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26/10/2022

Partir du bon pied dès le réveil

Prendre un moment pour soi et partir du bon pied dès le réveil

Autorisez-vous quelques minutes juste pour vous, pour vous faire du bien, vous le méritez !

Vous pouvez faire un seul de ces exercices pour commencer et ajouter un autre exercice... au fur et à mesure... vous verrez comme votre journée sera différente.

Séance Réveil - éveil (pensées positives)
Vos premières pensées du matin décideront du déroulement de votre journée. Alors, ayez des pensées agréables, positives, constructives…

Vous pouvez vous dire des mots positifs, par exemple : calme, harmonie, amour, bien-être … répétez-les et sentez le calme vous envahir. Votre cerveau enregistre ces mots et cela vous permet de commencer la journée du bon pied !

Vous pouvez répéter cet exercice tout au long de la journée… et même la nuit.

Une routine pour vous faire du bien, au réveil, avant même la levée du corps
Ouvrez vos yeux doucement, refermez-les, prenez trois grandes respirations et laissez le souffle de l’univers caresser votre visage et vos cheveux... Imaginez...

Accueillez sa douceur dans votre cœur et laissez son souffle vous bercer délicatement pour quelques instants. Imaginez...

Respirez, étirez-vous tout en douceur, bougez langoureusement, frottez-vous dans le lit, bougez chaque partie de votre corps (tête, bras, mains, dos, fesses, jambes, pieds...) doucement en de légers mouvements, lentement) ressentez, souriez, emmagasinez, goûtez le plaisir d’un lever énergisant et tout en douceur.

Ouvrez les yeux, respirez et laissez aller les bâillements ! Debout, respirez, ouvrez grands les bras et remerciez la vie.

Après cela… hop dans la douche...
Laissez couler l'eau (plutôt chaude) doucement sur votre corps, les yeux fermés, respirez doucement, tranquillement et goûtez le plaisir de cette eau purifiante sur toutes les parties de votre corps, du dessus de la tête jusqu'au bout des orteils...

Vous pouvez vous prélassez sous la douce de cette façon, en soirée, cela vous prépare pour une bonne nuit...

Ensuite, vous pouvez ajouter un brin d’automassage par la réflexologie
Lorsque vous vous laverez les mains, mettez un peu de crème ou d’huile dans le creux de la main.

Frottez bien l’intérieur et l’extérieur des mains. Croisez les doigts et poussez sur leur base en les bougeant.
Continuez en croisant les palmes situées entre le pouce et l’index, bougez et massez les tissus mous avec fluidité, présence et amour. Continuez en frottant et en lavant la base du pouce à partir du poignet jusqu’à l’articulation, puis avec des mouvements de rotation comme pour le dévisser, continuez jusqu’à l’extrémité en vous attardant à la dernière phalange.
Pincez la base de l’ongle, poussez délicatement le pouce vers le dos de la main puis étirez-le. Répétez cette séquence sur l’autre pouce puis lavez chaque doigt de la même manière à partir des jointures. Terminez en frottant les ongles les uns sur les autres.

Avec la paume de l’autre main, faites bouger la peau d’abord sur les jointures, puis sur le dessus de la main et enfin en encerclant et en frottant le poignet. Répétez cette dernière séquence sur l’autre main.

Laissez-vous aller !

Et terminez en faisant des cercles avec les poignets en éloignant les mains du corps. Étirez les doigts vers l’horizon. 

Vous venez d’ajouter de la vitalité à votre vie car les mains représentent tout le corps et nous mettent en relation avec le monde. (Je fais souvent cet exercice en écoutant la télé... en fait, cet exercice est bon en tout temps.)

Prenez un bon déjeuner, choisissez les vêtements qui vous inspirent... Et voilà ! 

Vous avez pris quelques minutes seulement et avez fait participer votre corps et votre esprit... vous êtes rempli d'énergie positive et cette énergie circule à travers tout votre corps, votre coeur et votre âme... pour que vous partiez du bon pied.
Sylvie Savard, pédagogue
Hypnothérapeute - Maitre-p
raticienne PNL (Approche Bonhâme) - Technicienne en Hypnose Humaniste. 


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Pardon pour se libérer


Le pardon pour se libérer du passé


Un acte profond et libérateur pour celui ou celle qui l’exerce, un acte d’amour envers soi-même.

Pardon vient du grec et signifie laisser allerfaire la paix avec le passé, avec les gens, avec soi-même, c'est-à-dire se libérer d'émotion négative de colère ou de culpabilité.

C’est vrai qu’il y a des événements ou des personnes à qui il est plus difficile de pardonner, mais ce qui est important c’est de cesser d’alimenter cette blessure, car notre survie, voire notre bonheur, nous appartient. Alors, nous ne devons pas axer notre démarche sur le pardon à accorder à l'autre pour le mal qu'il pourrait nous avoir fait, mais nous pardonner à nous-même pour la souffrance que nous avons accepté de vivre si longtemps avant de lâcher prise, avant d'exprimer à l'autre nos besoins ou nos émotions, avant d'avoir oser les confrontations respectueuses, avant d'avoir enfin reconnu et accepté la réalité, avant d'avoir posé des actes dans la réalité, avant d'avoir bouclé les affaires non terminées. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce ne sont jamais les autres ni les événements qui sont responsables de nos chocs, de nos conflits, de nos stress.

Pardonner à soi ou pardonner aux autres est un acte d’amour inconditionnel. Être capable de pardonner librement, profondément et véritablement, dénote d’une certaine maturité spirituelle. Selon plusieurs spécialistes, le pardon est un processus que l’on fait pour soi et la confrontation avec les personnes concernées n’est pas une obligation, c’est une option.

