont faire basculer l’organisme de la réaction d’urgence à la réaction d’adaptation.

Ouf ! Peut-on y faire quelque chose ? Certainement !

Système nerveux parasympathique

Vous avez sûrement déjà entendu cette phrase quand quelqu’un est stressé ou l’avez-vous dite : « Calme-toi, respire par le nez ! » Sans le savoir ou sans en être conscient, nous prenons une grande inspiration et nous expirons profondément… cela semble suffisant pour retrouver rapidement notre calme.

En effet, quand notre inspiration et notre expiration sont lentes et profondes (respiration abdominale), cela active le système nerveux parasympathique, ce qui permet de libérer des endorphines (courtes chaînes d'acides aminés) ; on les qualifie « d'opioïdes » car elles ont une action similaire à celle de l'opium et de la morphine. Les endorphines semblent avoir pour fonction de donner une euphorie, un oubli de la douleur qui permet de se surpasser soi-même.

Quand le système nerveux parasympathique est dominant, au pire, cela nous rend plus insensible aux agressions et tentations extérieures et au mieux, cela bloque les effets négatifs du système sympathique.

C’est la porte d’entrée de la méditation et de tous les états transcendantaux. Peur, colère et désirs inutiles s’évanouissent sous la douceur de ce souffle. Donc, en pratiquant la respiration abdominale ou complète, c’est un moyen, parmi d’autres, de se débarrasser du stress... et ça ne coûte rien. Il suffit d’être discipliné, tenace et décider d’être conscient de notre respiration.

En conclusion…

Quand on est stressé, souvent, on bloque notre respiration. Notre respiration est rapide et superficielle voire même hyperventilée, un déséquilibre au niveau de la composition du sang (manque de CO2) entraîne une alcalinisation du métabolisme corporel. Un métabolisme trop alcalin apporte une augmentation du calcium dans les muscles et les nerfs, ceux-ci deviennent hyperactifs : muscles tendus. Une surexcitation nerveuse entraîne des actions hâtives, de l'hyperactivité…etc.

Si nous respirons avec le diaphragme, d’une respiration ample et profonde (respiration abdominale), la quantité de dioxyde de carbone et de dioxygène contenus dans le sang correspond exactement aux besoins de l’organisme. En particulier, l’acidité du sang retrouve sa valeur normale, ce qui permet de détendre les muscles. (pH équilibré)

En donnant à notre corps l’ordre de respirer tranquillement, nous « désamorçons » le système sympathique. Par conséquent, nous agissons sur les poumons et cela se répercute sur tout l’organisme : les muscles, le coeur, le tube digestif, etc. Les poumons sont capables d’inactiver 90 % de la noradrénaline en une respiration : il est vraisemblable que le travail sur la respiration peut aussi agir par ce biais.

La respiration abdominale libère des endorphines, il y a aussi : l’exercice, le plaisir, l’amour, le rire qui jouent ce rôle ! Elles ont le pouvoir d'atténuer la douleur, quasiment comme une morphine naturelle. Elles engendrent également une importante réduction du stress et provoquent le sommeil.

Maintenant, dans toutes les situations de la vie, pensons à notre respiration et soyons conscients de ses bienfaits ! C’est une amie qui nous veut du bien !

Inspirons la vie !

Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - Maitre-praticienne PNL - Technicienne en Hypnose humaniste.


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Bibliographie

http ://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_01/i_01_cr/i_01_cr_ana/i_01_cr_ana.html#2
http ://www.yoga.lu/1024htms/fr/pranayam.htm
http ://www.i-stat.com/products/ctisheets/714177-03F.pdf
http ://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/glucose-lipides/gluclip.htm
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http ://dictionnaire.doctissimo.fr/definition-Systeme-nerveux-sympathique.htm
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http ://www.colvir.net/prof/chantal.proulx/701/chap5_contenu.htm#sympathique
http ://www.francaise-bio-energetique.com/systeme-nerveux-veget.htm


Stress (1) Introduction, historique et c’est quoi le stress

Le stress (1) Introduction, historique et c’est quoi le stress

Introduction


Notre but dans la vie, n’est-ce pas d’être heureux ?

Au lever ou au coucher ou à tout moment, nous avons le pouvoir sur le déroulement de notre journée ou de notre nuit : joies, peines, plaisirs, déplaisirs ? Certains diront qu’ils n’ont pas le choix, que c’est ça la vie ! Est-ce possible de voir autrement ? C’est notre choix. C’est nous qui décidons.