Chaque personne a le choix quant à ses décisions, alors vous l’avez en accueillant les épreuves comme des opportunités de croissance, ou les subir comme des malheurs auxquels on ne peut rien. Chaque option comporte ses avantages et ses inconvénients. À vous de choisir et de décider ce que vous voulez vraiment.

Se pardonner et pardonner

Ce qui peut bloquer notre processus pour atteindre notre bien-être intérieur, c’est que nous avons dans notre inconscient, des gestes, des paroles, des interprétations, des sentiments qui sont négatifs et qu’il nous faut enterrer ou déterrer pour évoluer et cheminer. Donc, nous devons travailler à boucler les affaires non terminées pour nous permettre de maintenir notre équilibre et de ne pas créer des sources de stress aussi inutiles que préjudiciables qui amènent les maladies.

Il y a deux causes principales qui produisent des maladies et des souffrances : la première est physique – l'alimentation et la respiration incorrectes ; la deuxième est psychique – la réflexion et les sentiments incorrects. Il y en a d’autres, bien sûr !
Il faut donc se pardonner tout ce qui hante notre esprit et notre âme. Vous me direz, oui, mais ce n’est pas facile ça. Et vous avez tout à fait raison.

​Est-ce que pardonner signifie perdre, mourir... Pardonner veut-il dire être faible ou courageux, dépendant ou indépendant ? Est-on maître de notre vie ? Pardonner ne signifie pas oublier. Nous devons nous souvenir de l’offense pour la pardonner. Pardonner nous aide à nous délivrer de l’offense, nous libère d’un passé qui n’arrive pas à passer. Cela permet de se sentir vivant, de retrouver la paix, d’arrêter de souffrir.

Le pardon, c’est pour soi d’abord, il est intérieur. Le pardon permet d’annuler ce négatif qui nous tenaille, cette autocritique qui nous fait mal, car nous nous jugeons. Nous sommes habités par la rancune, la culpabilité… tous ces sentiments nous pourrissent la vie. Pas confortable de se remettre en cause et prendre le risque d’avoir mal ! Là, nous sortons de notre zone de confort.

L’important n’est pas de savoir si ce qu’on nous a fait est bien ou mal, si le coupable mérite d’être puni ou pas, ce qui compte, c’est de pardonner pour soi afin d’être plus heureux. Justement pour retrouver notre confort, notre nid.
Pourtant, nous avons souvent l’impression que tout va bien. Nous nous protégeons pour faire face à la vie, en essayant d’oublier, nous rationalisons, nous normalisons. Question de survie ! Oublier est très efficace ; cela nous offre une certaine jouissance.

Nous choisissons donc (inconsciemment) d’éliminer cette partie de notre vie jusqu’à ce que nous soyons capables de gérer.
Arrêtons de nous blâmer, de nous sentir coupables ou responsables, de jouer à la victime ou de nous apitoyer sur notre sort et de dire que tout va mal à cause de ce qui nous est arrivé. Encore là, est-ce que nous choisissons de raconter notre histoire ou de nous raconter pour que les gens nous prennent en pitié, nous aiment ou nous consolent ? Sommes-nous bien dans cette situation, est-ce que cela nous aide ? Pourquoi continuer de pleurnicher sur notre sort ? Il faut sortir de ce marasme pour continuer à avancer dans la vie.

​Nous devons faire face à notre colère, l’exprimer et la transformer en énergie positive. Souvent, nous aurons besoin d’un professionnel de la santé pour arriver à passer certaines ou toutes ces étapes, c’est à nous de décider.
Nous ne pouvons pas changer le passé, mais nous devons faire de notre mieux pour pardonner au présent et promouvoir la paix du futur. C’est à nous qu’appartient la décision de comprendre qu’il faut reprendre les rennes de notre destin.

Qu’est-ce qui nous attend si nous 
pardonnons ?
Nous nous sentirons plus libres et fiers d’avoir passé à travers quelque chose de difficile, nous cesserons d’avoir des cauchemars, des serrements ou des pincements quand quelqu’un évoquera ce sujet ou cette période. Nous reprendrons goût à la vie, nous élaborerons des projets. Nous saurons nous apprécier à notre juste valeur, nous reprendrons ce qui nous appartient : notre estime de soi, notre confiance, notre force... Nous grandirons et cela se répercutera sur tout ce qui nous entoure.
Il y a plusieurs façons ou techniques pour pardonner : thérapie, consultation d’un professionnel de la santé, visualisation, méditation, bilan de sa vie pour pouvoir dire ou écrire ce qui nous déchire, nous bouleverse, nous rend malade…. pour se sortir de ce gouffre, ce trou noir et avancer dans la bonne direction. Chacun trouvera la technique qui lui correspond le mieux.

Pour le moment, je vous propose un court exercice pour apprendre à se pardonner, parce que c’est de soi-même qu’il est question.

Exercice pour apprendre à se pardonner
(Bien lire l’exercice au complet, vous l’approprier, pour bien le faire par la suite les yeux fermés.
Choisissez un endroit calme, prenez de grandes respirations, concentrez-vous, soyez à l’aise.

  1. Assis confortablement, je ferme les yeux ;
  2. Paumes vers le ciel, pieds en contact avec le sol (polarisation en provenance de la source céleste et la terre mère) ; 
  3. Je prends trois grandes respirations au niveau de l’abdomen ;
  4. Je ressens le calme et la quiétude qui émergent en moi et tout autour de moi.
  5. J’imagine une immense bulle de lumière partant de mon cœur et m’entourant totalement, je prends le temps de sentir la chaleur et le bien-être que m’apporte cette lumière, la protection totale qui m’entoure et je ressens l’amour inconditionnel que contient cette lumière.

Grâce à cette bulle, je peux m’offrir le PARDON D’AMOUR pour mon incompréhension et ma dureté envers moi-même. J’entends par là, toutes les situations qui me sont arrivées et qui parfois me semblent incompréhensibles : malchances, discordes sociales, familiales et professionnelles, peines, déceptions, maladies, rancœurs… en fait, tout ce qui peut être négatif et qui est resté dans mon corps et dans mon cœur. Aussi, des gestes posés, des paroles dites, des interprétations que je regrette et je me casse la tête avec cela ou je me brise le cœur… donc, je suis dur avec moi-même, je me fais du tort… c’est cela qui doit sortir, partir, s’envoler, disparaître.
Personne n’est parfait, je ne peux changer les autres, c’est à chacun personnellement d’y voir.  Cette incompréhension et cette dureté ont été nécessaires à mon cheminement. Je les remercie de m’avoir aidé.
À présent, je demande leur départ de ma bulle de lumière. Et tout en continuant de respirer calmement,

  • Je prends le temps de ressentir que toutes ces situations et tout ce négatif sortent à tour de rôle de ma bulle de lumière en retournant à la terre sous forme de compost, profitables à la nature en raison de la lumière qu’elles contiennent maintenant.
  • Je me remercie de me permettre de vivre ce moment d’AMOUR inconditionnel envers moi-même et je demande que cet AMOUR inconditionnel m’accompagne maintenant sur ma route.
  • Que cet AMOUR me guide et ouvre ma conscience.
  • Je prends le temps d’une pause, tout en prenant une bonne respiration et j'ouvre les yeux.
  • Je me sens bien avec moi-même


Mauvaise humeur ou bonne humeur


Mauvaise humeur ou bonne humeur ?

À tous les jours, nous vivons différentes sortes d’émotions, qui nous rendent la vie soit plus facile ou soit plus difficile, et bien sûr cela influence notre humeur. (voir Les chroniques sur les émotions)

​Comme tout est plus simple dans la vie quand on est heureux, content, satisfait. On accepte plus facilement les échecs, les problèmes les plus difficiles n’ont plus l’air insoluble…

Vous êtes de bonne humeur :
vous souriez, le soleil brille, vous trouvez des solutions à vos problèmes, les rapports avec votre entourage sont harmonieux, vous éprouvez de la joie, de la tendresse, vous ressentez un bien-être.

Vous êtes de mauvaise humeur :
un rien vous agace, la vie vous semble un fardeau insupportable, vous interprétez les faits et gestes de vos proches, vous êtes plus susceptible, impatient, en colère, vous ressentez un mal-être.

Humeur, bonne et mauvaise
Le dictionnaire définit l’humeur par rapport à notre caractère, notre tempérament, notre tendance, notre allure… et par la disposition (bonne ou mauvaise) de notre état d'âme qui se manifeste par le ton, les manières, le langage…
J’ai trouvé quelques synonymes de bonne et mauvaise humeur qui permettent de bien saisir l’état dans lequel nous sommes ou quelles sont les manifestations intérieures ou extérieures de notre humeur.

Bonne humeur
Disposition de gaieté et de satisfaction, calme, patient, visage souriant, rires faciles, ouverture, bonne entente, les soucis de tous les jours ne laissent pas de traces sur notre comportement ou nos gestes, indulgent, serviable, compréhensif...

Mauvaise humeur
Disposition chagrine, fait la tête, visage sombre, humeur de chien, brusquemaussade, bougon, grognonbourrugrincheux, facilement impatient, mécontent, exaspéré, fâché, irritable, en colère (difficulté à la contrôler et colères intenses et inappropriées), capricieux, inégal, soupe au lait, susceptibleamerboudeur, garde rancunevoit rouge, violentbouillant

Pourquoi donc cette mauvaise humeur ?
Cela sert-il d’excuses, d'explication, à justifier les faits et les actions irréfléchis, les décisions prises dans un moment de faiblesse, les bêtises qu'on a parfois tendance à faire.

Nous sert-elle aussi de bouclier qui nous permet de rester dans notre carapace quand nous n'avons pas envie de communiquer...

​Qui n’a pas vécu avec ce sentiment de s’être levé du mauvais pied et de se sentir de mauvaise humeur ou de côtoyer une autre personne qui vit sa mauvaise humeur en la déchargeant sur son entourage ? Et d’autres qui sont toujours de mauvaise humeur !!!

Mais, qu’est-ce que c’est donc que cette mauvaise humeur ? Que veut-elle dire ? Un moment de mauvaise humeur, une saute d’humeur, qu’est-ce que cela cache ? Obligé de vivre avec toute la journée ou de le faire sentir à tout l’entourage ? Possible de s’en débarrasser et de reprendre sa bonne humeur ?

C’est ce que nous allons voir.

L’humeur
C’est notre état d’esprit (notre état d’âme) où prédomine une émotion, un sentiment général qui teinte de façon soutenue nos comportements et notre décodage du monde qui nous entoure.

C’est une expérience vécue à l’intérieur de nous et cette émotion déclenche un comportement, un agissement, une attitude qui sert à extérioriser l’émotion vécue.

Nous avons accès à une vaste gamme d’émotions et de comportements pour exprimer notre ressenti. En fait, ces émotions ne sont ni bonnes ni mauvaises, mais sont agréables ou souffrantes selon le cas.

Mon propos se concentre surtout à la mauvaise humeur passagère, pas à un état constant. Si cette mauvaise humeur revient, sans raison apparente, de temps en temps... et vous ne comprenez pas pourquoi. 

Mais, si les moments difficiles prennent une ampleur démesurée à tel point que la vie se limite à une souffrance constante, il peut alors s’agir d’une dépression ou d’autres problèmes plus graves, alors bien sûr, il faut consulter un professionnel de la santé. 

Et ensuite, je peux vous aider à retrouver votre bonne humeur.