Certaines personnes vivent des événements douloureux, difficiles ; elles appréhendent, anticipent, scénarisent… et c’est souvent le pire qu’elles imaginent, elles broient du noir. D’autres prennent mieux les événements, cherchent des solutions, apprécient ce qu’elles ont, ce qu’elles sont, dosent… vivent le moment présent et sont heureuses ; elles voient la vie en rose. Pourquoi cette différence d’attitude ou de vision ?

Notre hérédité, notre éducation, notre environnement familial, social, professionnel, les gens rencontrés ou croisés depuis notre naissance (même avant pour ceux qui y croient), les événements heureux ou malheureux qui parcourent notre vie, nos valeurs, nos croyances, notre perception de nous-même et du monde qui nous entoure … ce cadeau laisse des empreintes, des traces plus ou moins profondes et influence notre vie actuelle. Est-ce possible de changer ou d’améliorer cela ? C’est à chacun de décider. C’est son choix.

Nous pouvons tirer une leçon de ces événements au lieu de nous y accrocher, avancer au lieu de reculer, accepter au lieu de refuser de voir la vérité, accepter au lieu de nier notre pouvoir, pardonner (et pardonnons-nous) au lieu de juger (et de nous juger), autoriser au lieu de condamner, prendre le temps de réfléchir au lieu de nous disperser. Soyons l’observateur de notre vie au lieu de nous y noyer, retenons ce qui est utile, voire essentiel, et rejetons ce qui est inutile, voire accessoire, pour notre bien-être. Intéressant, tentant ! C’est à chacun de décider. C’est son choix.

D’abord, nous pourrions répondre à ces questions : ai-je le goût de changer, de voir autrement, est-ce que je veux : être heureux, m’améliorer, évoluer, vivre dans un environnement sain, m’investir… ?

Si nous répondons positivement à l’une de ces questions et si cela a un sens pour nous, abandonnons-nous au bonheur. C’est à chacun de décider et de prendre la décision de son évolution.

Nous pouvons, dès maintenant, tirer un trait sur notre passé, nous servir de ces leçons de vie pour avoir un futur tel que nous le souhaitons. C’est à chacun de décider. C’est son choix.

Ce que je propose ne coûte rien, vous devrez tout simplement investir en vous, pour vous. Vous devrez vous autoriser un moment d’attention pour une autocritique, pour croire en vous et en votre pouvoir d’atteindre le bonheur que vous désirez.

Pour parvenir à ce bonheur, par où faut-il commencer ? Gérez toutes les informations qui vous arrivent de toute part, qui vous causent un stress, et sachez prendre les meilleures décisions. Plus facile à dire qu’à faire, vous me direz ! Suivez-moi, vous verrez bien !

Vivre, c'est s'adapter.

S’adapter à quoi ? Au stress ! ! !

Historique

C’est un médecin canadien d’origine hongroise, Hans Selye (1907-1982), qui découvrit ce phénomène physiologique et lui attribua le nom de « stress ». Sa première publication scientifique sur le sujet date de 1936. Le stress, syndrome général d’adaptation, ou syndrome d’adaptation de Selye, désignait à l’origine la réponse ou réaction non spécifique de défense se déroulant à l’intérieur de l’organisme. Puis la signification du terme s’élargit pour englober l’agent responsable de cette réaction.

Les causes du stress sont extrêmement nombreuses, variables d’un sujet à l’autre et non spécifiques : accident, intervention chirurgicale, maladie, conditions de vie difficiles, etc.

Les mécanismes du stress se situent au niveau des systèmes nerveux, endocrinien et immunitaire. Le promoteur de la réponse est l’hypothalamus, qui active l’hypophyse, laquelle stimule à son tour la glande surrénale. La partie périphérique de la glande surrénale (corticosurrénale) synthétise des hormones corticoïdes, essentiellement le cortisol. Sa partie centrale (médullosurrénale) élabore la noradrénaline, et surtout l’adrénaline. Toutes ces hormones influencent directement l’activité des organes, en complément des effets que produit le système nerveux par l’intermédiaire des nerfs. Il en résulte différentes manifestations cliniques (observables extérieurement), par exemple au niveau du cœur.

Hans Selye a identifié trois phases dans l’état réactionnel face à l’agression.

Au premier stade, appelé réaction d’alarme, l’organisme reconnaît l’agression, se prépare à agir (soit à combattre, soit à fuir), puis met en œuvre la défense. Le délai minimal de réponse est de quelques minutes. Les glandes endocrines libèrent des hormones qui accélèrent les rythmes cardiaque et respiratoire, élèvent la glycémie, augmentent la sudation, dilatent les pupilles et ralentissent la digestion.