​Incompatibilité d'humeur

Dans la vie, il y a des gens avec qui nous ne voulons pas être en contact, nous sommes incompatibles… et cela nous rend de mauvaise humeur juste à être dans la même pièce. Comment vivre avec ces personnes que nous ne pouvons éviter, soit à cause du travail, à cause de la famille… ?

Au lieu d’avoir mille pensées désagréables qui vous causent plutôt des problèmes, mais pas à l’autre, essayez de penser autrement.

Arrêtez-vous et, objectivement, essayez de trouver le plus de qualités possibles dans cette personne et forcez-vous à ne remarquer que ces qualités. Vous pouvez aussi essayer de trouver des choses que vous avez en commun et basez vos conversations autour de ces choses… petit à petit vous apprendrez à vous tolérer. Pas toujours facile, j’en conviens.

J’ai déjà essayé un truc (un ancrage) tiré de la PNL.

J’avais un collègue qui me tapait royalement sur le gros nerf, j’étais comme allergique à sa présence.

Un jour, je me suis fait un ancrage : je voyais ce collègue en tutu rose et je riais. J’ai visualisé cette image à quelques reprises pour que mon ancrage soit fort.

Quelques journées plus tard, j’étais à une table en train de prendre un café avec une amie et tout à coup, je me mets à rire. Elle me demande ce qui se passe. Je lui explique mon ancrage et que, là je viens de voir XXX et je l’imaginais en tutu rose.

À partir de ce moment, même lors des réunions, je n’avais plus ce sentiment négatif envers cette personne, en fait il ne me dérangeait plus du tout et je pouvais même le regarder et communiquer avec sans animosité.

J’avais décidé qu’il ne m’empoisonnerait plus la vie, un point c’est tout. Et vous savez quoi ? Il n'a pas changé du tout, c’est moi qui ai changé ma façon de voir, d'écouter, de ressentir… ! 

Conséquences ou effets de notre humeur

​Qui souffre de la mauvaise humeur ?

Il ne faut pas être sorcier pour savoir que la première personne à en ressentir les répercussions, c'est la personne elle-même qui souffre de cette mauvaise humeur… elle étouffe, peut en avoir des sueurs froides, n’a pas envie de voir personne, se sent frustré...

Rien n'est plus désarçonnant que de côtoyer une personne qui a une humeur en dents de scie – pas facile de savoir sur quel pied danser. Le climat est désagréable et l’entourage l’évite ou ne sait pas comment aborder la personne, certains sont tout miel ou marchent sur des oeufs, d'autres réagissent en ayant aussi l’air bête, certains tentent de faire rire la personne, souvent sans succès.

Et rien n'est plus néfaste, à la longue, pour cette personne que de vivre le quotidien dans un tel état… et c’est vraiment pénible pour tout le monde.

Selon Diane Bernard, la mauvaise humeur a une force de destruction incroyable. «Elle peut mener à des impasses, à des troubles psychiques - angoisse, insomnie - et même  physiques - problèmes cardiovasculaires, digestifs, sexuels, souligne-t-elle.

Quand on creuse un peu, on s'aperçoit que les personnes qui sont perpétuellement de mauvaise humeur ne sont pas bien avec elles-mêmes. Leur quotidien est triste, sans couleur, sans passion, sans rêve. Directement liée à leur vie intérieure souffrante, leur mauvaise humeur est l'image extérieure de ce qui se passe en elles.»

Chose intéressante, d’après des études scientifiques, la bonne humeur peut considérablement prolonger la vie? Quand nous sommes de mauvaise humeur, les neurones se détruisent beaucoup plus rapidement, le système nerveux vieillit, les échanges nerveux sont plus lents – Avez-vous déjà constaté qu’il est difficile de prendre la bonne décision lorsque vous êtes de mauvaise humeur? Alors inversons le processus et soyons de bonne humeur, cela en vaut la peine !

Pour redevenir de bonne humeur, alors là, il faut parfois quelques efforts supplémentaires. 

Les causes de la mauvaise humeur

Nous mettons souvent notre mauvaise humeur sur des raisons qui semblent plutôt des excuses, par exemple : mal dormi, SPM, mauvaise nouvelle, un mot de travers entendu, mal de tête, malaises, fatigue, dispute, mésentente, bruit ambiant, insatisfaction, ordinateur qui ne fonctionne pas, besoin non comblé, quelque chose ne convient pas, n’arrive pas à point ou n’est pas comme souhaité … toutes ces raisons sont bonnes.

Pourtant… plusieurs vivent les mêmes situations et gardent leur bonne humeur !!!

Également, à l’arrivée de l’automne ou de l’hiver, quand les journées sont plus courtes et froides, l’humeur change pour certains ou ils manquent d’énergie.

Des scientifiques canadiens ont découvert une explication chimique à cette petite baisse de vitalité. Grâce à des techniques de neuro-imagerie, ils ont noté une chute du niveau de sérotonine [1] et une surproduction de mélatonine pendant ces saisons. À l’inverse, lors des jours ensoleillés, ils ont observé une hausse du niveau de sérotonine, d’où l’humeur généralement plus joviale des gens. L'exposition à la lumière du jour ou la luminothérapie permet de réguler la sécrétion de sérotonine et de mélatonine.[2]

Des chercheurs de l'université de Pittsburg ont démontré qu’il existe également un processus chimique dans le cerveau qui peut produire la mauvaise humeur. Des variations dans le gène récepteur appelé sérotonine jouent ici un rôle essentiel. Le fait que cette hormone ait une grande influence sur des sentiments tels que la colère, aussi bien sur les animaux que sur les humains, a déjà été démontré. Aussi bien que le fait que, plus il y a de sérotonine libérée, moins la personne est agressive.

Mais à Pittsburg, après une enquête auprès de 550 femmes, une relation fut établie entre les oscillations dans la présence d'un gène spécifique, le C2, et la colère ou irritation. Selon le Dr. Indrani Halder, cette découverte pourrait avoir d'importantes conséquences médicales. L'agressivité et l'hostilité sont souvent les signes avant-coureurs d'une hypertension ou maladie cardiaque. Les indications génétiques dont nous disposons à présent, peuvent être utiles pour définir à temps si une personne a des risques de produire de telles émotions.

Il y a aussi les autres problèmes : financier, professionnel, social, environnemental, de santé (maladies, débalancement d’hormones, effets secondaires causés par médicaments, drogues ou alcool). Ces situations demandent probablement de l’aide supplémentaire, alors consultez !

Maintenir ou redevenir de bonne humeur ou comment faire pour être de bonne humeur ?Nous avons tous des désirs et des besoins différents, il nous arrive d’être de mauvaise humeur lorsqu'un de ces désirs ou besoins n'est pas satisfait. Dans ce cas, il est très important de prendre conscience du problème, de déterminer exactement ce qui ne va pas et d'essayer de trouver une solution. Évidemment, parfois le besoin en question ne peut pas être satisfait, mais dans la plupart des cas le simple fait de se rendre compte du problème permet de le résoudre. Sinon, consultez !

Vérifiez votre discours intérieur. Est-ce que vous vous dites : « tout va mal, c'est une mauvaise journée de toute manière… ». Ce ne sont que des mots que vous vous répétez, pas la réalité : ignorez-les.

Faites un petit peu d’introspection pour découvrir ce qui se passe. Alors, prenez un peu de recul et posez-vous quelques questions : J’ai déjà vécu de la mauvaise humeur, comment est-ce que je me sentais, qu’est-ce qui m’est arrivé, ai-je eu de bonnes relations, ai-je pris de bonnes décisions, ai-je eu des regrets… ? aussi, vous pourriez vous demander : est-ce que j’aime cela quand une autre personne est de mauvaise humeur, qu’elle chiale, qu’elle bougonne… Mon miroir qu’est-ce qu’il me renvoie ???

Occupez-vous à autre chose, soit mentalement, intellectuellement ou physiquement (l'effort stimule la production d'endorphines, hormones du bien-être). Au lieu de ruminer votre mauvaise humeur, pensez à une chanson que vous adorez et fredonnez-la, écrivez, lisez, allez dans la nature ou pensez tout simplement à quelque chose de positif ou dites-vous des mots positifs dans votre tête...

Alternez vos projets ou vos activités. Quand vous travaillez sur un projet, que vous êtes stressé à cause des délais ou pour toute autre raison, qu’il est tard, que vous êtes fatigué… la mauvaise humeur s’infiltre et paf, tout va mal. Par contre, si vous travaillez sur un projet un bout de temps, ensuite vous passez à autre chose, cela peut être intellectuel, physique ou un repos, vous aurez moins de stress, vous serez moins fatigué, donc vous serez mieux disposé et même si vous avez des délais serrés ou si vous travaillez avec des gens qui ne sont pas très compatibles, votre bonne humeur sera là pour vous aider à passer à travers ce temps moins agréable. Vous pourrez aussi prendre de meilleures décisions, de meilleurs choix… et ainsi la roue tourne.

Voyez le côté positif de ce qui vous entoure. Par exemple, vous avez déjà été coincé dans un embouteillage ? Ce n’est pas très agréable, d’accord. Mais, ça donne quoi d’être de mauvaise humeur, impatient… ça n’avancera pas plus vite. Pourquoi ne pas en profiter pour planifier la journée, la soirée, la prochaine rencontre avec XXX, écouter la musique, rêver ou prendre du recul sur votre vie, sur votre relation de couple ou relation avec vos amis, votre famille, regarder autour, le paysage, ou regarder comment les gens se comportent dans leur voiture… et en rire tout simplement.

Ceci étant vérifié, si vous continuez de ressentir ou de vivre cette mauvaise humeur, alors quelle est la vraie raison de ma mauvaise humeur ? qu’est-ce que je me cache à moi-même, qu’est-ce que je camoufle en vivant et en montrant ma mauvaise humeur ? Voudrais-je dire des choses que je ne peux ou ne sais comment dire ? Voudrais-je m’isoler ou ne pas me faire déranger ou questionner ? Quelles contrariétés me laissent dans cet état et que je laisse s’installer sans chercher vraiment ce qui se passe en moi. Quels besoins sont insatisfaits ou non comblés ?

Mais quel est-il ce besoin insatisfait ? Comment faire pour le savoir et est-ce que je peux y changer quelque chose et passer ma mauvaise humeur sur quelque chose et non sur quelqu’un ou essayer de changer cette mauvaise humeur en bonne humeur…

Je réussis... mon système m’en remercie sûrement.

Ne laissez pas la mauvaise humeur avoir de l’emprise sur vous! Et vous verrez, le nombre de conflits chutera, le taux de succès augmentera. Occupez-vous à quelque chose que vous aimez, de positif, soyez actif, faites du sport, lisez un bon bouquin, sortez, préparez une bonne bouffe…

Des conseils pour bien commencer votre journée.

La joie ou le sentiment d'être heureux , ça se cultive par une attitude d'esprit. La motivation est un carburant du bonheur, qui illumine les traits, met un sourire épanoui sur les lèvres (Diane Bernard). Le quotidien nous rend au centuple ce que nous attendons de lui : des soucis et des ennuis, ou des joies et des surprises.

Une journée qui commence tristement se poursuit, en général, tristement. Et l'inverse est aussi vrai. L'expression Se lever du bon pied prend ici tout son sens.