Au deuxième stade, appelé résistance, l’organisme s’adapte à un agent agresseur persistant, et régule les perturbations provoquées par la réaction d’alarme.

Si l’agression ne s’arrête pas, le corps demeure en alerte et ne peut plus compenser les dommages provoqués par cette alerte. La phase de résistance se poursuit, puis cède la place à la troisième phase d’épuisement. Une agression prolongée affaiblit notamment les réserves énergétiques de l’organisme, du fait de la dépense occasionnée par la réponse à l’agression.

Tout ce qui nous entoure et qui nous parvient est source de stress, cela fait partie de notre quotidien et un stress minimum est nécessaire afin de nous permettre de répondre aux sollicitations de la vie quotidienne. Imaginez-vous si absolument rien ne venait vous stimuler ? Le stress fait partie de notre vie et c’est tant mieux, car il nous permet de vivre. Est-ce bon ou mauvais ? C’est bon et c’est mauvais, tout dépend comment nous recevons, accueillons, interprétons ces messages qui nous arrivent de nos cinq sens : vue, ouïe, odorat, goût, toucher.

En effet, le stress a un côté positif, car sans lui la vie serait ennuyeuse ; il est un stimulant fructueux, à l'origine d'apprentissages nouveaux et de performances multipliées. Le stress est un défi nécessaire au développement de la personnalité et à l'utilisation optimale des ressources de chacun.

Le stress peut aussi avoir mauvaise réputation et il a une connotation négative : être stressé, c’est être tendu, angoissé, inquiet, mal dans sa peau. Quand je ne suis pas bien dans ma peau, quand je suis en train de me désorganiser, je ne suis pas heureux et je tends à agir sur mon environnement pour conserver ma structure.

Face à l'accumulation de stress quotidiens, il arrive que nous nous sentions accablé et submergé par ces agressions répétitives, nous avons un sentiment de mal-être qui nous prive de notre pleine capacité à gérer ces situations de stress. Devenus vulnérable, nous sentons peu à peu s'installer ce mal-être qui se traduit sous des formes diverses : irritabilité, agressivité, anxiété, oppression, sommeil perturbé,etc... Nous nous sentons comme pris dans un cercle vicieux où il semble qu'un petit rien suffirait pour tout faire chavirer.

Vous serez d’accord avec moi si je vous dis qu’une même situation est perçue et vécue de façon tout à fait différente selon les personnes et que les stresseurs d'aujourd'hui sont tous relatifs, chaque personne interprète sa situation selon sa réalité du moment. Comment s’y prend chaque personne pour trier, séparer, sélectionner, répartir ces signaux reçus ?

Qu’est-ce que nous laissons pénétrer en nous ? Comment vivons-nous avec ce que nous laissons s’infiltrer en nous ? Sommes-nous en accord avec nous ? Ce stress, qui fait partie de notre vie, c’est quoi, comment démêler tout cela, comment s’y retrouver ?

Voici les éléments que je vous propose de regarder ensemble : Le stress, c’est quoi ? Ça vient d’où ? Le bon et le mauvais stress. Qu’est-ce qui se passe dans mon corps, dans mon esprit, dans mon âme lorsque le stress s’installe ? Le cerveau comment compose-t-il avec le stress et peut-il avoir une importance au niveau de notre gestion du stress ? Mon système immunitaire en prend-il un coup ? Est-ce que nos malaises, nos maladies sont une conséquence de notre incapacité à gérer correctement notre stress ? Des trucs pour gérer son stress…

Qu’est-ce que le stress ?

D’abord, regardons quelques définitions

Encyclopédie Universelle

Réaction de l'organisme à un agent d'agression ou à un traumatisme quelconque. En fait, stress tend, progressivement, à devenir synonyme d'émotion, le sens de ce dernier s'étant très affaibli. Il est employé aussi, dans un sens plus spécifique, pour désigner les tensions engendrées par des conflits internes non résolus ou des situations insolubles et provoquant des états d'anxiété, voire des états névrotiques. 

Encyclopédie Encarta

Agent ou processus physique, chimique ou émotionnel qui s’exerce sur l’organisme et provoque une agression ou une tension pouvant devenir pathologique. 

Dictionnaire Larousse

Réponse de l'organisme aux facteurs d'agression physiologiques et psychologiques ainsi qu'aux émotions (agréables ou désagréables) qui nécessitent une adaptation (élément de la théorie du syndrome d'adaptation). 