Le secret pour vaincre votre mauvaise humeur chronique ? Changez, une fois pour toutes, votre fusil d'épaule. Décidez, une fois pour toutes, d'être heureux. Tombez amoureux de vous-même et de la vie.

Alors, pour vous lever du bon pied… c’est de ne pas brusquer votre organisme encore endormi et d’y aller en douceur !

1 –S’étirer - Prendre quelques minutes pour s’étirer longuement de tous ses membres… un peu comme les chats. Cela va réveiller tous vos muscles encore endormis d’une manière très décontractée. En même temps que vous vous étirez, dites-vous (ou pensez, imaginez, écoutez, sentez, ressentez...) des mots positifs : douceur, tendresse, ouverture… et souriez.

2 –Prendre une douche - Cela aura pour effet d’accentuer la dynamique de votre corps entier et cette douche va permettre de stimuler votre organisme. Un petit conseil très efficace aussi est de prendre un grand verre d’eau dès le lever pour réveiller le corps en douceur, il stimulera aussi vos intestins… En même temps que vous prenez votre douche, dites-vous (ou pensez, imaginez, écoutez, sentez, ressentez...) des mots positifs : douceur, tendresse, ouverture… et souriez.

3 – Bain de soleil et de lumière. Une fois votre douche prise, prenez enfin un bon bain de lumière en ouvrant vos rideaux. Vous vous exposerez à la lumière progressivement pour ne pas agresser votre organisme bien sûr. Mais sachez que la lumière du jour sera très bénéfique sur votre réveil détente.

4 – Un déjeuner copieux. Enfin préparez-vous un succulent petit déjeuner copieux. Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée. Il doit être revigorant, tonifiant, énergisant, et vous permettre de tenir jusqu’au repas de midi. Et surtout, prenez votre déjeuner dans le calme, pas de cellulaire, d'ordinateur, de télé et plutôt, dites-vous (ou pensez, imaginez, écoutez, sentez, ressentez...) des mots positifs : douceur, tendresse, ouverture… et souriez

Après tous ces petits rituels vous serez alors prêt pour affronter une journée du bon pied.

Un geste d’amour, ça aide à chasser la mauvaise humeur

Quand on est de mauvaise humeur, on est centré sur soi-même. De simples gestes d’amour permettent de s’ouvrir aux autres. Nous devenons un donneur d’amour et non seulement un receveur. Faites en l’expérience et vous découvrirez que plus vous donnez d'amour, plus votre humeur s’améliore.

L'acte d'aimer vous met en contrôle, vous n’êtes plus victime des événements puisque vous prenez volontairement la décision de poser des gestes d’amour.

De petits exemples :
  1. Appeler une personne que vous n’avez pas vue depuis un certain temps.
  2. Envoyer une carte d’anniversaire ou une carte de souhait par la poste ou par tout autre moyen qui vous convient. 
  3. Écrire une lettre ou un courriel ou un sms de remerciement.
  4. Rendre service à quelqu’un qui ne l'a pas demandé.
  5. Acheter un présent à un de vos proches, sans raison.
  6. Saluer avec sincérité et enthousiasme les gens de votre entourage.
  7. Prendre la résolution de faire une bonne action à chaque jour.
  8. Encourager les gens qui vous entourent.
  9. Sourire à tout le monde.
  10. Faire rire les gens autour de vous.
  11. Faire un compliment sincère.
  12. Faire un petit geste pour protéger l’environnement…

C’est vrai que tous les jours il y a des choses et des personnes qui essaient de nous voler notre bonne humeur… c’est à vous de la garder et ne pas vous laisser influencer par ces choses ou personnes négatives.

Par exemple, si quelqu’un essaie de vous voler quelque chose qui vous appartient, vous ne le laissez pas faire, vous résistez, alors là, c’est la même chose. Ne laissez personne vous voler votre bonne humeur. Éloignez-vous de ces choses ou de ces gens ou mettez un écran protecteur entre vous et ces personnes… protégez-vous et décidez que vous êtes de bonne humeur et que vous le restez !

La bonne humeur vous fait du bien et vous rend la vie plus facile, plus heureux.

​Alors, considérez-la comme un trésor ou un bien qui vous appartient.

Besoin d'accompagnement, de soutien, d'être guidé pour l'atteinte de ton objectif, ton défi, ton souci... selon ton besoin du moment.

Sylvie Savard (SySa), pédagogue
Hypnothérapeute - Maitre-praticienne PNL (Approche Bonhâme) - 
Technicienne en Hypnose Humaniste.
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Reçu : En naturopathie, reçu électronique -Membre de l'Association Ritma

Bibliographie
http://evolution-101.com/index.htm
http://planete.qc.ca/culture/livres/santesexualitesport/santesexualitesport-692007-132509.html
http://www.debonnehumeur.com/
http://www.debonnehumeur.com/bonne-humeur.php
http://www.debonnehumeur.com/incompatibilite-humeur.php
http://www.debonnehumeur.com/mauvaise-humeur.php
http://www.evene.fr/citations/theme/humeur.php?page=2
http://www.feminimix.com/4-conseils-bonne-humeur.html
http://www.lactualite.com/sante/la-mauvaise-humeur-cest-dans-la-tete?page=0,1
http://www.madame.ca/Votrevie/societeettravail/meilleure-humeur-demandee-n236228p1.html
http://www.mamanpourlavie.com/rester-femme/actualites/1943-les-genes-des-femmes-peuvent-causer-leur-mauvaise-humeur.thtml
http://www.psy-consultant.com/psy-consultant/upload/contenu/fr/mauvaise_humeur.pdf

[1] La sérotonine est un neurotransmetteur qui intervient dans la régulation du sommeil, de l’appétit, du désir sexuel et de l’humeur et aussi dans certains troubles psychiques comme la dépression et l’anxiété. Les personnes déprimées ou anxieuses ont souvent un déficit de sérotonine. Elle joue de multiples autres rôles : par exemple, elle participe à la régulation de la température du corps.

[2] C'est la baisse de luminosité hivernale (jours courts et gris) qui déclencherait une surproduction de mélatonine engendrant chez un grand nombre de personnes une asthénie, voire une dépression saisonnière, qui disparaissent au printemps.

25/10/2022

Cerveau (3) Impulsions Ondes électriques



Cerveau (3) Impulsions Ondes électriques

Comprendre le cerveau pour pouvoir modifier certaines pensées, certains comportements… ça se peut ?

Avoir un cerveau qui fonctionne bien est le gage d'une bonne santé, en partie parce que c'est le cerveau qui génère et propage des impulsions électriques vers le reste du corps (Dr Braverman, l'auteur d'Un cerveau à 100%).

Tension électrique, vitesse de propagation, rythme et synchronisation sont les quatre paramètres qui permettent de déterminer la relation entre le fonctionnement cérébral et la production et la propagation d’impulsions électriques vers le reste de l’organisme.

La tension électrique mesure l’intensité avec laquelle le cerveau répond à un stimulus qui, à son tour, influe sur la capacité du cerveau à traiter cette information (aussi bien cognitive que physique) et détermine le métabolisme et les divers états de conscience, de pleinement éveillé à profondément endormi. Sans tension adéquate, vous fonctionnez au ralenti.

Avec la vitesse de propagation, le courant électrique se propage de l’encéphale vers le reste de l’organisme à raison de 60 impulsions par seconde. Penser se produit à la vitesse de deux ou trois impulsions par seconde. Tout dépend de la rapidité avec laquelle ces signaux électriques sont traités. C’est ce paramètre qui détermine l’âge biologique du cerveau, parfois très différent de l’âge chronologique. Quand l’activité cérébrale s’accélère, on constate une amélioration de la mémoire, de la capacité à concentrer son attention, du quotient intellectuel voire du comportement. À l’inverse, si elle ralentit, on devient étourdi et on perçoit une baisse de son acuité intellectuelle.

Le rythme : un cerveau équilibré crée et reçoit de l’électricité selon un flux régulier, sans à-coup. À l’opposé, si l’électricité se propage brutalement, par saccades, on parle d’arythmie. C’est le signe d’un début de dysfonctionnement cérébral. Le rythme détermine la manière dont vous gérez le stress dans votre vie quotidienne. Si ce rythme s’emballe, vous vous éloignez du point d’équilibre et devenez anxieux, nerveux ou irritable.

La synchronisation : les signaux électriques du cerveau peuvent être représentés sous la forme d’ondes cérébrales. Il en existe cinq types, chacun correspondant à un niveau de conscience physique et psychique. Les ondes bêta (premier type) se propagent à la vitesse de 12 à 16 cycles par seconde. Quand votre cerveau émet ces ondes bêta, votre esprit est vif et alerte. Les ondes alpha (deuxième type) voyagent à la vitesse de 8 à 12 cycles par seconde. Lorsque votre cerveau envoie ces ondes alpha, vous vous sentez créatif. Les ondes thêta (troisième type) circulent à la vitesse de 4 à 8 cycles par seconde. Sous l’effet de ces ondes thêta, vous devenez somnolent. Les ondes delta (dernier type) se déplacent à raison de 1 à 4 cycles par seconde. Quand votre cerveau transmet une majorité d’ondes delta, vous êtes en train de dormir, plus ou moins profondément. Dans tous les cas, aucune onde cérébrale n’apparaît jamais seule. La synchronisation survient lorsque ces quatre ondes sont bien équilibrées tout au long de la journée. La nuit, le cerveau répare lui-même les traumatismes du jour en synchronisant l’émission de ces ondes. En cas de perte de cette synchronisation, vous risquez une amplification des déséquilibres électriques. Avec pour conséquences : un sommeil non réparateur, un manque de concentration et la perte de contrôle de vos émotions.

Tout part du neurone

Le courant électrique permet au cerveau de coordonner les mouvements, de contrôler la respiration et d’indiquer la faim, la douleur, la joie ou la tristesse... à la condition de pouvoir circuler. L’activité cérébrale débute par un stimulus : une pensée ou une information provenant d’un des cinq sens. Lorsque ce stimulus arrive à l’encéphale, ce dernier envoie des messages vers le reste du corps. Tous ces signaux captés ou émis par le cerveau se propagent dans la moelle épinière.

Ensemble, encéphale et moelle épinière constituent le système nerveux central.
Les plus petits composants du système nerveux central sont des cellules spécialisées appelées neurones. Notre cerveau en compte une centaine de milliards à la naissance et continue d’en produire tout au long de notre vie.

Chaque neurone est constitué de trois entités : un noyau qui renferme le matériel génétique de la cellule ; plusieurs dendrites (des ramifications qui reçoivent les messages) ; un axone qui est un long prolongement transportant l’influx nerveux sous la forme d’un signal électrique vers l’extérieur de la cellule.

Chacune des entités remplit un rôle spécifique, mais c’est toujours le courant électrique qui est le vecteur des informations transmises.

Des milliers de dendrites relient les neurones entre eux, constituant ainsi le réseau électrique du corps. Bien que les neurones soient très proches les uns des autres, ils ne se touchent pas. L’espace infime qui les sépare est appelé fente synaptique. Quant au point de jonction entre deux neurones, c’est ce que l’on appelle justement une synapse. Chacun de nous possède plus de 100 milliards de synapses. L’axone d’un neurone renferme des médiateurs chimiques, ou neurotransmetteurs, qui franchissent ces synapses pour atteindre l’une des dendrites d’un autre neurone. C’est ce mouvement, ou flux, qui permet au courant électrique de se propager en permanence de neurone en neurone.