Dictionnaire de médecine Flammarion

Agression contre un organisme vivant ; par extension : réactions biologiques et psychologiques d'un organisme face à une situation nouvelle de quelque origine qu'elle soit, dangereuse ou agréable.

Hans Selye, découvreur du syndrome général d'adaptation ou stress

Le stress est la réponse non spécifique de l'organisme à toute demande. Par définition, il ne peut être évité. La complète liberté par rapport au stress, c'est la mort.

Et quoi encore ?

Le stress, c'est la réponse de l'organisme à une demande qui lui est faite : le froid, le chagrin, un effort physique, un médicament, une bonne ou mauvaise nouvelle, un échec ou un triomphe, une course à pied ou un orgasme... Le stress est une réaction à toute espèce de demande. Il s'agit de maintenir la stabilité de l'organisme.

Si l'organisme est maintenu en état d'alerte à l'année longue, il s'use. Aucun organisme ne peut survivre en état d'alerte continuelle. Tout cela exige une énergie d'adaptation considérable.

Comme le stress est la réponse de notre organisme face à des stimulations, qu'elles soient internes ou externes, c’est donc un signal d'alarme, indiquant à notre corps la nécessité de réagir. Le stress est une réaction physiologique et le surmonter permet de nous adapter à notre environnement. Les contraintes peuvent être physiques et/ou psychologiques. Faut-il à tout prix éviter le stress ? Imaginer une vie sans aucun stress, c'est imaginer une vie sans réussite, ni satisfaction. Éviter le stress n'est ni possible, ni souhaitable… l'inactivité et l'ennui que cela supposerait peuvent être tout aussi stressants qu'un surmenage !

À quoi ça sert alors ?

Chez les animaux, le stress permet de mobiliser leurs ressources et leur énergie, soit pour fuir, soit pour combattre. Le mécanisme est le même chez les humains : le stress, en mobilisant notre attention, nous permet de faire face aux changements. Le stress, c'est toujours négatif ? Heureusement non ! Le stress est un moteur, il permet de mobiliser nos compétences pour l'action.

Le stress est donc une réaction normale et même salutaire pour la survie de l’individu. Le stress est une stimulation ponctuelle, agressive ou non, (détresse ou eustress) qui déclenche un ensemble de réactions non spécifique de l'organisme impliquant des réponses neuronales, neuroendocrines, métaboliques et comportementales. Ces réponses se rassemblent dans le syndrome général d'adaptation au stress qui permet à un individu de faire face au stress/stresseur de manière plus ou moins adaptée.

Bon stress – mauvais stress

Le stress est une réponse de l'organisme face à des stimulations extérieures qui lui sont faites. Parler de stress se fait souvent en termes négatifs. Pourtant, le stress recouvre deux situations différentes : bon stress - mauvais stress. Dans les deux cas, il est utile, il est là pour quelque chose, quelque chose qu’il faut comprendre…

Bon stress ou stress positif

Tout ce qu'on accepte de faire avec plaisir, en harmonie avec soi-même. Ce sont les stimulants, les sources de réussite, de joie, etc. Par exemple, le trac des artistes et des sportifs avant une représentation ou une épreuve. Le stress joue un rôle important dans la concentration et la mobilisation de leurs ressources. C’est l'harmonie, l'enthousiasme, l'optimisme, l'assurance, l'accord, la maîtrise, la joie, la santé et l'énergie.

Mauvais stress ou stress négatif

Stress qui s’installe, qui se fait un nid… qui nous envahit.

Tout ce qui déplaît, représente une contrainte, ou se fait en opposition avec soi-même. Ce sont des freins ainsi que des causes de déséquilibre psychique et physique, de tristesse, de souffrance, etc. Un travail lassant ou astreignant, des relations professionnelles difficiles et conflictuelles sont à ranger dans cette catégorie. C’est la peur, la culpabilité, le chagrin, le ressentiment, l'abandon, la frustration, la colère, la division, la déception, la jalousie, le désaccord, la tristesse, les pathologies et le manque d'énergie.

Du bon ou du mauvais stress, cela dépend de nous :

De la manière dont nous percevons et interprétons les choses ;

De la façon dont nous nous adaptons à la situation ;

De l'adéquation de nos réactions avec nos capacités physiologiques et psychologiques. En un mot de la façon dont nous gérons notre stress !


Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - 
Maitre-praticienne PNL (Approche Bonhâme) - Technicienne en Hypnose Humaniste. 

 
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Reçu : En naturopathie, reçu électronique
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