Le flux électrique est donc généré par les neurotransmetteurs qui se fixent à toutes sortes de récepteurs spécifiques. Ceux-ci sont comparables à des serrures : chacun ne s’adapte qu’à une seule clé. La communication est établie dès que les médiateurs chimiques se sont fixés à leurs récepteurs (lorsque la clé est dans la serrure). Ces médiateurs assurent donc l’acheminement des signaux électriques qui permettent l’envoi d’énergie et d’informations au reste du corps.

Les ondes cérébrales, témoins de l’activité et de l’état mental

Le cerveau peut donc être perçu comme une sorte de générateur parcouru en permanence par une tension électrique. Ce courant peut être observé grâce à un ElectroEncéphaloGramme, ou EEG, qui mesure en cycle d’ondes par secondes et en Hertz les différentes fréquences de l’activité cérébrale. Au moyen d’électrodes disposées à la surface du crâne, il est ainsi possible de mesurer le signal électrique moyen résultant de l’activité d’une population de neurones. Selon l’activité ou l’état mental dans lequel je me trouve, le cerveau produit donc un type, ou combinaison, d’ondes cérébrales que l’on peut classifier de manière générale :

Ondes

Description de l’état de conscience

 

Gamma, ondes d’émergence de concept (>30Hz)

Elles traduisent principalement une activité mentale intense de haut niveau.

 

Bêta, ondes de l’activité de veille quotidienne (13-30Hz)

Elles sont en général produites en états d’éveil actif.

 

Alpha, ondes de relaxation légère (8-12Hz)

Lorsque notre état d’éveil diminue, notre attention se relâche, ou lorsque nous fermons les yeux (pour réduire le niveau de stimulation visuelle que nous recevons), l’activité cérébrale ralentit : le cerveau génère des ondes de plus basses fréquences, les ondes alpha. Ces ondes ont été observées après des exercices de relaxation ou de méditation. Éveillé, mais bien relaxé.

État d’hypnose léger

Thêta, ondes de relaxation profonde (4-8Hz)

Ondes cérébrales produites principalement dans un état de sommeil lent ou de profonde relaxation. Sommeil léger ou état de concentration profond, extrême relaxation.

État d’hypnose profond

Delta, ondes de sommeil (0,1-4Hz)

Généralement liées aux états inconscients et de sommeil profond.

Sommeil, inutilisable en hypnose

 

Pour entraîner son cerveau à la relaxation, il semble ainsi naturel de chercher à modifier consciemment les fréquences émises par le cerveau, notamment en stimulant la production d’ondes alpha, ondes associées aux sensations de relaxation.

La neuroplasticité : capacité de notre cerveau à se moduler tout au long de la vie

Le cerveau a cette incroyable capacité à s’adapter en permanence à l’environnement en créant de nouvelles connexions entre les neurones lors d’un nouvel apprentissage ou d’une nouvelle expérience.

Imaginons le cerveau comme une forêt : si l’on marche plusieurs fois sur un même chemin, un sentier apparaît. De la même manière, à chaque nouvel apprentissage, de nouvelles connections neuronales se mettent en place. Plus l’apprentissage est répété, plus la connexion entre les neurones se renforce, plus l’information circule vite, et donc plus l’apprentissage est automatisé et acquis. Les neurones activés ensemble se connectent en conséquence d’un nouvel apprentissage, et les actions répétées renforcent leur connexion. Rappelez-vous votre première sortie à vélo. Cette expérience vous demandait alors beaucoup de concentration : tenir en équilibre, choisir une direction, freiner … les informations nouvelles étaient nombreuses. Aujourd’hui, vous ne réfléchissez pas une seconde une fois sur la selle : le circuit d’information fonctionne à la vitesse de la lumière !

Inversement, un réseau neuronal correspondant à une action ou un mécanisme peu utilisé disparaîtra s’il n’est pas réactivé : c’est pourquoi il est difficile de parler une langue apprise quelques années auparavant si elle n’est pas pratiquée régulièrement. De la même façon, faire ses gammes quotidiennement au violon est indispensable pour ne pas perdre la dextérité des gestes !

Le cerveau est capable d’apprendre, et donc de se transformer à tout âge : s’il est stimulé, il se modulera en fonction de l’environnement et des expériences vécues.

S’entraîner à la relaxation…

Pour s’entraîner au lâcher prise, il s’agirait donc d’apprendre à ralentir le rythme des ondes du cerveau : lorsque l’on pratique la relaxation, on diminue la production des ondes bêta et gamma, ondes produites en états de veille ordinaire, et l’on stimule la production des ondes alphas, associées aux états de relaxation.

Pour ce faire, il existe de nombreuses techniques de relaxation qui s’articulent généralement autour de la prise de conscience corporelle, d’un travail sur la respiration et de l’attention portée sur quelque chose d’apaisant. Le yoga, la méditation, l’hypnose, la sont des exemples connus de pratiques relaxantes. Les exercices de visualisation positives ou le relâchement musculaire progressif en sont d’autres toutes aussi efficaces. Quelle que soit la pratique choisie, sa conséquence psychique est identique : l’état de relaxation se traduit par une augmentation de la production d’ondes alpha, associées à la sensation de relaxation qui envahit alors le corps et le mental.

Et comme pour toute pratique, la régularité est clef ! Un exercice de relaxation vous détendra sur le moment. Une pratique régulière contribuera à créer puis renforcer l’apprentissage de la relaxation par le cerveau. Plus on pratique la relaxation, plus on apprend au cerveau à se relaxer, plus l’exercice est facile et bénéfique !

Sylvie Savard, pédagogue
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